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    Border
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    3,5
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    141 critiques spectateurs

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    Dkc
    Dkc

    21 abonnés 133 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 10 janvier 2019
    Qui se plaint que le cinéma fantastique ne produise que rarement qq chose d original ? Voir cet ovni suédois ( malheureusement peu distribué) pour changer d avis ! A la frontière en effet de plein de choses. D une relecture de Freaks, où les méchants ne sont pas ceux qu on croit. De l humanité et de l animalité. Des légendes et de la réalité. De la modernité au retour à la nature la plus brute. Sauvage.
    poet75
    poet75

    257 abonnés 703 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 9 janvier 2019
    Dans son impeccable uniforme, la fonctionnaire des douanes Tina pourrait presque passer pour quelqu’un d’ordinaire, s’il n’y avait cependant son visage qui, d’emblée, frappe par son étrangeté et sa laideur. Quand, bientôt, l’on comprend que la douanière repère les contrevenants au moyen de son odorat, la bizarrerie monte d’un cran. C’est en reniflant comme un animal, en effet, qu’elle repère non seulement ce que cachent éventuellement les passagers qu’elles contrôlent mais aussi leurs sentiments ou leurs émotions. Elle n’a pas son pareil pour démasquer, par exemple, un pédophile passant par là en tentant de dissimuler des photos et des vidéos compromettantes. Or, cette femme qui, rentrée chez elle, s’empresse d’aller marcher pieds nus dans la forêt, rencontre un jour un individu qui, physiquement, lui ressemble étonnamment. Il dit s’appeler Vore et ne tarde pas à révéler à Tina son goût immodéré pour les asticots et les vers de terre ! Il les recherche, les collectionne, les élève, non pour aller à la pêche mais pour en faire sa dégustation. Les deux individus se découvrent bientôt d’autres points communs que leur physique et leur attirance pour les larves et les insectes : ils ont tous deux le corps marqué d’une trace laissée par un impact de foudre et se découvrent sexuellement hybrides.
    Hybride, c’est bien le mot pour caractériser un film, on l’a compris, pour le moins singulier. Le réalisateur y explore, à sa manière, la frontière entre l’animalité et l’humanité tout en lorgnant très fort du côté des créatures fantastiques qui hantent les contes scandinaves. Cela donne une curieuse fable composite qui oscille entre le film policier et le film fantastique en passant par la romance de deux êtres monstrueux. À quoi bon tout cela sinon pour stupéfier les spectateurs au moyen de quelques scènes « choc » qui m’ont paru maladroites, embarrassantes et glauques. Le propos du film reste d’ailleurs très imprécis : la misanthropie qui domine lors de certaines séquences laisse place, à d’autres moments, à une sorte de bienveillance naïve. Une fois de plus, il ne suffit pas d’en mettre plein les mirettes pour faire du bon cinéma !
    vincentasc
    vincentasc

    28 abonnés 148 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 9 janvier 2019
    Voilà un film qui rend perplexe.
    Un rythme trop lent et qui s’appesantit sur chaque détail.
    Souvent répétitif.
    Film trop long pour ce que ça raconte (le scénario doit tenir en 60 pages maximum)
    Quelques très bonnes idées parasitées par une volonté (assumée ?) de choquer.
    Yves G.
    Yves G.

    1 309 abonnés 3 310 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 janvier 2019
    "Border" a pour héros deux trolls. S'agit-il d'internautes désobligeants ou de créatures de J.R.R. Tolkien ? Point du tout. Tina et Vore vivent parmi nous dans une modernité qui n'a rien de mythologique ni de dystopique. Adoptée dans son enfance par deux humains, Tina ne savait rien de ses origines jusqu'à l'arrivée de Vore. Lui assume au contraire sa différence et vit volontairement en marge de l'humanité. Le travail de Tina la conduit à enquêter sur des trafics pédophiles auxquels la haine des humains a peut-être conduit Vore à prêter la main.

    Border est un film étonnant. Son réalisateur, un Danois d'origine iranienne, s'était fait connaître avec un premier film projeté à la Berlinale en 2016 mais resté inédit en France. Son second a gagné le prix de la section Un certain regard au dernier festival de Cannes. Il le mérite haut la main tant il est original.

    Comme "La Mouche" de David Cronenberg, "Dans ma peau" de Marina de Van ou "Grave" de Julia Ducournau, Border participe d'un genre qu'on pourrait qualifier d'horreur réaliste. Il s'agit de films d'épouvante qui ne font pas peur, de films fantastiques ancrés dans notre quotidien le plus banal.

    Comme "Grave" - sans doute l'une des meilleures surprises de l'année 2017 - "Border" interroge les frontières de l'humanité et de l'animalité. C'est évidemment ainsi qu'il faut comprendre son titre : "Gräns" en V.O. bizarrement traduit Border en français (pourquoi diable les distributeurs français ont-ils choisi ce titre anglais ?). Comme l'héroïne de Grave, Tina découvre sa différence et, comme elle, s'interroge sur ce qu'elle doit en faire : l'accepter ? la refouler ? La réponse donnée à ces questions existentielles n'est jamais manichéenne. Elle stimule notre intelligence et touche notre cœur. Que demander de plus ?
    traversay1
    traversay1

    3 147 abonnés 4 634 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 janvier 2019
    Border a obtenu le prix Un certain regard au dernier Festival de Cannes. L'intitulé de la récompense va comme un gant à ce film suédois réalisé par l'iranien d'origine, Ali Abbasi. Ce n'est pas tous les jours que l'on découvre un tel long-métrage, situé entre le conte de fées, le fantastique, la légende nordique et le thriller. Et même comédie romantique par certains côtés. Un film atypique qui fait réfléchir aux notions de beauté, de normalité et d'animalité, toutes sérieusement ébranlées pendant pendant plus 100 minutes. Le point d'orgue de Border est la rencontre entre les deux personnages principaux, celle de la bête et la bête, si l'on veut, qui se reniflent, au sens littéral du terme, avant de s'apprivoiser. Une scène autant grotesque que touchante et qui suscite comme réaction un rire franc et massif, de protection peut-être. Mais ce n'est que le début d'une histoire qui va prendre un tour plutôt bizarre. Dans le même temps, une intrigue se noue autour d'une affaire de pédophilie, assez glauque, et même si celle-ci se rattache ensuite au récit central, elle convainc beaucoup moins de son intérêt et dessert nettement le film. En revanche, toutes les moments situés en pleine nature, parfois au contact des animaux, séduisent par leur caractère élégiaque. Avec l'interprétation hors normes d'Eva Melander, Border a le grand mérite de sortir des sentiers battus et d'assumer sa différence, capable de provoquer des sentiments aussi éloignés que l'émotion et le dégoût. Un certain regard sur l'humain, c'est bien de cela qu'il s'agit.
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 190 abonnés 4 004 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 mai 2018
    Pour son second long-métrage Ali Abbasi adapte « Border », une nouvelle de John Ajvide Lindqvist. « Gräns », son titre original, raconte l’histoire de Tina, une femme difforme atteinte d’une modification de chromosomes à la naissance. Hormis les animaux, Tina attise les craintes. Elle travaille aux douanes et possède la faculté de ressentir la honte et la culpabilité chez les gens. Lors d’un contrôle, elle va rencontrer Vore, une personne comme elle. L’attirance est un fait et ils vont construire ensemble une relation qui ouvrira leur moi-profond. Le film commence comme un drame sur la différence. Très vite « Border » prend une tournure fantastique dans le monde des trolls et où les queues poussent la nuit. Prix Un Certain Regard à Cannes 2018, Nous ne raconterons pas ce poème déroutant et parfois terrorisant du fait d’une bande originale qui accentue toutes les tensions, mais sachez qu’il vous sera impossible de sortir indemne de la séance.
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