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    The Last Black Man in San Francisco
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    3,2
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    9 critiques spectateurs

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    Gentilbordelais
    Gentilbordelais

    267 abonnés 2 805 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 30 juillet 2021
    Pour son 1er long métrage, J. Talbot réalise brillamment cette chronique où effets visuels étudiés, belle lumière subliment alors les prises de vues de San Fransisco. Avec une certaine naïveté, un aspect farfelu, il émane des sentiments sincères de ces personnages et un air de nostalgie evident. Malheureusement, le récit insuffisamment étoffé pour la durée de 2h, se disperse, s'égare avec des scènes hors sujet et sans enjeu. Au risque de perdre l'intérêt du film et de trouver le temps long.
    FaRem
    FaRem

    7 444 abonnés 8 831 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 7 septembre 2019
    Le film est basé sur l'histoire vraie de Jimmie Fails qui joue son propre rôle et qui a coécrit le scénario avec Joe Talbot, le réalisateur. Avec ce film, ils mettent en avant leur amour pour cette ville qui est en plein changement, ce qui n'est pas forcément pour leur plaire. Le grand-père de Jimmie a construit une maison dans le style victorien, mais son père l'a malheureusement perdue dans les années 90. Jimmie et son ami Mont s’arrêtent de temps en temps pour la retoucher et la maintenir en état, au grand dam des occupants actuels. Lorsque ces derniers laissent la maison sans occupants, Jimmie et Mont s'y installent. Le film tourne autour de ces deux gars, de leur amitié et de la maison, mais l'histoire s'éparpille parfois sans raison et un peu trop souvent. Même si tout finit par avoir du sens, il y a pas mal de passages trop longs et inutiles sur le moment comme lors de ces scènes avec cette bande qui passe son temps à traîner. Le sujet de base pouvait être intéressant, mais le film tel qu'il est ne m'a pas du tout intéressé. J'ai vraiment l'impression d'être passé à côté du film. Je l'ai trouvé assez plat et vide en terme d'émotion. C'est un peu à l'image de ce duo qui ne dégage rien alors qu'ils sont très amis. Danny Glover est plutôt attachant même s'il n’apparaît pas souvent et il y a quelques rares jolies scènes comme celle où quelqu'un chante la chanson "San Francisco", mais sur deux heures, c'est bien trop peu. Je ne mets pas une plus mauvaise note, car je pense que ce n’est simplement pas un film à mon gout, mais je me suis quand même vachement ennuyé.
    Jorik V
    Jorik V

    1 200 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 juillet 2019
    Lorsque le film débute, notamment lors de ses dix premières minutes inaugurales, on sait que l’on va assister à quelque chose de visuellement très beau. Dès la première séquence, qui voit une petite fille noire fixer avec incrédulité un homme engoncé dans une combinaison antiatomique en train de nettoyer le front de mer de son quartier, il règne un parfum de poésie et d’originalité qui ne se démentira pas durant les deux heures du long-métrage. Joe Talbot, dont c’est le premier film, instaure sa patte d’auteur en quelques plans magnifiques. Entre plans-séquence aériens, travellings méticuleux, superbes vues sur San Francisco et la très belle partition d’Emile Mosseri qui n’est pas sans rappeler celle de Philip Glass pour « The Hours », on est conquis et on se délecte de voir quelque chose de beau et de différent. Surtout que la fluidité de la mise en scène et le travail sur chacun des plans ne sont en rien ostentatoires mais nourrissent la poésie du récit.



    De poésie (et d’art même avec le théâtre également), il en sera fortement question dans « The last black man in San Francisco »). Il s’en dégage constamment des élans au travers de plans merveilleux ou de certaines séquences aux envolées lyriques d’une puissance rare comme lorsque cet itinérant entonne le mythique « San Francisco » de Scott McKenzie à cappella. Si le film se rêve en fresque sociale sur la gentrification de la ville et la séparation toujours prégnante entre noirs et blancs, le message est parfois un peu sibyllin et on y voit surtout une déclaration d’amour à cette légendaire cité californienne, et surtout à ses coins moins touristiques et donc moins connus et moins montrés au cinéma tels que les collines de Twin Peaks ou le quartier de Filmore. En revanche, on aurait aimé que cette poésie nous emporte tout au long du film, comme elle le fait dans les premières séquences. Or elle nous parvient par bribes, en pointillés, certaines parties plus faibles nous plongeant dans une certaine torpeur.



    En effet, il y a un peu trop de non-dits dans la caractérisation des personnages et dans leurs motivations qui nous font parfois un peu décrocher, et la durée du film assortie à des scènes parfois répétitives et/ou inutiles lui sont préjudiciables. C’est dommage car « The last black man in San Francisco » avait tout pour devenir la petite pépite culte en plus de révéler un auteur doué et un réalisateur à la patte singulière. Et comme souvent, si certaines scènes à caractère onirique ou iconoclaste fonctionnent (comme cet homme nu à l’arrêt de bus), d’autres beaucoup moins (la scène de théâtre qui dénote et sonne faux). Et l’émotion est parfois bizarrement contenue alors qu’elle devrait exploser. Ces menus défauts empêchent peut-être le film d’être la perle qu’il aurait pu être mais ne lui enlèvent en rien le fait d’être admirablement différent et sporadiquement envoûtant. Rien que par le pouvoir de ces belles images enchanteresses.


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    John Henry
    John Henry

    99 abonnés 705 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 décembre 2019
    Il y a une vraie poésie, un vrai sens du rythme et du cadrage (on dirait parfois de labande dessinée tant chaque plan semble réfléchi), une palette de couleurs, il y a un vrai travail esthétique et ça se voit également dans le jeu des acteurs, troublant, presque cartoon parfois, avec ces visages marquants, mais au fond, on la sent, cette rage, cette révolte, cette soif de justice qui ébranle tout le film, cette volonté d'exploser les murs et de détruire les chaines qui retiennent les personnages à la périphérie de leur vie et deleurs rêves. Beau et troublant.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 18 avril 2020
    Last Black Man in San Francisco est une perle, un bijou d'humanisme inespéré perdu au milieu d'un océan pollué de productions gentilles. La beauté de cette non-histoire, pudique, puissante, retenue, ne se révèle qu'à la condition d'un visionnage vierge de toute attente. A24 tape fort semaine après semaine.
    Isaac L
    Isaac L

    5 abonnés 110 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 décembre 2021
    J'ai bien aimé The Last Black Man in San Francisco, même si j'en attendais un peu plus.
    Pour une première réalisation, Joe Talbot fait un excellent travail : sa mise en scène est créative et fluide, c'est très bien filmé. La photographie est sublime, ce qui nous donne de très beaux plans. La ville de San Francisco est parfaitement mise en valeur, ça m'a donné envie de la visiter un jour. Les deux acteurs principaux sont touchants et sincères, il apportent beaucoup d'émotion au film, de même que leur amitié. The Last Black Man in San Francisco est aussi un film sur la mutation des villes et de la société, et donc par conséquent, des Hommes aussi, c'est donc très intéressant. Petit défaut, je trouve que le film s'éparpille un peu de temps en temps et ne se concentre pas toujours sur l'essentiel de son scénario, à savoir, la rénovation de la maison.
    JCADAM
    JCADAM

    3 abonnés 366 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 14 février 2022
    Film visuellement très réussi, avec des photos sublimes, on se croirait presque dans une bande dessiné. Concernant l'histoire en elle même, je l'ai trouvé un peu ennuyante dû à sa lenteur. Toutefois le thème sur la gentrification est bien abordé, même si il passe au second plan par rapport au visuel du film qui prends le dessus, c'est dommage... les autres points que j'ai apprécié sont le réalisme la touche poétique et la construction dramatique du scénario.
    Chilly M
    Chilly M

    33 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 mai 2022
    The last black man in San Francisco, premier film de Joe Talbot est une ode à l'amitié et à l'écologie avec des plans ingénieux et une performance remarquable des acteurs.
    Jerome B.
    Jerome B.

    7 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 août 2021
    Ambiance arty-décalée pour un film délivrant un rythme et une narration inattendus. L'évolution de SF, sa gentrification, y est dépeinte en filigrane. Film d'un intérêt très relatif en ce qui me concerne. La photographie est belle.
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