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    Cassandro the exotico !
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    5 critiques spectateurs

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    velocio
    velocio

    1 163 abonnés 3 025 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 1 décembre 2018
    Très populaire au Mexique, le catch a toujours été un mélange de sport et de "théâtre". Sport, car il demande une condition physique impeccable, parce que le plupart cde ceux qui le pratique vienne d'un véritable sport, en particulier de la lutte. "Théâtre" car les combats sont quasiment répétés à l'entrainement. Ici, Marie Laugier, réalisatrice française de documentaires, établie aux Etas-Unis depuis 20 ans, s'intéresse à un catcheur mexicain gay d'une cinquantaine d'années, cassé de partout, arrivant sur le ring avec des tenues totalement extravagantes. Le film est court (73 minutes) et peut intéresser par son aspect sociologique.
    LeMagduCiné
    LeMagduCiné

    60 abonnés 626 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 janvier 2019
    Cassandro the exotico ! vous mettra KO par tant de tendresse et d'humanité contenues en son personnage. Immense catcheur mexicain, Cassandro a su s'imposer avec ses propres codes dans un milieu machiste. Le documentaire réalisé par Marie Losier sur sa belle personne, donne une envie folle de le rencontrer et d'entendre de vive voix toute cette force dont il fait preuve constamment pour remonter sur le ring et être lui même. Malgré les blessures, il rayonne.
    Yves G.
    Yves G.

    1 278 abonnés 3 289 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 janvier 2019
    Au Mexique, la "Lucha libre" est un sport national. Les catcheurs combattent masqués. Les "Exoticos" ont le visage découvert et, pour tourner en ridicule les homosexuels, se travestissent. Retournant à leur profit ce travestissement ridicule, quelques homosexuels sont devenus célèbres. Parmi eux Saul Armendariz, alias Cassandro. Il pratique la "Lucha libre" depuis son enfance. Il a été trois fois champion du monde. Mais à quarante ans passés, son corps le rattrape.

    La documentariste française Marie Losier est allée filmer à la frontière mexicaine une star déchue. La vie de Cassandro a été rude. Son orientation sexuelle l'a coupé de sa famille. Son métier a détruit son corps, couturé de cicatrices. Il a longtemps été dépendant à l'alcool et à la drogue. Sa carrière ne l'a pas vraiment enrichi et il habite une maison sans âme dans la banlieue de Ciudad Juárez.

    Cassandro est un personnage attachant. On est bluffé par l'agilité qu'il déploie sur le ring dans des combats dont on ne sait très bien s'il s'agit d'affrontements sans concession ou de chorégraphies soigneusement préparées. On passe autant sinon plus de temps entre les cordes qu'à le voir longuement se préparer, se maquiller, se parfumer, revêtir des tenues chatoyantes. Il y a dans le catch une théâtralité, un érotisme gay qu'on découvre à travers les yeux de Cassandro : des hommes musclés et huilés, en lycra, avec des masques, s'entrelaçant dans des postures suggestives... "O la la !"

    Mais c'est surtout le destin de cet homme à la sensibilité à fleur de peau qui nous touche. On comprend sans peine que la documentariste s'y soit attachée, dont l'empathie avec son sujet est communicative. Avec elle, on l'écoute se confier sur sa vie passée. Avec elle, on le suit dans sa vie quotidienne, solitaire et humble, ponctuée de mille et un petits rituels. Avec elle, on attend l'inéluctable : la énième blessure qui tiendra Cassandro définitivement éloigné du ring, voire qui le tuera pour de bon. Car on se doute qu'en dépit de ses promesses, ce lutteur né ne quittera jamais le ring de son plein gré.
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 169 abonnés 3 967 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 mai 2018
    Maquillage sur le visage, huile sur le corps, costume coloré, acclamations au loin, tout le monde attend Cassandro, le roi des Exoticos. Au Mexique, Saúl Cassandro fait le succès des catcheurs drag queen. Caméra 16 millimètres à la main, la réalisatrice française Marie Losier dresse le portrait de celui qu’on surnomme le Libérace de la Lucha Libre. Tout n’a pas été simple pour ce bonhomme au cœur tendre. Rejeté depuis l’enfance et abusé sexuellement par des membres de sa famille, Cassandro a désormais plusieurs titres de champions du monde, 26 ans de carrière derrière lui et presque autant de fractures. « Cassandro, the exotico » montre qu’on peut faire du sport de brute épaisse et être glamour à la fois. En le suivant dans son quotidien, la réalisatrice saisie le spectateur par une sensibilité presque parentale. Entre admiration et empathie, « Cassandro, the exotico » est un manifeste pour le sport et l’art.
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    F. L
    F. L

    1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 24 novembre 2018
    Un portrait poétique et poignant d’un super héros acidulé. La réalisatrice signe à nouveau un documentaire intime, touchant et décalé. Must see.
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