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    L'Histoire de ma femme
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    SUZY AND MEE
    SUZY AND MEE

    125 abonnés 111 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 mars 2022
    Film très particulier avec très peu de personnages, quasi exclusivement centré sur un couple et son histoire... elle chieuse, manipulatrice et finaude, lui plus naïf, plus entier ... elle va le dégrossir en lui demandant par exemple de se composer un personnage de " TROUSSEUR DE VIERGES..." Le film analyse leurs rapports de force et d'amour, celui qui aime le plus n'étant pas toujours celui que l'on croit...
    j'ai bien accroché mais je reconnais que le film est terriblement long et qu'il ne plaira pas à qui préfère les films prémâchés et survoltés:))
    A noter qu'il s'agit de la réalisatrice de Corps et âme, film d'une poésie incroyable et dont je me souviens encore avec émotion!
    Pascal
    Pascal

    117 abonnés 1 395 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 17 mars 2022
    Au XX em siècle, dans les années 20, un jeune capitaine de la marine marchande, célibataire, décide de se marier sur les conseils du cuisinier du bord, après que les symptômes du mal de mer le prennent pour la première fois . il y aurait en effet, selon lui, une relation de cause à effet. Une fois à terre, il décide de choisir une femme par hasard pour se marier. Il effectue sa proposition à une jeune cliente attablée dans le salon de thé ou il se trouve. Elle accepte. L'union réalisée, le mari commence à s'interroger sur la fidélité de son épouse .
    Mon hypothèse est que le sujet du film porte sur la différence de perspectives entre l'Homme et la Femme et les tentatives en général infructueuses d'épouser le point de vue de l'autre. Cette différence est problématique en ce qu'elle rend leur union et leur convivence difficilement compatible avec leur épanouissement respectif. Présenté en compétition officielle à Cannes en 2021, le film est reparti les mains vides. C'est totalement incompréhensible puisqu'il était , selon moi, un des deux meilleurs films en lice pour la palme d'or (avec " drive my car"). La réalisatrice hongroise Ildiko Enyedi, parvient ici à nous donner à voir un film magnifiquement photographié et qui se laisse voir avec gourmandise. L'interprète hollandais G Naber est formidable. Louis Garrel, à un petit rôle et Lea Seydoux fait le job, même si je ne suis pas certain qu'elle était l'interprète idéale pour le rôle, mais peu importe. " l'histoire de ma femme " fait penser à certains films ( aux meilleurs) de Manoel de Oliveira et de Raul Ruiz. Sa longue durée n'est pas un handicap majeur, car le film ne propose pas de longs tunnels de dialogues. C'est un film de haute tenue proposé par une metteur en scène de grand talent. Les amateurs de cinéma d'auteur ne le manqueront surtout pas.
    traversay1
    traversay1

    3 090 abonnés 4 623 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 mars 2022
    Entre sa Caméra d'Or (1989) et son Ours d'Or (2017), la hongroise Ildiko Enyedi a relativement peu tourné et, après le sublime Corps et âme, c'était un bonheur de la voir revenir sans trop attendre, avec l'adaptation d'un roman de l'un de ses compatriotes. Le film a été très fraîchement accueilli à Cannes même s'il avait et a toujours des laudateurs (il fait la couverture du Positif de mars). Doté visiblement d'un budget important, L'histoire de ma femme ne peut que séduire par son esthétisme raffiné et son choix de décors et de costumes des années 1920, mis en valeur par une mise en scène d'une suprême élégance qui ne cède pas à l'académisme mais s'en approche parfois, à certains moments. Le récit, contrairement à ce qu'indique le titre du film, s'intéresse avant tout aux états d'âme d'un homme, capitaine de marine déboussolé quand il est sur terre, y compris auprès d'une épouse insaisissable et peut-être infidèle. L'intrigue, trop étirée dans sa deuxième partie à Hambourg, est à la fois ludique et dramatique, et toujours romanesque (littéraire, absolument, avec une certaine pesanteur), suivant le regard du héros, à l'austérité toute néerlandaise, sur sa femme, frivole et parisienne, laquelle, d'une certaine manière, est étrangère à son monde. Leur amour, incontestable, tout du moins en ses débuts, ne peut rien y faire. La cohérence du film n'est pas aidée par un casting international et l'utilisation dominante de l'anglais, des éléments qui lui donnent un côté légèrement artificiel. Face au remarquable Gijs Naber, Léa Seydoux fait mieux que tirer son épingle du jeu dans un rôle plus complexe qu'il n'y parait, puisque la psychologie de son personnage reste jusqu'au dénouement entièrement énigmatique.
    Henner
    Henner

    39 abonnés 68 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 17 mars 2022
    Un capitaine au long court joue son mariage sur un coup de tête. Les vingt premières minutes passent bien. Mais des que le loup de mer s'est engagé le film prend un sérieux coup de roulis. On s'embrouille, c'est compliqué, certaines scènes sont incompréhensibles, un personnage bizarre et récurrent fait des apparitions, le réalisateur compense l'obscurité générale de son propos par des éclairages diffus, des cadrages extravagants, tout un artifice qui a pour seul résultat d'embrouiller encore plus le spectateur. On finit par somnoler pendant que le mobilier de la chambre valdingue et que le mari cocu repart à l'assaut. Le point d'orgue du film est une scène érotique qui doit durer dix bonnes minutes. Elle est ponctuée par une bande son écrasante, avec des cuivres déchainés pour bien faire comprendre l'intensité du rapport .
    Ou pour vous réveiller ? Va savoir ?

    PS : peut-être faudrait-il que ces jeunes réalisateurs étudient des films comme "brève rencontre" (David Lean) ou "lettre d'une inconnue" (Ophuls) pour maitriser leur travail.
    FaRem
    FaRem

    7 398 abonnés 8 816 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 juillet 2022
    « Ça fait partie du jeu. » C'est la réponse que Jakob donne à son ami lorsque ce dernier lui demande s'il n'a pas peur de se faire tromper par sa femme s'il décide de se marier malgré son métier qui lui prend presque tout son temps. Une réponse détachée qui donne l'image d'un homme confiant incapable de souffrir pour une femme. Et pourtant... Après avoir tenu son pari d'épouser la première femme venue, il s'engage avec la mystérieuse et insaisissable Lizzy, une femme dont on ne sait finalement pas grand-chose. Ce que l'on sait, c'est qu'elle va complètement le changer, faire de lui un homme consumé par la jalousie comme si elle avait pénétré son esprit pour en faire sa chose. Le titre laisse d'ailleurs entendre que tout tourne autour de Lizzy et que Jakob n'est plus que l'ombre de lui-même. Est-ce sa véritable nature ou un jeu malsain ? Ce qui est sûr, c'est que les étapes de leur relation ne sont absolument pas « chronologiques » comme dans une relation « normale » avec la rencontre et le flirt et ainsi de suite. Il faut dire que leur relation n'est pas traditionnelle étant donné leur étrange rencontre. En dépit de sa longue durée, "The Story of My Wife" n'est jamais ennuyeux, mais le récit aurait pu être plus épuré. Cette histoire sur la jalousie et la confiance au sein d'un couple est rendue plaisante grâce à une élégante reproduction d'époque et surtout deux bons acteurs en la personne de la douce et mystérieuse Léa Seydoux et d'un pas si solide Gijs Naber. J'ai passé un plutôt agréable moment devant ce film, mais j'ai été très déçu par la conclusion et la finalité de cette histoire. Je me suis dit : "Tout ça pour ça" en découvrant les tenants et les aboutissants du scénario finalement très simpliste. Mais encore une fois, Ildikó Enyedi arrive à rendre cela plaisant et prenant, ce qu'il faut saluer. Au final, c'est pas mal, mais je suis resté sur ma faim.
    DaeHanMinGuk
    DaeHanMinGuk

    145 abonnés 2 214 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 18 mars 2022
    Cette co-production hongro-germano-franco-italienne avec Léa Seydoux, Louis Garrel et Romane Bohringer est presque aussi longue que le dernier Batman sorti deux semaines auparavant mais le temps passe encore plus lentement ! Elle a cependant des qualités : en premier lieu, le couple d’acteurs Léa Seydoux / Gijs Naber – que j’avais découvert dans « Black Book » de Paul Verhoeven en 2006 –, parfaits dans des rôles complexes sur des sentiments ambivalents et toujours sur le fil. Les décors et costumes projettent le spectateur dans le temps et l’espace (ah les urinoirs publics à ciel ouvert d’antan). Mais « L’histoire de ma femme » est définitivement bien trop long et c’est rédhibitoire, d’autant plus que le spectateur a le temps de se poser un certain nombre de questions sur le personnage de l’épouse et que le dénouement expéditif nous laisse sur notre faim.
    Joce2012
    Joce2012

    170 abonnés 505 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 mars 2022
    Très beau film, une ode à la vie, l’amour, les doutes, la jalousie, la confiance, de belles situations, de beaux paysages, de beaux personnages, un bon moment de cinéma !
    Lolipop
    Lolipop

    8 abonnés 74 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 17 mars 2022
    Les images sont superbes et les acteurs incroyablement justes. Gijs Naber en particulier est très touchant. Le film est construit en deux niveaux: on peut le voir comme une simple histoire d'amour entre un mari et sa femme; ou alors comme une réflexion sur la vie, que symbolise Lizzy. C'est grâce à cette deuxième interprétation que le film prend tout son sens et devient véritablement sublime.
    Yves G.
    Yves G.

    1 278 abonnés 3 289 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 23 mars 2022
    Jakob Störr (Gijs Naber) est un loup de mer qui commande des cargos et des vraquiers en Méditerranée dans les années trente. À une escale à Malte, où il retrouve un vieux camarade impliqué dans des combines louches, il décide de se marier. Son choix tombe sur Lizzy (Léa Seydoux), une jeune Parisienne émancipée dont les amitiés et la vie passée sont nimbées de mystère. spoiler: Le travail de Jakob l’oblige à de longues absences et nourrit sa jalousie maladive que Lizzy ne fait rien pour apaiser, en flirtant ouvertement avec son ami Dedin (Louis Garrel). Jakob décide de quitter Paris avec sa femme pour Hambourg où on lui propose un nouveau poste.


    "L’Histoire de ma femme" est l’adaptation d’un roman écrit en 1942 par l’écrivain hongrois Milán Füst. Sa compatriote Ildikó Enyedi, qui avait signé le très réussi "Corps et Âme" en 2017, Ours d’or à Berlin, en réalise l’adaptation. Tourné en anglais à Budapest et à Hambourg, avec des acteurs néerlandais, français, suisse, allemand et italien, L’Histoire de ma femme est une authentique production européenne qui joue à saute-mouton entre Malte, la France et l’Allemagne (bien qu’étonnamment la montée du nazisme n’y soit même pas évoquée).

    "L’Histoire de ma femme" était en compétition à Cannes en 2021 (c’était l’un des quatre films en lice, avec "The French Dispatch", "France" et "Tromperie", interprétés par Léa Seydoux, malheureusement interdite de Croisette après avoir contracté le Covid). Il en est revenu sans la moindre récompense. Et on comprend volontiers pourquoi à la fin de son interminable projection. Sans doute ce film est-il d’une grande élégance formelle, avec ses costumes si seyants, ses éclairages crépusculaires ; sans doute aussi son message sur le couple est-il d’une étonnante modernité ; mais il est aussi très ennuyeux et aurait pu faire l’économie de ses presque trois heures, au moins deux fois trop longues, pour ramasser son propos dans une durée plus orthodoxe.
    Francois Descols
    Francois Descols

    7 abonnés 57 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 mars 2022
    Les palpitations du cœur d'un couple sur trois heures. Voyage initiatique dans les rapports de ce couple. Film subtil au rythme méditatif cadencé en sept chapitres.
    lpjdrdtv90
    lpjdrdtv90

    7 abonnés 35 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 mars 2022
    Dans son pr"cédent film, Ildiko Enyedo montrait un couple qui se rencontrait dans des r^ves communs. Ici, un homme et une femme se rencontrent sur un malentendu.Au départ, ces deux inconnus mariés une semaine après s'être parlé se découvrent et très vite, la femme semble exercer un pouvoir sur l'homme. Qu'elle l'invite à partager. Mais ça n'est pas sa nature.
    Dès lors, et malgré une réalisation, une photo et une lumière à couper le souffle de beauté, lef ilm (bien qu'inspiré d'un roman hongrois) rappelle la structure de "La Vénus à la fourrure" de Sacher Masoch. La femme domine l'homme en créant doutes et incertitudes sur son amour, sa fidélité en étant totalement insaisissable. Quand il arrive à domine sa nature et entrer dans son jeu, elle revient vers lui mais semble s'en éloigner dès qu'il reprend confiance.
    2h50 de ce jeu-là, c'est beaucoup trop long et c'est bien dommage, car le film ne manque pas de qualités. Léa Seydoux y crée un personnage très fort mais on finit par s'ennuyer assez ferme entre deux réelles trouvailles de mise en scène.
    Christoblog
    Christoblog

    741 abonnés 1 613 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 20 mars 2022
    Comment un film avec autant de qualités sur le papier (une histoire au long cours passionnante tirée de l'oeuvre du Hongrois Milan Fust, des acteurs de haut niveau, une réalisatrice subtile et douée) peut-il au final être aussi décevant ?

    Probablement pour trois raisons principales : un montage calamiteux, un mille-feuilles incohérent dans le pudding européen que semblent être la production et la direction artistique du film (le film est "germano-italo-hongrois"), une longueur totalement inappropriée qui rend le film indigeste (2h49).

    Des les premiers plans, on sent qu'on va s'ennuyer comme jamais : les images s'enchaînent sans unité narrative ou esthétiques (des cachalots, une mer démontée, des bateaux). Au final, le film est un fiasco du début à la fin, trop lent, lourd, mal maîtrisé, parfois vulgaire (je pense à des images de couchers de soleil d'une niaiserie abyssale). Léa Seydoux n'est pas formidable, et l'acteur Gijs Naber est un peu monolithique.

    Enorme déception de la part de la réalisatrice hongroise Ildiko Enyedi, dont le film précédent, Corps et âme, Ors d'or à Berlin, était très beau.
    Pachounette
    Pachounette

    4 abonnés 10 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 17 mars 2022
    La première demi-heure on y croit... c'est très bon. Malheureusement la suite est d'un ennui et d'une lenteur! Ça n'en finit pas. C'est parfois très beau, les acteurs sont bons mais ça ne suffit pas à faire un bon film! Décidément les critiques , dithyrambiques, ne sont pas à la hauteur!
    selenie
    selenie

    5 431 abonnés 6 015 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 mars 2022
    Première chose qui frappe est la reconstitution historique, qui n'est nullement démonstrative, elle est même minimale, presque moderne, presque non datable alors que le récit se situe dans les années 20. Le poids historique est ainsi atténué ce qui accentue par là même la portée universelle du sujet. Et finalement s'ouvre un suspense savamment distillé, car effectivement cette épouse sociable, sensuelle et libre est-elle ou non réellement infidèle ?! Et lui, bien qu'épris et soupçonneux, est-il vraiment amoureux ?! Un homme, une femme, plusieurs possibilités... En prime un duo d'acteurs au diapason, Léa Seydoux à la fois douce et vénéneuse, amoureuse et garce, jouant sur deux tableaux jusqu'au twist final, et Gijs Naber classe et subtil qui n'est pas sans rappeler un certain Mads Mikkelsen. Un très beau et très bon moment.
    Site : Selenie
    velocio
    velocio

    1 163 abonnés 3 025 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 mars 2022
    On pourrait craindre le pire face à ce film de 2 h 49 et très international dans sa production, sa réalisation et sa distribution. Heureusement, la réalisatrice hongroise Ildiko Enyedi a su rendre très digeste ce film sur la jalousie et sur l’importance de la confiance au sein d’un couple. En têtes d’affiche, on trouve Gijs Naber, un comédien néerlandais qu’on connait peu, aux côtés de Léa Seydoux et de Louis Garrel, que, par contre, on connait bien ! Ils sont excellents tous les trois. critique complète sur https://www.critique-film.fr/critique-lhistoire-de-ma-femme/
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