Avis sur Just Kids

Grosse déception. La thématique n'était pas originale en soit, mais l'histoire forte permettait d'entrevoir un bon film, à l'écriture forte des personnages. Mais au final, l'écriture de l'intrigue en elle-même m'a semblé très confuse, tant dans la succession des scènes n'ayant pas de liants véritables la plupart du temps, que celle des personnages qui manquent terriblement de cohérence, pas aider par la direction des acteurs. La plupart des personnages réagissent de façon abruptes, ou passe d'une émotion à une autre d'un claquement de doigt, Maureen s'engueule violemment avec Jack, puis finalement on les revoit ensemble dans une scène qui suit comme si de rien n'était, sans explication, trou noir. Que cela se fasse sur un seul personnage à la rigueur, mais quand il s'agit des 3 personnages principaux (Jack, Mathis, Maureen), c'est déconcertant. Je veux bien qu'ils soient en conflits intérieurs, avec des enjeux et problématiques que l'on comprend aisément dès la scène d'exposition, mais dans une grande majorité du temps, la trajectoire émotionnelle des différents personnages est vraiment confuse. Ce qui a pour conséquence de ne pas s'attacher à eux comme on le devrait, car on ne comprend pas leur réaction ni la cohérence de leur évolution entre eux. Et le jeu des acteurs est très aléatoire, ce qui n'aide pas dans les scènes fortes et changements émotionnels pour y croire réellement.
Pas très à l'aise non plus avec le personnage de Mathis, à qui on lui attribue des scènes assez violentes, tant physiques que verbales, et une façon insistante de vouloir montrer visuellement à l'image son surpoids, qui n'était pas utile d'appuyer à ce point à mon sens...
J'apprends au final que le film est tirée de l'histoire personnelle de son réalisateur, Christophe Blanc qui est donc à la fois le réalisateur et le scénariste. Peut-être aurait-il été plus préférable de lâcher un peu le bébé sur le scénario, et de revoir la trame scénaristique pour apporter plus de liant et de cohérences au développement des personnages, qui m'a paru vraiment décousu et souvent peu compréhensible sur leur enchaînement. Dommage.

Voilà un film qui réussit à présenter de façon quasiment exhaustive l'ensemble des défauts d'un certain cinéma contemporain : un catalogue d'invraisemblance, un manque de lien entre la plupart des scènes, la violence gratuite, les fameuses scènes de trémoussement sur de la "musique" techno, l'absence d'émotion, des jeunes dont le comportement est tel qu'on ne ressent aucune empathie pour eux malgré leur très difficile situation, des dialogues allant d'un extrême à l'autre, grande vulgarité / langage châtié, sans jamais passer par la case "naturelle", etc., etc. Si on ajoute que le jeu des comédiens est souvent approximatif, voire très mauvais dans le cas du réalisateur Yves Caumon, on ne peut qu'aboutir à un jugement très négatif. D'ailleurs, le désir de quitter la salle avant la fin était souvent présent. J'ai résisté, vaillamment !

Vu en avant-première à Marseille, Just Kids est un immense coup de coeur. Un pur film rock, fougueux, qui m'a pris aux tripes et plus lâchée. La mise en scène de Christophe Blanc emporte tout. Le jeune comédien, Andréa Maggiuli, est renversant de naturel, de profondeur, de drôlerie aussi. Une révélation ! Le final, qui me semble une référence à celui des 400 Coups, est bouleversant.

Dans “Just Kids”, trois enfants se retrouvent orphelins brutalement. Alors que Lisa, 17 ans, prend ses distances, Jack, 19 ans, doit s’occuper de son petit frère de 10 ans. Bien que l’argent ne soit pas un problème dans un premier temps, se retrouver sans parents du jour au lendemain forge le caractère. Si le film, inspiré de la vie du réalisateur, est fragile dans sa construction, nous ressentons une énergie sincère et touchante dans le récit. Kacey Mottet Klein est formidable comme d’habitude et le jeune comédien Andrea Maggiulli est une véritable révélation.
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"Just Kids" est nerveux, intense, poignant avec des zics qui déchirent ! The Film de L'été a voir absolument !!!

L’intérêt qu’il faut trouver à Just Kids tient à la prestation de ses jeunes acteurs, notamment Kacey Mottet Klein qui confirme un talent véritable après le saisissant Quand on a 17 ans (André Téchiné, 2017) : le voir retenir ses larmes, contenir sa rage et chercher à comprendre les causes de la disparition de son père en suivant ses traces jusque dans l’illégalité – belle traduction, en ce sens, de l’hérédité et du poids exercé par le milieu d’origine sur l’enfant – impressionne et anime un schéma actanciel rebattu dont les retournements scénaristiques sont connus d’avance. Nous ne percevons jamais d’originalité ni de personnalité dans le regard porté sur l’enfance : les quelques audaces de ton, comme lorsque les deux frères regardent une femme nue à la télévision la tête à l’envers, restent rares et n’influencent pas une mise en scène trop sage, platement illustrative sinon lors d’une brève échappée en scooter, celle qui donne son affiche au long métrage.

Dans le détour de cette histoire d'un frère et d'une sœur orphelins après le décès de leurs deux parents le frère tout juste majeur prend en charge son petit frère en tant que responsable légal. Entre aventure en vacances et galères du quotidien le film emmène son public dans la vague social et surtout par la relation du frère et de son petit frère que tous oppose. Le film est sensible parfois mais quand même bien trop lent pour passionner le spectateur. Just Kids montre sa faiblesse dans chacun de ses personnages qui ont clairement besoin de grandir avant de devenir de vrai comédiens...

Je me suis laissée tenter par ce film tourné en partie à Grenoble. Quelle déception!
Il y a un vrai manque de cohérence. Les scènes sont juxtaposées et se suivent sans lien, le tout sur fond de violence et de vulgarité gratuites. Les acteurs, qui récitent leur texte, ne parviennent pas à nous embarquer, il n'y a aucune émotion et l'on regrette trop tard d'avoir acheter son billet.
Bref, passer votre chemin!

C'est quoi ce film ? Pas de scénario, vulgaire, parfois violent.. c'est pas avec ça que les gens vont revenir au ciné et encore moins relevé le niveau catastrophique des productions françaises de ces dernières années.

Très beau film très agréable à regarder un pur plaisir de retrouver les salles de cinéma pour ce film très intense très beau

Jack, Lisa et Mathis forment une fratrie mise à mal par la mort de leur mère, frappée par une longue maladie, et la disparition de leur père. À la mort de leur père, les trois jeunes gens sont mis au pied du mur. Lisa (Anamaria Vartolomei) préfère la fuite. Jack (Kacey Mottet Klein), qui est à peine majeur, se voit confier la tutelle du petit Mathis (Andrea Maggiulli), âgé de dix ans à peine. La responsabilité est écrasante pour le jeune homme qui peine à l’assumer.

Le sujet de "Just Kids" est touchant. Comment une fratrie vit-elle le deuil de ses parents ? Comment un jeune majeur assume-t-il la responsabilité de son cadet ? Sujet d’autant plus touchant que le réalisateur, Christophe Blanc, nous dit qu’il est en partie autobiographique.

Le résultat hélas est bien fade et le semblera d’autant plus à ceux qui ont vu et aimé sur le même thème Amanda.

La faute n’en est pas aux deux acteurs principaux. Dans le rôle de Mathis, on découvre le jeune Andrea Maggiulli, les cheveux longs, quelques kilos en trop et une sacrée énergie. Dans celui de Jack, on retrouve Kacey Mott Klein. L’acteur a vingt ans à peine ; mais voilà bien une dizaine d’années qu’on le voit grandir sous l’œil d’abord de la Suissesse Ursula Meier ("Home", "L’Enfant d’en haut"), d’Anne Fontaine ("Gemma Bovery"), d’André Téchiné ("Quand on a 17 ans", "L’Adieu à la nuit"), de Xabi Mollia ("Comme des rois") ou de Joachim Lafosse ("Continuer"). Les plus cinéphiles se souviendront que l’histoire de "L’Enfant d'en haut" où il interprétait un gamin espiègle vivant sous la seule garde de la très jeune Léa Seydoux, dont on comprendra à la fin du film qu’elle n’est pas sa sœur mais sa mère, anticipait la structure de "Just Kids" en diagnostiquant les relations entre un jeune adulte et un pré-adolescent.

Le problème n’est pas dans le jeu d’acteurs mais dans un scénario qui faute d’avoir grand-chose à dire le dit en prenant la tangente et en quittant Grenoble où la première moitié du film s’était déroulée. C’est d’abord une échappée belle en Espagne où Jack et Mathis vont récupérer à leur corps défendant une cargaison de jambons. Puis c’est l’installation sur la Côte d’Azur où Lisa a trouvé un job.

Devinez comment le film se termine ! spoiler: Les deux frères vont lentement accepter la mort de leurs parents et Jack, mûri par l’expérience, est désormais capable d’assurer la tutelle de son cadet.
Ça alors !

Je ne connaissais pas Christophe Blanc. Un ami m'a poussé à aller voir le film. Il est tout simplement magnifique. Sous des couverts de film réaliste (dans son propos, dans ses dialogues), le film multiplie les percées formelles. L'air de ne pas y toucher, l'écriture est ultra moderne, tout en rupture, et ce qui semble des digressions dessine une colonne vertébrale forte, émouvante sans jamais être complaisante. Mention spéciale au chef op et aux acteurs, tous épatants, surtout le plus jeune.

On aime ces deux frangins-là, à la première seconde. Une humanité et un film qui fait du bien et qui ressort au travers d'un "Road Trip" et une immersion dans une lumière sociale émouvante et très crédible. Avec des acteurs qui apportent la touche de fraicheur nécessaire. Allez-y pour vivre du très bon cinéma.

Orphelins de père et mère ils sont touchants. Le scénario se perd en dédales mais reflète aussi leurs errements.
Ils glandent, boivent, se disputent, essaient de comprendre la famille.
Le tuteur adulte est le seul rôle qui tient la baraque et qui est le GUIDE; c'est grâce à lui que l'on assiste à une belle déclaration : ""je suis un gamin égaré. Je ne suis pas à la hauteur. Je n'y arriverai pas."
Une scène magistrale : mettre une musique tragique et regarder quelqu'un en même temps.
Le reste est trop décousu pour avoir + d'empathie...

C'est le film à aller voir si vous voulez perdre 1h45 de votre vie.
Certaines scènes n'ont aucune connexion logique, le jeu d'acteur est à revoir, certains propos sont vulgaires parfois même choquant, il y'a des passages violents, une question m'intrigue : OU EST L'HISTOIRE APRÈS LES 15 PREMIÈRES MINUTES ? Je ne suis pas réalisateur mais il me semble qu'avant de faire un film il faut inventer un scénario. De toute évidence Christophe Blanc a du sauter cette étape...
Le réalisateur voulait créer de l'empathie envers les personnages mais on a seulement envie de fuir de la salle de cinéma au bout des 30 premières minutes.
Un film (que je trouve) non adapté aux enfants.
Ne payez pas pour voir ce film allez plutôt vous achetez une glace, au moins vous en aurez pour votre argent.