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    La Zone d'intérêt
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    Glacealhuitre
    Glacealhuitre

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    1,0
    Publiée le 9 février 2024
    Portrait d'une famille de nazis avec des problèmes de nazis

    Je n'ai jamais ressenti ça en regardant un autre film. J'y suis allé avec un certain à priori après avoir lu le synopsis où on décrit un couple qui "s'efforce" de bâtir un nid confortable au pieds des murs d'un camp de concentration. "S'efforce", oui.

    J'ai quand même laissé sa chance au film, le début m'a séduit, contrastant lorsqu'on sait ce qui se passe à Auschwitz, la femme du directeur est détestable dès les premières minutes, elle paraît complexe, on ne sait pas si elle a conscience de ce qui lui permet de profiter de ses petits plaisirs mais on peut penser que oui, quant aux images, elles sont colorées dans un premier temps, elles rappellent la famille idéale américaine dans les années 60 que l'on a l'habitude de voir, version nazi, bref c'est intéressant une vingtaine de minutes, pas plus.

    Ensuite le ton du film se grise, on suit les succès de l'un dans sa quête de l'amélioration du "rendement" d'Auschwitz, la fierté de l'autre de montrer son beau jardin. Tout ça entrecoupés de gros plans de fleurs, d'une intrigue parallèle incompréhensiblement filmée avec un effet caméra thermique dont l'idée pourtant intéressante est essorée jusqu'à ce que plus personne ne puisse utiliser l'idée pendant un siècle, et enfin des coupures d'images avec des synthés censés être déstabilisants. Bref, de l'art experimental à côté de l'atrocité que l'on montre timidement, c'est ce qui m'a le plus dérangé dans le film.

    Puis, petit à petit, les personnages que je déteste tous sans exception perdent pied. Je suis à ce moment là partagé entre le sadisme de voir leur petit monde s'écrouler et l'exaspération du temps que l'on passe à documenter leurs malheurs. Mais très vite c'est l'exaspération qui l'emporte. D'abord la mère de la femme qui leur rend visite et qui s'en va après avoir passé une journée avec la famille parce qu'avoir un beau jardin, c'est bien, mais à côté d'Auschwitz c'est moins bien, ce qui devrait être le titre du film. Le mari qui est déçu que sa femme tienne plus à la maison et son jardin qu'à lui spoiler: lorsqu'il lui annonce avoir une promotion et qu'elle lui dit qu'elle ne le suivra pas
    . Et les enfants qui développent des comportements anormaux à cause de ce qui se passe derrière les rose et les dahlias. Les malheurs de cette famille durent les 2/3 du film. L'objet de celui-ci n'est évidemment pas de dire que les nazis aussi ont des problèmes, qu'ils ont des petits rhumes chaque hiver et des factures à payer comme tout le monde, c'est certain, mais je ne comprends pas l'effet escompté en insistant autant sur leurs malheurs. Ensuite vient un plan grossier dans la fameuse verrière avec ses superbes plantes, une allégorie qui fait doublon avec la maison et le beau jardin, l'allégorie de la bulle d'oxygène à côté de l'enfer. Le ponpon, un des enfants à tendance psychopathe qui enferme son frère dans cette serre et qui le condamne, comme il nous condamne nous, à regarder les fumées qui sortent des cheminées et qui opacifient le ciel à travers les vitres. Tout ça est censé faire réfléchir, ça ne marche pas.

    Ensuite une réunion de nazis sans réel intérêt. Puis le directeur devenu sur-directeur est pris de nausées, parce qu'il est stressé ou parce qu'il a des remords (bizarre dans les deux cas). Sans transition, un plan très mal filmé qu'on croirait avoir été filmé à l'iphone et rajouté à la dernière minute de l'extérieur d'un four qui fait maintenant partie du musée. La séquence finale qui était nécessaire et qui est réussie malgré tout montre l'intérieur du musée et enfin l'attrocité. Cette séquence est effectivement remplie d'émotion et fait enfin du sens à ce film.

    Le début et la fin sont intéressants et auraient mérités d'être mis bout à bout. Le centre du film est quand à lui pollué de superflus et de tâtonnements artistiques qui n'ont je trouve pas leur place avec des sujets qui demande autant d'aplomb que celui-ci. Concernant les émotions que j'ai pu ressentir comme la haine profonde et viscérale des personnages, montée de façon totalement artificielle avec comme seul appui les atrocités que l'on nous laisse de façon paresseuse aller chercher dans nos souvenirs (encore faut il avoir été sensibilisé et informé sur le sujet avant de voir le film sinon on est garanti de ne rien en tirer), je ne suis pas fan du tout.

    Dans l'ensemble jai trouvé le film déplacé. On ressent la volonté de créer artificiellement des images fortes qui sont ensuite assemblées de façon chaotique et dissidente. Certaines mécaniques fonctionnent, toujours au détriment du fond. Plus les personnages sont détestables, plus ils sont vides. Je ne comprends pas comment on peut faire d'une si bonne idée un film aussi médiocre.
    Julien Rieunier
    Julien Rieunier

    1 critique Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 6 février 2024
    Le parti pris artistique de suggérer l'horreur des camps sans jamais aborder le sujet de fond a provoqué chez moi un ennui total. S'entêter à ce point à rendre les dialogues sans le moindre intérêt ni aucune saveur m'a donné l'impression qu'on se moquait de moi. Le scénario consiste à ne rien montrer, ne rien raconter, les plan immobiles s'enchaînent inlassablement offrant au spectateur des scènes désespérément banales. Bref, la seule chose qu'on apprend avec ce film, c'est comment perdre 1h45
    Baatoou
    Baatoou

    4 abonnés 59 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 1 février 2024
    Sandra Huller enchaîne les bonnes performances après Anatomie d'une chute avec ce film et cette famille allemande évoluant "normalement" aux pieds du plus célèbre camp d'extermination nazi. Le film nous montre le quotidien de cette famille, avec ses tracats, ses rires, ses instants de vie qui pourraient sembler ennuyants si la bande son du film ne venait pas nous livrer l'horreur de ce qu'il se passe à quelques mètres. Aucun visuel horrifique n'est montré quant à la situation des juifs, seuls leurs cris, le bruit des fours et des wagons, ainsi que les coups de feu laissent notre cerveau se faire une idée du massacre. Le choc de ce qu'il se passe à l'écran et de ce que l'on entend fonctionne très bien. Autre bonne idée de réalisation avec les scènes en caméra thermique filmant la jeune polonaise de nuit. Un peu déçu par la fin de mon côté que je trouve un peu bâclée et moins intéressante lorsque l'on s'attarde sur les soldats en uniforme qui nous font perdre le côté "vie du quotidien", mais sinon j'ai passé un très bon moment !
    Nicolas L.
    Nicolas L.

    5 abonnés 20 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 25 février 2024
    Je n'aime pas intellectualiser la vie de ces monstres. En rendant trop subtile la mise en exergue avec l'horreur du camp, cela rend presque enviable leur vie. ça me choque. C'était bien de montrer cette réalité de leur quotidien, mais il ne faut jamais oublier de montrer aussi leur vrai visage, c'est un jeu très dangereux.
    Marcel
    Marcel

    3 abonnés 26 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 janvier 2024
    glaçant quand on sait ce qui se passe derrière le mur, et l'indifférence apparente de cette famille qui au fond vit le drame inconsciemment ou non dans ces tripes mais sans dédouane par un syllogisme qui exclue toute conscience par simple obéissance . Mais n'est ce pas un drame universel et intemporel jouer avec maestria par des acteurs et une mise en scène hors pair.
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 226 abonnés 4 034 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 février 2024
    En adaptant le roman de Martin Amis, Jonathan Glazer nous plonge indirectement dans la Seconde Guerre mondiale avec "La zone d'intérêt". Nous suivons la vie idyllique de Rudolf Höss, commandant d'Auschwitz, de ses enfants et surtout de sa femme Hedwig qui entretiennent leur maison et leur magnifique jardin. Mais c'est en hors champs que tout se déroule. Des murs barbelés, une botte en sang, de la fumée et des cendres, des cris, des détonations... La famille Höss vit à côté du camp de concentration. Alors que la pire atrocité est en train d'écrire l'Histoire, cette vie heureuse apparaît comme inhumaine. Un film qui trouble, met mal à l'aise et nous questionne sur notre propre indifférence.
    Christoblog
    Christoblog

    760 abonnés 1 628 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 6 février 2024
    La zone d'intérêt (c'est le nom que les nazis donnaient à la région d'Auschwitz) est d'abord un roman de Martin Amis, qui est aussi salace que le film de Glazer est froid.

    Dans les deux cas, et bien que les personnages et les péripéties soient totalement différentes, il s'agit d'exposer la vie quotidienne de quidams nazis à proximité immédiate du camp d'extermination : dans le roman, ce sont surtout des coucheries de subalternes, dans le film il s'agit de la vie familiale et bourgeoise du chef du camp.

    La zone d'intérêt ne manque pas ... d'intérêt. On est pétrifié, il faut l'avouer, par l'effroyable bande-son qui plaque un voile d'horreur auditive sur les images édéniques qui nous sont montrées. On est au début intrigué par le dispositif imaginé, les inserts curieux (la caméra infrarouge par exemple), les détails macabres parsemés ici et là (les os dans la rivière, les vêtements) et globalement l'ensemble des partis-pris de mise en scène (des plans très larges, un peu comme si le film était un assemblage de caméras de surveillance placées dans et autour de la maison).

    L'effet de sidération m'a toutefois lassé : il ne se passe finalement pas grand-chose durant cette 1h45. A la façon d'une oeuvre d'art contemporain dans un musée, vous ne perdrez pratiquement rien si vous ne voyez que la première heure, ou la dernière. Quant à l'escapade berlinoise, je trouve qu'elle fait chuter la tension que la proximité du camp parvient à installer dans la première partie. A force de filmer le creux pour tenter de faire deviner le plein, et de filmer banalement la banalité du mal, on peut légitimement se demander si le réalisateur ne rate pas sa cible. La comparaison naturelle avec Le fils de Saul, qui se coltinait le défi frontal d'introduire une caméra dans un camp n'est pas à mon sens à l'avantage de Glazer.

    Pour synthétiser, je dirais que La zone d'intérêt est un film important, mais que son concept écrasant le rend peu aimable, et disons-le, relativement ennuyeux. On a d'ailleurs l'impression que Glazer, au milieu de son film, a besoin de recentrer lui-même son projet en lui donnant un peu de sens à travers un poème, comme si la simple juxtaposition quasi-surréaliste qu'il proposait jusqu'à présent ne lui semblait plus satisfaisante, ou trop ambigüe. De la même façon, le coup d'oeil final de Höss aux employés contemporains résonne un peu comme un aveu d'impuissance : ce que le cinéaste a échoué à faire par la grâce de son art (honorer les victimes, faire ressentir viscéralement l'horreur), il le confie à un ultime effet maladroit qui sonne comme un repentir.
    Gentilbordelais
    Gentilbordelais

    286 abonnés 2 842 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 mai 2024
    L'essentiel de l'hypocrisie est matérialisé par ce mur de 3m50, surélevé de barbelés et, de part et d'autre, deux mondes qui ne se rencontrent pas. L'effroi absolu se déroule toujours au second plan, qu'il soit visuel ou sonore et de front, ceux qui profitent avec une perfidie glaçante du malheur ambiant ou dans le déroulement des opérations stratégiques. Un traitement singulier provoquant un sentiment de malaise permanent, appuyé par une mise en scène extrêmement étudiée. Ce drame manque toutefois d'un final pleinement abouti.
    Joce2012
    Joce2012

    184 abonnés 523 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 février 2024
    Ce film est terrible et montre de quoi l'être humain est capable, l'atmosphère est lourde, par contre certaines choses sont incompréhensibles
    Tumtumtree
    Tumtumtree

    153 abonnés 514 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 14 février 2024
    Tout a été dit du dispositif retenu par Jonathan Glaser pour évoquer la Shoah : poser sa caméra juste à côté du camp d'Auschwitz et ausculter le quotidien de son directeur et de sa famille. Le tout en une mise en scène glaciale et somptueuse à la fois, où le son joue un rôle absolument déterminant. Le pari est réussi puisqu'on en sort hanté par l'horreur, avec cet inconfort de s'être trouvé un temps si familier des criminels.
    La ligne directrice est donc ce quotidien familial. On se demande un temps si l'épouse et les enfants se rendent vraiment compte du travail de leur mari et père, spoiler: mais l'on est vite au fait, puisque les cris et l'odeur (de la chair brûlée) sont clairement évoqués et gagnent tous les alentours
    . Jonathan Glaser accorde une attention particulière aux effets de l'horreur sur les enfants, qui cauchemardent et ont des comportements irrationnels. Il montre aussi très bien le vol systématique que supposait la Shoah, puisque tous les biens des juifs sont systématiquement accaparés. Le refus de l'atrocité est esquissé spoiler: par une invitée qui, après une nuit blanche à comprendre ce qui se passe, s'enfuit discrètement.
    . La machine de mort nazie est montrée comme telle, une industrie avec ses cadres, ses objectifs, ses rendements. Nos personnages principaux sont des carriéristes consciencieux qui sont heureux de recevoir une promotion, même si (surtout si) elle consiste à aller davantage tuer ailleurs.
    La souffrance et la mort des suppliciés donnent lieu pour leur part à des séquences et plans totalement abstraits qui ponctuent le récit, tels les cauchemars des enfants, des plans fixes sur des fleurs et plus encore spoiler: l'extraordinaire séquence finale où une déambulation dans un escalier se mue en visite de l'actuel musée d'Auschwitz comme pour signifier que les actes au présent de ces tortionnaires deviendront un morceau d'Histoire ignoble, et parmi les plus célèbres, dans le futur.
    Et puis le son évidemment, omniprésent, de sorte qu'à chaque instant du film on tend l'oreille pour percevoir une exécution, une torture, un massacre.
    La Zone d'intérêt est donc assurément un grand film, qui mérite son succès critique et public. Mais il n'évite pas les plans et fragments attendus spoiler: comme les arrière-plans de cheminées fumantes, les cendres déversées dans la rivière, les réunions pour concevoir de nouveaux fours crématoires, et même une curieuse évocation de la douche
    . Tout est fait pour que le bonheur et la beauté dans lesquels vit cette famille constituent un contraste abject avec les atrocités voisines. De plus, occulter systématiquement les victimes pour se concentrer sur les bourreaux inverse la perception de ce que fut vraiment la Shoah. De même que la Liste de Schindler n'est pas un film sur la Shoah car celle-ci est l'histoire de 6 millions de juifs qui meurent et pas celle de 2000 qui survivent, de même, La Zone d'intérêt n'est pas exactement l'histoire d'un massacre de masse : c'est une traduction artistique de l'à-côté. De ce fait, Le fils de Saul de Laszlo Nemes reste sans doute le meilleur film de fiction sur la Shoah, et l'on ne peut que conseiller de le voir ou le revoir.
    bobmorane63
    bobmorane63

    162 abonnés 1 911 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 mars 2024
    Voilà un film qui peut lever le débat sur les alentours des camps de concentrations habité par les Allemands qui vivent en famille, une vie normale ou les officiers , leurs femmes, élèvent leurs enfants , jardinent, cultivent, entretiennent leurs maisons et pourtant, des Juifs sont prisonniers à côté. Le cinéaste Jonathan Glazer signe un long métrage alerte ou il nous dit de ne sûrement pas l'aimer mais de nous interroger. La qualité de ce film, c'est qu'on voit aucune horreur devant l'écran, juste les bruits et l'Oscar 2024 du meilleur son d'ici est amplement mérité. Les comédiens Allemands, Sandra Huller en tête, sont remarquables dans leurs personnages qui jouent normalement mais en particuliers détestables. Cette œuvre m'a secoué, on en sort avec un malaise profond.
    tupper
    tupper

    122 abonnés 1 327 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 5 février 2024
    Un film majeur sur la forme comme sur le fond. Sur la forme l’expérience sensorielle est choquante et glaçante dès le générique de début. La réalisation est froide et ciselée. Elle rend d’autant plus troublante l’observation du quotidien d’une famille allemande dont l’horreur naît justement de sa banalité, de son cynisme et de son détachement vis à vis de l’extermination qui se déroule sous ses fenêtres. Des voiles aux fenêtres, des murs d’enceinte habillés de végétation semblent suffire à les isolés l’horreur. Le bruit de la machine de mort, des coups de feu et des cris sont pour eux comme un fond sonore qu’on entend plus. C’est encore plus choquant et révoltant de faire face à cette indifférence que de voir les crimes eux mêmes.
    ATON2512
    ATON2512

    53 abonnés 1 111 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 février 2024
    De Jonathan Glazer (2024).
    Passe t'on à côté de l'essentiel ? Telle est la question de ce film que est censé suggérer l'horreur sans la montrer.
    Premier intérêt du film réside en son titre. En effet, cela m'a forcé à un peu de documentation pour apprendre que tous les camps d'extermination étaient 'protégés' des regards par une zone géographique de plusieurs dizaines de km2 autour des camps. Soit ! Avec en plus attenant au camp (dans le film il s'agit du camps d'’Auschwitz), un quartier propret avec des maison aux jardins bien entretenus pour héberger les responsables et commandants du camp. Vous avez le décor complet si en plus en toile de fond on devine (plus qu'on ne voit) la cheminées des crématoires, les fumées ...
    Les bruits ensuite sont omniprésents pour sans rien montrer les horreurs qui se déroulent de l'autre côté du mur !
    Sur ce point de vue, le film est une réussite car il met en opposition l'horreur de l'enfer et une certaine idée d'un paradis stylisé et idéalisé destiné aux grands pontes de la solution finale.
    Pour le reste , le film ne fait que survoler son objectif . Il décrit qu'en surface une famille allemande sans disséquer sa responsabilité et son implication dans ce qui sera l'une des pires tragédies humaines du vingtième siècle.
    Il n'ya peut être que la mère du commandant qui semble à un moment du film se rendre compte que l'ascension sociale de son fils chéri repose sur un assassinat de masse. C'est peut être l'une des scènes la plus importante du film avec en toile de fond le bruit assourdissant d'une cheminée qui dans la nuit crache sa fumée !
    Si ce n'est une vision idyllique d'une famille allemande des plus coupables , rien n'est détaillé, disséqué et analysé. A en croire le film , on a presque l'impression que la famille vit dans un paradis sans jamais se rendre compte de ce qui se passe de l'autre côté du mur ? Enfin, le film ne pose aucune question sur cette lente dérive qui a pû permettre à une partie de la société , certes alléchée par un espoir de rapide ascension sociale sinon d'accepter , du moins coupable ment d'accompagner cette horreur concentrationnaire !
    Avec Christian Friedel, Sandra Hüller, Johann Karthaus
    Kana57
    Kana57

    34 abonnés 903 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 16 mai 2024
    Vu La Zone D'intérêt Film narcoléptique, ou il ne se passe mais absolument rien. Néanmoins sa restitue bien cette froideur, Qu'on les Caméras de Filmer presque détaché de se qu'il peut se passer devant le Champ. Dommage cependant que se soit long et chiant ⭐️⭐️
    Pierre L.
    Pierre L.

    20 abonnés 80 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 février 2024
    Pas mal mais rien de plus. Pour les ignares, il apprend qu il y avait,bien sûr, côtoyant les camps, des décérébrés qui agissaient mécaniquement dans l indifférence et l abjection.Mais Shoah l avait déjà montré . D autres conflits ont confirmé ces situations ( Ex. yougoslavie, les Tutsis). Ce film n apporte rien. Il ne décrit pas ou très peu les conflits intérieurs. On n y voit pas non plus la montée dans l engagement abject.Pour moi, il ne véhicule aucun message nouveau.Pas enthousiasmé. Pourquoi toutes ces récompenses ?..
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