Derniers Avis sur Spinal Tap

Fan de metal, je tombe sur ce film près de 40 ans après sa sortie, et j'ai eu du mal à aller jusqu'au bout tellement je trouve ça inintéressant.
J'ai l'impression que ça a été fait à une époque où les clichés du metal n'étaient pas encore beaucoup caricaturés donc ils ont mis le doigt sur un truc devenu entre temps un peu évident. Hormis cette caricature facile, je ne vois pas d'autres ingrédients d'un bon film.
Décevant, par rapport à sa réputation de film culte, je l'aurais peut être apprécié plus en 1984 ?

spoiler: C’est l’histoire d’un documentaire dans lequel Steel Panther se prendrait au sérieux

- Cette critique contient des spoilers -

Un faux rockumentaire complètement crédible. Ou presque. On suit l'organisation des tournées, le renouvellement des membres du groupe (je viens de vérifier, Lynyrd Skynyrd c'est 18 anciens membres dont 11 morts donc on est pas loin), la perte de popularité et les problèmes d'ego et conflits au sein du groupe (loin du niveau de "Some Kind of Monster" néanmoins).

Ce qui est frustrant c'est que Spinal Tap est riche en punchlines absurdes "these go to eleven" "mime is money" mais leur impact est gâché par la lenteur du rythme et la longueur des gags (5min sur le pain trop petit pour le sandwich). Surtout, les morceaux de Glam métal sont tellement de la daube que malgré le ridicule des paroles (sex farm), les scènes m'ont vraiment emmerdées. Il est également possible que le niveau de crétinerie de tous les membres est exagéré à un point où ce n'est même plus drôle. Je suis néanmoins surpris d'avoir été touché par le final reconciliateur preuve que le réalisateur a réussi à m'attacher aux personnages.

"As long as there’s sex and drugs, I can do without the rock ‘n’ roll"

Un mockumentary classique qui porta ce groupe de rock virtuel au sommet de la pop culture encore présent aujourd'hui. La chute d'un groupe jadis célèbre, une étoile filante du monde de la musique avec toutes ses contradictions et ses parodies d'interviews pas toujours très intelligentes de vrais artistes. Je ne l'avais toujours pas vu mais voilà, presque 40 ans plus tard, ce documenteur est un must.

Spinal Tap, Spinal Tap, Spinal que dire de Tap. C'est assez "charlo" à dire vrai. Et ça tombe bien j'aime bien ça.
C'est donc un faux documentaire sur un groupe de Rock fictif s’appelant Spinal Tap. Le groupe étant composé de gens très sincère mais aussi très puérile. Ils ont envie d'être des Rock star maintenant cela sous entends de devoir faire des compromis.
C'est alors que l'on rentre dans ce bazar, et c'est semer de pépites jonchant le plancher. Je ne suis pas très difficile lorsqu'il s'agit de film burlesque. Malgré tout je pense ne pas me tromper en disant que ce film est unique, super et marrant. Surtout marrant. Une vrai leçon de premier degré pour les acteurs que jouent des rôles d'idiots qui au final en on sous le capot quand il s'agit de dire des choses qui les touchent. Je ne pense pas que ce soit un chef d'oeuvre, seulement c'est un film très surprenant amenant beaucoup de choses avec beaucoup de justesse en fin de compte: Que fait l'essence d'un groupe de musique? D'où proviens le manque de maturité? Pourquoi un groupe de rock en résumé.
Pour être honnête j'ai vue ce film dans des conditions assez peu flatteuse pour le film. J'en reviens tous de même avec beaucoup de rires car c'est très drôle.
Sans oublié que désacraliser les stars en les détournant est selon moi une bonne direction. Car Bohemian Rhaspody, Rocket Man ou même Yesterday (dans un autre genre), ne m'inspire pas la sympathie que j'ai pour cette farce qu'est Spinal Tap.
Et puis c'est con et je n'en demande pas plus.

Un mockumentaire sur un groupe de rock, j’étais forcément client pour Spinal Tap. Le film a par moment les défauts d’un film à sketch. Il est assez inégal. Pour le coup c’est plus au niveau des gags qu’il m’a par moment déçu alors qu’au niveau de l’écriture des personnages la caricature fonctionne parfaitement. On aime le rock et on rit du rock, du côté marketing de la musique qui a du mal à vivre avec l’aspect purement artistique. De son aspect Show Business qui entraîne son lot de parasite. Spinal Tap est une caricature réussie du Rock des 80´s mais qui aurait put être encore plus délirante.

Faux documentaire sur la tournée US d'un groupe de hard rock composé de musiciens très zouzous. Un film ni vraiment drôle, ni vraiment sérieux, à voir au 7ème degré de l'espace et, à part quelques bons passages, c'est pas tout le temps évident ni prenant.

"Spinal tap" est une franche réussite et n'a pas pris une ride. Ce rockumentaire mêle fausses interviews, concerts déjantés qui ne se passent pas forcément comme prévus, et moments plus intimistes d'une vie de groupe de rock. Le tout avec un second degré et un humour de haute volée, et beaucoup plus fin qu'on ne le croit. En tout cas personnellement j'ai beaucoup rigolé, surtout devant certains passages qui m'ont fait pensé à quelques sketches cultes des Inconnus.

"Mais moi j'en ai onze..." C'est bien bête, mais si vous avez l'humour décomplexé c'est bien drôle. Sipnal Tap est un "rockumentary" jeu de mot avec "mockumentary" qui en anglais désigne un faux-documentaire, ici sur le monde du hard-rock). On suit donc un film parodique qui a des allures de documentaire avec interviews et suivi de tournée d'un groupe (faux au moment du tournage, puis avec le succès du film ce groupe est devenu bien réel), et cette forme est déjà bien intéressante car originale parmi les films musicaux. En revanche la caricature du métal et du hard rock est un peu trop sage : les vrais "métalleux" (que cela soit dans les années 70 ou aujourd'hui) sont parfois "pires" que les modèles qu'on voit ici (les chevelures longues et grasses, les shows extravagants sur scène, les costumes à la "one-again", les délires avec les guitares...). Et les interviews avec Rob Reiner (oui, le réalisateur lui-même) sont les moins bons moments de Spinal Tap, mais le reste du film m'a plutôt bien amusée. Entre l'amplificateur Marshall que le guitariste a fait modifier pour qu'il monte jusqu'à un volume de onze, le groupe qui se perd complètement dans les coulisses et ne comprend rien aux indications qu'on leur donne, les décors minuscules ou qui restent fermés sur l'un des membres qui essaie de s'en sortir avant la fin de la musique... C'est un style d'humour très burlesque, simple, mais efficace, un peu comme Wayne's World démontait le monde des ados boutonneux des années 80 et 90, le film Spinal Tap se moque gentiment des hard-rockers, et on rigole avec lui.

Spinal Tap est un film culte mais surhypé car le film manque de peps.
Le film est assez proche d'un documentaire qui montre des péripéties loin d'être incroyables.
Pourtant, le film tire parti d'un casting d'acteurs investis et de personnages attachants.
Mais pour moi, Spinal Tap échoue en partie à cause d'une ambition qui ne va pas assez loin puisque le film reste ultra-sage sans pour autant être comique ou dramatique.
Ainsi, Rob Reiner, formidable metteur en scène au demeurant, reste le cul entre deux chaises mais le plus important c'est que le groupe ait marqué l'histoire !

Spinal Tap est un « mockumentary » plutôt fun.
Malheureusement, je n'ai pas grandi avec cette génération de musiciens, donc je n'ai pas forcément le regard nostalgique sur cette période. Il y a quelques bons gags (les morts absurdes de tous les batteurs du groupe, le concert où le bassiste reste coincé comme un imbécile dans sa chrysalide, les décors achetés en taille miniature, …).
La vision, certes parodique, reste assez juste des groupes de rock des années 70-80.
Il y a une vraie créativité : les chansons de ce faux documentaire ont été composées et écrites juste pour le film.
Il faut admettre que le personnage de Nigel est gratiné.
C'est plutôt drôle. Je peux comprendre que pour certains, ce soit un film culte.

Faux doc sur un faux groupe de rock. C'est assez drôle et surtout super original et à ce jour assez unique encore. La vrai qualité du film est d'avoir su insulfer les gags les plus cons et burlesques dans cette forme réaliste quasi documentaire. Une bonne moquerie aussi des groupes de rock avec leur tournée et réflexions débiles et philosophiques aux questions les plus simples. Bref, drôle plaisant et finalement assez intelligent !

Un excellent film documentaire sur un groupe de heavy metal américain composé de bons chanteurs rebelles .

Ils se prénomment Nigel, David ou Derek et font partie d'un des plus vénérables groupes de rock de l'histoire : "Spinal Tap". Une joyeuse bande issue des années 1960 aux riffs sobres et surtout aux textes si subtils et profonds, notamment au sein de leut album "Renifle le gant". En 1984, Rob Reiner décide de porter leur parcours à l'écran, signant une entrée fracassante dès son premier long-métrage. Le premier rockumentaire de l'histoire est en effet une réussite absolue, et l'on ne compte plus le nombre de fois où l'on y fera référence ; des "Simpsons" à "The Wayne's World" qui n'a jamais caché sa filiation. Dans sa parodie, "Spinal Tap" distille une véracité incontestable sur les groupes de rock et pullule de clins d'oeil que chacun saura reconnaître. Inspiré de bout en bout, le film a également pour point fort un timing parfait, faisant enchaîner des situations littéralement à mourir de rire. Tout y passe : les caprices des artistes en coulisses, leurs concepts farfelus et incompris, tout comme la dure loi du marché. Culte de chez culte !

Parodie de Hardrockeurs assez réaliste pour les années 80. Entre réalismes des groupes de l'époque ( spoiler: déchirures dans le groupe à cause d'une femme,
musiques qui se ressemblent très fortement au fur et à mesure, membres charismatiques,...) et humour léger et subtil, très bon film, bien réalisé !

Un "documenteur" extrêmement drôle, qui reprend intelligemment tous les codes ou clichés autour du rock, du metal ou de la musique. Tout est traité avec précision et humour sans lourdeur.