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    Duel au soleil
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    Julien D
    Julien D

    1 137 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 24 mars 2015
    Après le succès phénoménal d’Autant en emporte le vent, le producteur David Selznick voulut remettre le couvert dans le genre du mélodrame sur fond de western. Sûr de lui, il l’hésita pas à en reproduire les erreurs : Trois réalisateurs se sont succédé pour son précédent film, se sont cette fois pas moins de sept cinéastes qui durent se partager la réalisation du film. En plus d’exploser le budget initial, le résultat s’en ressent également sur la qualité du film puisque, d’un passage à l’autre, la mise en scène est à ce point différente que l’ensemble donne l’impression d’une succession de vignettes illustrant un même scénario. De fait, certains plans sont d’une grande beauté à tel point qu’il devient frustrant de savoir s’ils sont signés par Vidor ou un autre. Le scénario de Duel eu Soleil a lui aussi les mêmes défauts qu’Autant en Emporte le Vent, à savoir une misogynie et un racisme latents qui rendent certains dialogues imbuvables, ainsi que des longueurs qui plombent le romantisme au sein de ce triangle amoureux. Le charme de Jennifer Jones, la femme et égérie du producteur, serait le principal intérêt du film si elle ne surjouait pas à ce point. C’est donc la sensualité des scènes d’amour qui peut se prétendre comme le meilleur argument au modernisme de ce western ultra-romancé.
    mazou31
    mazou31

    83 abonnés 1 267 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 mars 2015
    Plus un opéra qu’un western. Cela se passe dans l’Ouest certes mais l’histoire excellemment montée, la tragédie, l’outrance, la puissance dépassent le genre. Un opéra baroque, une histoire d’amour fou et de passion exacerbée, une histoire d’amour et de mort. Un regard hâtif et irréfléchi peut faire dire que King Vidor en fait un peu trop mais justement la beauté et le génie de ce film sont dans la démesure de la passion, dans le jeu amour-haine, dans la sensualité époustouflante (pour être poli) de l’héroïne. Ajoutons des décors fantastiques, un traitement photographique flamboyant, des cadrages de grand maître et pour finir, l’interprétation intelligemment surjouée de tous avec le rôle inoubliable de Jennifer Jones qui estompe même Gregory Peck ! Un véritable chef-d’œuvre !
    cylon86
    cylon86

    2 316 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 février 2014
    Difficile de ranger ce film dans une catégorie : western certes mais finalement bien plus que ça. Il y a dans "Duel au soleil" tout ce qu'il faut pour le ranger dans la catégorie des grands films. Histoire d'amour passionnée, drame familial, portrait d'une femme aussi sauvage que sensuelle, il souffle sur le film une dimension lyrique et épique qui le rapproche certainement de "Autant en emporte le vent" (produit également par David O'Selznick) mais en mieux. Plus cruel, plus violent et plus troublant, ce film est de ceux qu'on n'oublie pas (impossible quand on voit la scène finale, tragique et violente). Que ce soit pour la superbe mise en scène aux magnifiques décors ou pour l'interprétation habitée des acteurs, "Duel au soleil" est un chef-d’œuvre comme on n'en fait plus. Entouré par d'excellents seconds rôles (Joseph Cotten, Lionel Barrymore, Lillian Gish), le couple vedette fait des étincelles. En effet, Gregory Peck est impeccable en voyou charmeur et possessif face à la sublime Jennifer Jones dont la sensualité débordante à l'écran fait encore des ravages aujourd'hui.
    tomPSGcinema
    tomPSGcinema

    696 abonnés 3 323 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 22 janvier 2014
    Possédant un casting ultra prestigieux, ce western baroque et bourré de sentiments s'impose comme l'une des plus belles réussites de son époque. La réalisation de King Vidor est merveilleuse et nous offre quelques grands moments de cinéma (le duel final en est sans doute la plus belle preuve), l'histoire s'avère assez captivante dès le départ, tandis que le technicolor est juste sublime. Quant au couple que forme Gregory Peck et la sublime Jennifer Jones, il atteint une intensité comme on en a rarement vu dans un film du même genre. "Duel au soleil" est donc un western profondément marquant sur le thème de l'amour fou et il mérite définitivement son statut de classique du cinéma.
    velocio
    velocio

    1 216 abonnés 3 053 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 2 janvier 2014
    Je suis un grand amateur de western et j'avais probablement déjà vu celui-là dans ma jeunesse. Mais alors, quelle déception en le revoyant ! Rarement vu aussi cucul, disons même grotesque pour de nombreuses scènes. Et, en même temps, profondément mysogyne et passablement raciste. Et en plus, Jennifer Jones surjoue de façon totalement ridicule. Tout cela donne un western très médiocre.
    Akamaru
    Akamaru

    2 875 abonnés 4 339 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 décembre 2013
    "Duel au soleil"(1946) est un western mélodramatique,assez singulier dans son déroulement comme son discours. Le producteur David ck avait décidé de faire dans le grandiose,et d'offrir un écrin total à sa femme,Jennifer Jones,qui tient ici le rôle principal d'une métisse tenaillée entre deux frères,aussi différents que l'eau et le feu. Valse de 7 réalisateurs,même si l'on retient qu'il est généralement attribué à King Vidor. Technicolor soigné. Nombreuses scènes à cheval(tournées de manière encore artisanales,c'est à dire en accéléré,avec des cascadeurs bien voyants). Et au centre,une tragédie antique,qui peut prêter à sourire aujourd'hui,mais qu'il faut replacer dans le contexte d'antan. Les hommes sont invariablement beaux et forts. Les femmes cruches et soumises. Jennifer Jones,dont la beauté bronzée saute aux yeux,surjoue un personnage déjà bigger than life. Le duel entre les deux frères trouve sa conclusion de manière marquante. L'amour entre Pearl et Lewt est difficile est suivre,ce qui représente assez bien la versatilité de ce sentiment. Le film est aussi un témoignage des farmers de l'époque,obligés de céder aux sirènes du capitalisme. Une œuvre qui ne ressemble qu'à elle même.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 3 décembre 2013
    je viens de le redécouvrir sur ARTE. dire qu'il date de 1946 ! il conserve pourtant tout son souffle lyrique.
    On ne s'étonne pas de la suprématie du cinéma américain d'après-guerre quand on revoit ce film !
    Une oeuvre baroque et tumultueuse, concentré des valeurs américaines, la liberté, le capitalisme tout puissant, la morale, tout est savamment distillé ! quel plaisir pour les yeux
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 2 décembre 2013
    Duel au Soleil (Duel in the Sun) est un western particulier mais intéressant.
    C'est un western romantique, le seul du genre qui m'ait été donné de voir. Le personnage principal est une femme autour de laquelle gravite le film et les personnages.

    L'érotisme du film, qui déchaîna la censure en 1946, ne choque plus aujourd'hui. Le film a pris un coup de vieux et le côté fol'amor entre une femme fatale et un cow boy cynique (Gregory Peck) qui se termine en tragédie grecque semble trop exagéré pour être crédible.

    Le début du film est très poussif avec plusieurs longueurs, mais j'ai rarement un film qui gagne autant en intensité sur sa deuxième partie. Le final est par ailleurs mémorable et reste un grand moment de cinéma.
    Les acteurs de qualité, la complexité de l'histoire, des personnages et de leurs liens entre eux le tout filmé dans les beaux paysages du Texas font de Duel au Soleil un western complet mais aussi pédagogique sur la vie d'une famille d'éleveurs.

    Duel au Soleil est un un grand western original mais qui n'égale pas La Conquête de l'Ouest film majeur du genre.
    petitlapinnoir
    petitlapinnoir

    43 abonnés 313 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 décembre 2013
    Un très grand western, teinté d'un érotisme à peine voilé, et qui à ma grande surprise, n'a pris aucune ride.
    Décidément, malgré le temps qui passe, et malgré les époques, les tourments de l'âme resteront toujours les mêmes.....
    Sid Nitrik
    Sid Nitrik

    47 abonnés 416 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 décembre 2013
    Ce « Duel au soleil » n'est pas tout à fait un western classique avec pan-pan les indiens, règlement de compte dans le saloon (quoique...) et attention voilà John Wayne et la cavalerie. On est également bien éloigné du genre « spaghettis » qui, de toute façon, n'est pas encore né (nous sommes en 1946). Durant les 10/15 premières minutes on se dit « la vache, ça va être chiant »... et puis pas du tout, on rentre progressivement dans une histoire de famille vraiment intéressante. La mise en scène est particulièrement soignée et chaque protagoniste creusée consciencieusement. Le duel fratricide Gregory Peck / Joseph Cotten tient en haleine jusqu'au clap final. Le réalisateur King Vidor (un mec un peu « dark ») n'oublie pas d'apposer la marque « western » en reprenant des ingrédients classiques du genre : grands espaces, chevauchées, duels, chemin de fer, droit de propriété... On regrettera simplement que la magnifique Jennifer Jones, objet de bien des convoitises, surjoue légèrement parfois. Bien bon western.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 1 décembre 2013
    Il faut avouer une chose : on ne s'ennui pas dans ce western. C'est pour cela qu'il mérite ses 3 étoiles et demi. En revanche, je ne saurais dire si c'est moi, mais Jennifer Jones, même si elle est assez canon pour correspondre au rôle, surjoue tout, tout le temps. Je ne suis pas particulièrement supporter des féministes, mais là, s'en est drôle. Toutes les gonz de ce film sont soit des popotes, soit des traînées. La domestique noire est passablement idiote et est affublée d'une voix française insupportable pour des oreilles humaines. Bien entendu, l'homme, est beau, fort, plein de sueur, et la moitié du casting masculin se sert de sa tête dans ce scénario. J'ai mal compris l'histoire d'amour entre Pearl et Lewt, mais au moins, ça soustrait du manichéisme à la niaiserie ambiante. Hormis tous ces défauts, que je relève par ailleurs de manière totalement anachronique, la réalisation est bonne, le scénario est franchement bien ficelé. King Vidor, budget à l'appui, montre son sens de la narration et du grandiose. Voilà qui justifie d'un équilibre fragile de ce film vu depuis cette année 2013...
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 2 décembre 2013
    La quintessence du western cornélien, antique, tragique, épique, magnifique, comme on n'en fait plus. Les scènes de séduction sont d'un grandiose que plus personne n'oserait aujourd'hui. Tous les personnages secondaires pèsent du poids de leurs dialogues mélodramatiques mais ça marche du tonnerre. C'est une histoire du capitalisme. Le vieux capitaliste a deux fils pour un empire de pâturages bovins. Comment transmettre sans déroger au principe de concentration du capital? Il préfère son cadet atteint du syndrome de manque de fessée à son ainé bien policé par sa mère. Au final le préféré va déchoir et le moins-aimé va se redéployer dans le capitalisme industriel symbolisé par le chemin de fer. L'héroïne condense les symboles de l'exploitation de la femme et du prolétariat. Moralité le capitalisme triomphe toujours.
    TTNOUGAT
    TTNOUGAT

    546 abonnés 2 526 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 octobre 2013
    Un très grand film trop souvent mal présenté, il n’a aucun point commun avec d’autres et surtout pas avec ‘’Autant en emporte le vent’’ dont Selznick souhaitait un succès comparable. Ici tout est démesuré jusqu’à l’érotisme a peine croyable dégagée par Pearl, il faut s’accrocher à son fauteuil. Il n’a, non plus, aucune longueur car cette histoire pleine de fureur, de sang et de mort a besoin de temps pour s’installer. Comme la mise en scène flamboyante nous charme la fin arrive encore trop tôt. Plus encore que par le technicolor, nous sommes fascinés par Jennifer Jones qui y est inoubliable. Toutes les facettes de son talent y passent à tel point que Gregory Peck devient le maillon faible du film tant il ne fait pas le poids face à elle. Il eut fallu un acteur avec une personnalité plus forte et un physique plus animal pour mériter 6 étoiles. (Son rôle dans’’ les grands espaces ‘’lui conviendra bien mieux). Il y de superbes morceaux de bravoure: La danse de la mère de Pearl suivie l’assassinat des amants, le dressage du cheval sauvage, l’affrontement de l’armée et des cow boys, la mort de Mrs McCanles et la séquence finale totalement folle mais artistiquement sublime. Il est vraiment rare de voir traiter un tel sujet, l’attrait irrésistible de Pearl pour Lewt s’apparente à celui de l'héroïne injectable pour un toxicomane, il me parait impossible dans ces conditions de parler d’un film d’amour mais plutôt d’un film traitant de la passion avec toute l’analyse intelligente que ce sujet mérite. C’est aussi inversement une leçon de sagesse. C’est d’ailleurs grâce à tous ces films magnifiques 100% cinéma que tous les cinéphiles de ma génération ont trouvé dans le quotidien l’équilibre qu’ils recherchaient. La vie et le grand cinéma ne se confondent jamais comme nos rêves et notre vécu, mais que serions nous sans eux?
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    Guillaume182
    Guillaume182

    123 abonnés 1 194 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 décembre 2012
    C'était un film à voir, mais au vu des premières minutes, j'avais un peu peur de la suite.

    Tout d'abord, parce qu'il n'y a pas ou peu de couleurs naturelles ni de véritables décors d'ailleurs.

    Que le Technicolor pique un peu les yeux et que l'actrice sur-joue à un niveau rarement atteint et ça la rend tellement énervante.

    Il s'agit d'une actrice oscarisé pourtant ( bah oui, quand on vous dit que c'est une cérémonie idiote).

    Mais bon, l'histoire est forte, l'intrigue est forte.

    Plus le film avance et plus l'histoire se développe et plus ça devient intéressant.

    Remarquable sur la dernière heure.

    Un drame familial, dure, cruel et émouvant.

    Un classique!
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 055 abonnés 4 104 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 octobre 2012
    « Duel au soleil » est le film d’un homme amoureux. Quand il se lance dans cette folle aventure, le bouillonnant David O’Selznick entend offrir à Jennifer Jones son « Autant en emporte le vent ». Selznick étant l’homme de tous les excès, il n’est pas étonnant que la mégalomanie ait fini pas le gagner, surtout après la déferlante mondiale que déclencha l’amour impossible entre Scarlett O’Hara et Rhett Butler magnifié par le couple incandescent que formaient à l’écran Vivien Leigh et Clark Gable. Il veut offrir le même écrin à la beauté parfaite de Jennifer Jones, oscarisée trois ans plus tôt pour son rôle dans « Le chant de Bernadette » d’Henry King. Dès lors pour parvenir à ses fins de contrôler intégralement son nouveau chef d’œuvre, Selznick use de tout son pouvoir, s’adjoignant l’aide de 6 réalisateurs, de King Vidor à Josef von Sternberg en passant par William Dieterle, Otto Brower ou William Cameron Menzies, sans oublier bien sûr Selznick lui-même. Cette succession de metteurs en scène n’a bizarrement pas nui à la fluidité du récit. Si le scénario a été préservé, c’est dans la boursouflure du jeu des acteurs et la démesure des décors que l’omniprésence du producteur-réalisateur a été la plus néfaste. La pauvre Jennifer Jones notamment, censée être au centre de toutes les attentions se voit contrainte pour donner vie à ce personnage hautement improbable de sur jouer en permanence à grands coups d’œillades et de grimaces flirtant souvent ainsi avec le ridicule. De son côté Gregory Peck s’en sort plutôt bien sur la longueur du métrage découvrant habilement dans un second temps la veulerie de son personnage. Ainsi son jeu à la limite de l’affèterie du début fort agaçant trouve sa justification dans cette transition qui constitue au final le principal intérêt du film. Lors de son apparition à l’écran avec son sourire ravageur qui lui donne plutôt l’air d’un adolescent mal dégrossi on se prend quassitôt à regretter la présence d’un Kirk Douglas ou d’un Burt Lancaster mieux à même de rendre la brutalité que l’on pressent chez Lewt Mc Canless, digne fils du sénateur du même nom. C’est donc un choix de casting fort judicieux de Selznick sans doute une de ses meilleures initiatives sur ce film rempli par ailleurs de sentiments dégoulinants que Vidor n’aura pas su ou pu contenir. A l’opposé de Peck, Lionel Barrymore sombre carrément dans le ridicule quand il décide de faire amende honorable devant le désastre causé sur sa fratrie par son autoritarisme aveugle. Joseph Cotten qui incarne la raison au milieu de tous ces caractères excessifs s’en tire plutôt bien, tout comme Lilian Gish, même si l’on a du mal à croire à tant de sagesse face à des personnages aussi horribles que Lewt et Sen Mac Canless. Enfin on peut se réjouir de la présence toujours malicieuse du grand Walter Huston qui en deux scènes mémorables apporte un peu de dérision dans ce tourbillon de passions exacerbées. Il faut le voir l’œil torve et goguenard expliquer à la jeune Pearl que sa beauté métissée est une punition infligée par Satan lui-même pour tenter ces pauvres bougres d’hommes auxquels ce prêtre iconoclaste n’est pas loin de s’assimiler. Un régal. Malgré tous ses défauts dus à un trop plein de tout, le film qui agace beaucoup dans son premier tiers, tant on se demande si Selznick a bien compris qu’il filme un western et non un péplum, finit par nous prendre à la gorge. On peut donc se dire que Selznick, tout amoureux qu’il était a réussi à moitié son entreprise. Soyons indulgents pardonnons lui ce cadeau « un peu trop emballé » à une Jennifer Jones belle comme cœur.
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