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    L'Histoire de ma femme
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    40 critiques spectateurs

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    Chatcaliban
    Chatcaliban

    30 abonnés 83 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 avril 2022
    Film très particulier à la natation d'Europe centrale que l'on retrouve chez Bella Tarr, le hongrois. Il m'a semblé y voir une filiation.
    On voit deux amants névrosés qui vivent une histoire pas commune. C'est magnifiquement filmé et psychologiquement très fouillé. Certes le film est long mais on se laisse prendre par cette histoire qui se situe en apesanteur car déconnectée du monde extérieur. Les acteurs sont étonnants et les reconstitutions sont parfaites. Une narration qui prend son temps pour raconter. C'est du cinéma.
    Regine C.C
    Regine C.C

    29 abonnés 210 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 31 mars 2022
    Une jeune femme, demi-mondaine (femme entretenue par des riches bourgeois dans le cadre de relations extra-conjugales au 19 et début 20 ème siècle), épouse un commandant de marine marchande qui la demande en mariage à la suite d'un pari. Amusée par son audace, elle déchante rapidement quand elle comprend qu'il n'a pas pas les moyens de lui assurer le train de vie auquel elle aspire. Un mépris et une suspicion mutuelles s'installent jusqu'à la rupture finale.
    Belle mise en scène avec mise en valeur avec des jeux de lumière. Bien interprété.
    Goéland
    Goéland

    21 abonnés 113 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 31 mars 2022
    Dans les années 1920-1930, un capitaine au long cours, néerlandais déjà mûr, un colosse aux yeux doux (Gijs Naber) souffre de ne pas être marié et décide sur le mode de la plaisanterie lors d’un déjeuner avec un ami d’épouser la prochaine femme qui franchira la porte de l’établissement. Lizzy (Léa Seydoux) entre. Il lui propose de l’épouser, elle accepte. C’est une aventurière, demi-mondaine qui semble avoir roulé sa bosse et qui lui en impose. Elle a une relation ambigüe avec un dandy insaisissable (Louis Garrel). Le capitaine au long cours s’absente plusieurs mois, revient, le sentiment de jalousie s’installe dans un jeu de chat et souris entretenu par sa femme. Le centre du film c’est le mari. La femme reste mystérieuse tout comme le possible amant. A la différence du mari, ce sont des personnages interlopes, flous qui font le mystère du film.
    Sur une trame scénaristique classique, la montée de la jalousie dans un couple fondé sur le jeu, un film sophistiqué, d’une beauté et d’une sensualité remarquables. La mise en scène, les décors, les costumes sont magnifiques. Paris, Hambourg, les ports de destinations exotiques de cette époque sont bien reconstitués. Léa Seydoux n’a jamais été aussi bien filmée, Gijs Naber en impose, les seconds rôles sont parfaits.
    La fin du film, à Paris, est magnifique. La durée du film, près de trois heures, ne m’a pas gêné, elle fait partie du rôle du spectateur, il faut se laisser embarquer.
    Arthur Brondy
    Arthur Brondy

    211 abonnés 873 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 29 mars 2022
    Jakob est un marin réputé, capitaine de paquebot. Il a le virus du marin, il est terriblement solitaire. Un jour, il va faire la rencontre d’une femme, Lizzy qu’il va décider d’épouser. Ce film raconte une histoire d’amour compliquée. Si certaines scènes sont très belles, que de longueurs… Quelle idée d’avoir tiré le film sur près de trois heures !
    Francois Descols
    Francois Descols

    7 abonnés 58 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 mars 2022
    Les palpitations du cœur d'un couple sur trois heures. Voyage initiatique dans les rapports de ce couple. Film subtil au rythme méditatif cadencé en sept chapitres.
    Maryline L.
    Maryline L.

    5 abonnés 23 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 31 janvier 2023
    Magnifiques, les images, la musique, les costumes et les décors !
    Fade, ô combien, cette histoire de " relation de couple ", qui se limite à un mari très pris par sa vie de capitaine de cargots qui lui offre la possibilité de se distinguer par son héroïsme, et qui fantasme sur ce que peut faire son épouse, en son absence!
    Car, rien ne l'unit réellement à elle, qu'il ne connait pas et qu'à aucun moment, il ne cherche à connaître ! Pas de moments privilégiés, à deux, où on se livre, où on échange, où on partage, rien, en fait!
    Cet immense vide se lit désespérément sur le visage de Jakob, qui, à force d'être inexpressif le rend particulièrement agaçant!
    Bref, un très long moment de vide, une fois passé le plaisir des belles prises de vue nocturnes.
    Et ce rien, à deux, durant près de trois heures, devient, rapidement, d'un mortel ennui
    didbail
    didbail

    25 abonnés 508 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 mars 2022
    La réalisatrice de "Corps et âmes" nous entraîne cette fois dans une drôle d'histoire d'amour. A la suite d'un pari, un capitaine de navire demande à une inconnue de l'épouser. Surprise, celle-ci accepte !
    Un tel mariage peut-il réussir ? Pourra-t-il surmonter les longues absences du marin ? Cette femme aime-t-elle ce capitaine ? Lui est-elle fidèle ?
    7 tableaux emmènent le spectateur dans la tête du capitaine. C'est par ses yeux que se construit un portrait mouvant de la jeune femme. Tout autant que dans les paroles, c'est dans les regards qu'il faut chercher les indices.
    Une superbe photographie de Marcell Rév, avec des éclairages en clair-obscur, n'empêche pas parfois un peu d'ennui (le film dure plus de 2 h 3/4 !) mais la performance de Gijs Naber et de Léa Seydoux est pour beaucoup dans l'intérêt que suscite le film.
    Christoblog
    Christoblog

    760 abonnés 1 628 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 20 mars 2022
    Comment un film avec autant de qualités sur le papier (une histoire au long cours passionnante tirée de l'oeuvre du Hongrois Milan Fust, des acteurs de haut niveau, une réalisatrice subtile et douée) peut-il au final être aussi décevant ?

    Probablement pour trois raisons principales : un montage calamiteux, un mille-feuilles incohérent dans le pudding européen que semblent être la production et la direction artistique du film (le film est "germano-italo-hongrois"), une longueur totalement inappropriée qui rend le film indigeste (2h49).

    Des les premiers plans, on sent qu'on va s'ennuyer comme jamais : les images s'enchaînent sans unité narrative ou esthétiques (des cachalots, une mer démontée, des bateaux). Au final, le film est un fiasco du début à la fin, trop lent, lourd, mal maîtrisé, parfois vulgaire (je pense à des images de couchers de soleil d'une niaiserie abyssale). Léa Seydoux n'est pas formidable, et l'acteur Gijs Naber est un peu monolithique.

    Enorme déception de la part de la réalisatrice hongroise Ildiko Enyedi, dont le film précédent, Corps et âme, Ors d'or à Berlin, était très beau.
    Yves G.
    Yves G.

    1 342 abonnés 3 340 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 23 mars 2022
    Jakob Störr (Gijs Naber) est un loup de mer qui commande des cargos et des vraquiers en Méditerranée dans les années trente. À une escale à Malte, où il retrouve un vieux camarade impliqué dans des combines louches, il décide de se marier. Son choix tombe sur Lizzy (Léa Seydoux), une jeune Parisienne émancipée dont les amitiés et la vie passée sont nimbées de mystère. spoiler: Le travail de Jakob l’oblige à de longues absences et nourrit sa jalousie maladive que Lizzy ne fait rien pour apaiser, en flirtant ouvertement avec son ami Dedin (Louis Garrel). Jakob décide de quitter Paris avec sa femme pour Hambourg où on lui propose un nouveau poste.


    "L’Histoire de ma femme" est l’adaptation d’un roman écrit en 1942 par l’écrivain hongrois Milán Füst. Sa compatriote Ildikó Enyedi, qui avait signé le très réussi "Corps et Âme" en 2017, Ours d’or à Berlin, en réalise l’adaptation. Tourné en anglais à Budapest et à Hambourg, avec des acteurs néerlandais, français, suisse, allemand et italien, L’Histoire de ma femme est une authentique production européenne qui joue à saute-mouton entre Malte, la France et l’Allemagne (bien qu’étonnamment la montée du nazisme n’y soit même pas évoquée).

    "L’Histoire de ma femme" était en compétition à Cannes en 2021 (c’était l’un des quatre films en lice, avec "The French Dispatch", "France" et "Tromperie", interprétés par Léa Seydoux, malheureusement interdite de Croisette après avoir contracté le Covid). Il en est revenu sans la moindre récompense. Et on comprend volontiers pourquoi à la fin de son interminable projection. Sans doute ce film est-il d’une grande élégance formelle, avec ses costumes si seyants, ses éclairages crépusculaires ; sans doute aussi son message sur le couple est-il d’une étonnante modernité ; mais il est aussi très ennuyeux et aurait pu faire l’économie de ses presque trois heures, au moins deux fois trop longues, pour ramasser son propos dans une durée plus orthodoxe.
    SUZY AND MEE
    SUZY AND MEE

    130 abonnés 111 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 mars 2022
    Film très particulier avec très peu de personnages, quasi exclusivement centré sur un couple et son histoire... elle chieuse, manipulatrice et finaude, lui plus naïf, plus entier ... elle va le dégrossir en lui demandant par exemple de se composer un personnage de " TROUSSEUR DE VIERGES..." Le film analyse leurs rapports de force et d'amour, celui qui aime le plus n'étant pas toujours celui que l'on croit...
    j'ai bien accroché mais je reconnais que le film est terriblement long et qu'il ne plaira pas à qui préfère les films prémâchés et survoltés:))
    A noter qu'il s'agit de la réalisatrice de Corps et âme, film d'une poésie incroyable et dont je me souviens encore avec émotion!
    Lilicot
    Lilicot

    4 abonnés 166 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 mars 2022
    On est un peu décontenancé par un film qui s'étire et dont on peine à voir le message subliminal. Une histoire d'amour décalée qui n'aboutit à rien de constructif. Le personnage masculin bien campé au départ se heurte peu à peu au mur de sa fragilité. On ne comprend guère le but poursuivi par le personnage féminin qui se joue de cette fragilité. Les deux acteurs principaux (dont Léa Seydoux) sont talentueux.
    Bref, à ne pas voir si l'on est déprimé !
    lpjdrdtv90
    lpjdrdtv90

    8 abonnés 41 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 mars 2022
    Dans son pr"cédent film, Ildiko Enyedo montrait un couple qui se rencontrait dans des r^ves communs. Ici, un homme et une femme se rencontrent sur un malentendu.Au départ, ces deux inconnus mariés une semaine après s'être parlé se découvrent et très vite, la femme semble exercer un pouvoir sur l'homme. Qu'elle l'invite à partager. Mais ça n'est pas sa nature.
    Dès lors, et malgré une réalisation, une photo et une lumière à couper le souffle de beauté, lef ilm (bien qu'inspiré d'un roman hongrois) rappelle la structure de "La Vénus à la fourrure" de Sacher Masoch. La femme domine l'homme en créant doutes et incertitudes sur son amour, sa fidélité en étant totalement insaisissable. Quand il arrive à domine sa nature et entrer dans son jeu, elle revient vers lui mais semble s'en éloigner dès qu'il reprend confiance.
    2h50 de ce jeu-là, c'est beaucoup trop long et c'est bien dommage, car le film ne manque pas de qualités. Léa Seydoux y crée un personnage très fort mais on finit par s'ennuyer assez ferme entre deux réelles trouvailles de mise en scène.
    selenie
    selenie

    5 639 abonnés 6 062 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 mars 2022
    Première chose qui frappe est la reconstitution historique, qui n'est nullement démonstrative, elle est même minimale, presque moderne, presque non datable alors que le récit se situe dans les années 20. Le poids historique est ainsi atténué ce qui accentue par là même la portée universelle du sujet. Et finalement s'ouvre un suspense savamment distillé, car effectivement cette épouse sociable, sensuelle et libre est-elle ou non réellement infidèle ?! Et lui, bien qu'épris et soupçonneux, est-il vraiment amoureux ?! Un homme, une femme, plusieurs possibilités... En prime un duo d'acteurs au diapason, Léa Seydoux à la fois douce et vénéneuse, amoureuse et garce, jouant sur deux tableaux jusqu'au twist final, et Gijs Naber classe et subtil qui n'est pas sans rappeler un certain Mads Mikkelsen. Un très beau et très bon moment.
    Site : Selenie
    DaeHanMinGuk
    DaeHanMinGuk

    157 abonnés 2 229 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 18 mars 2022
    Cette co-production hongro-germano-franco-italienne avec Léa Seydoux, Louis Garrel et Romane Bohringer est presque aussi longue que le dernier Batman sorti deux semaines auparavant mais le temps passe encore plus lentement ! Elle a cependant des qualités : en premier lieu, le couple d’acteurs Léa Seydoux / Gijs Naber – que j’avais découvert dans « Black Book » de Paul Verhoeven en 2006 –, parfaits dans des rôles complexes sur des sentiments ambivalents et toujours sur le fil. Les décors et costumes projettent le spectateur dans le temps et l’espace (ah les urinoirs publics à ciel ouvert d’antan). Mais « L’histoire de ma femme » est définitivement bien trop long et c’est rédhibitoire, d’autant plus que le spectateur a le temps de se poser un certain nombre de questions sur le personnage de l’épouse et que le dénouement expéditif nous laisse sur notre faim.
    Lolipop
    Lolipop

    8 abonnés 78 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 17 mars 2022
    Les images sont superbes et les acteurs incroyablement justes. Gijs Naber en particulier est très touchant. Le film est construit en deux niveaux: on peut le voir comme une simple histoire d'amour entre un mari et sa femme; ou alors comme une réflexion sur la vie, que symbolise Lizzy. C'est grâce à cette deuxième interprétation que le film prend tout son sens et devient véritablement sublime.
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