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    La Permission
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "La Permission" et de son tournage !

    Droit des femmes

    La Permission s’inspire d’événements réels. Soheil Beiraghi est parti d’un fait courant en Iran pour écrire le scénario : de nombreuses femmes, athlètes ou artistes, ne peuvent pas quitter le territoire parce qu’elles n’ont pas la permission de leur mari. L’une d’entre elles était la capitaine de l’équipe nationale de futsal. Tout le monde a entendu parler de son histoire en Iran, mais la loi est la loi et beaucoup de femmes ne la connaissaient pas. Le réalisateur voulait parler de celle-ci et des droits des femmes, par le biais d’une histoire accessible à tous.

    Bio du cinéaste

    Soheil Beiraghi est né en 1986. Diplômé en analyse des systèmes d'ingénierie des industries, il change de voie pour se vouer à sa passion pour le cinéma et débute une carrière de réalisateur en 2004. Pendant 10 ans, il produit et est assistant réalisateur sur plus de 30 films et séries TV. Il écrit et met en scène la pièce Pothole en 2012, l’une des plus populaires de l’année en Iran. Il écrit et réalise son premier film Moi, en 2016, qui obtient le prix d’interprétation de la Critique pour son actrice principale, Leila Hatami. La Permission est son second long métrage.

    Un sombre constat

    Si le sport devrait être une affaire de valeurs collectives, La Permission donne à voir une solidarité entre femmes qui vole en éclats. "C’est un constat très sombre. Je pense que dans une situation bien particulière où le pouvoir s’immisce dans les relations et vous incite à faire des choix cornéliens, ce sont des choses qui arrivent. Je ne voulais pas être pessimiste, mais je voulais montrer le parcours d’une femme dont le pouvoir finit par l’isoler", confie Soheil Beiraghi.

    Un peu de thriller

    Par endroits, le drame conjugal s’assortit d’éléments de thriller (notamment la scène de course-poursuite). Soheil Beiraghi : "Je considère cette histoire comme une sorte de western urbain ! Je voulais construire un personnage fort avec les codes du genre. Parallèlement, je voulais que le public soit accroché à l’histoire, j’ai donc convoqué un peu de suspense."

    Baran Kosari dans la peau de Afrooz

    Baran Kosari, qui incarne Afrooz, est quasiment dans toutes les scènes du film. D’une certaine façon, le film repose donc sur ses épaules. La comédienne explique : "Je pense que c’est un rôle que n’importe quel acteur ou actrice voudrait jouer. J’adore le personnage de cette femme forte et volontaire qui se bat pour ses droits. Par ailleurs, j’ai dû travailler le personnage de l’athlète pour le rendre crédible, j’ai pensé qu’il fallait qu’on ressente sa carrière de capitaine d’équipe nationale dans chaque geste et chaque parole. Soheil est l’un des meilleurs réalisateurs avec lesquels j’ai travaillé. Nous avons beaucoup répété et le travail sur le personnage d’Afrooz lui tenait particulièrement à coeur parce qu’il était de notre responsabilité de montrer cette histoire de façon authentique. Il m’a emmenée exactement là où il le souhaitait en me montrant toutes les facettes du personnage."

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