Avis sur Peines d'amour perdues

Peines d'amour perdues : C’est léger, pétillant, plein d’humour cocasse et de danse parfaitement chanté et orchestré, ça fait plaisir à voir. Et ce que j’ai bien apprécié, c’est que le rythme est parfait car il y a un bonne équilibre entre parlons et chansons car des fois dans les comédies musical, il y a trop de danse, chansons… alors que la, il y a pas mal de dialogue aussi et c’est bien foutu. Bon après, si vous n’aimez pas les comédies musicales, fuyiez ce film car ce n’est pas cette œuvre qui va vous la faire aimée. Mais pour les amoureux des pas de danse et des dialogues à la Shakespeare, vous aller vous régalé. Car en plus, il y a Kenneth Branagh devant, derrière et a coté de la caméra pour l’écriture et l’adaptation. Et il faut dire que c’est un talent et féru de Shakespeare avec son adoption de Hamlet et j’en passe. Et sa mise en scène est toujours aussi brillante avec un vrai gout de la mise en scène, du montage classique mais efficace avec les fondues sur images… Ensuite, le casting est 3 étoiles et il joue à merveille et assure la comédie, danse, chant…. très pro. Donc voila, c’est bien joué, bien fait, il y a pu qu’a apprécier.

J'ai vu un film... tellement tendre, sympa et léger, avec pour base le fabuleux texte de Shakespeare... C'est un film joyeux fabriqué avec beaucoup d'attention, et des longs plans séquences qui méritent toute notre attention, car il faut de la puissance de jeu pour occuper l'espace et le son. Le film enchevêtre le texte et les chants des grandes comédies musicales. C'est un film vraiment démodé dans ses intentions, et tellement touchant. La chorégraphie est vraiment sympa aussi.

Tendrement daté, ou terriblement ringard ? Peines d'amour perdues joue à fond la carte du théâtre filmé et de la comédie musicale des années 50 sur fond d'une pièce de William Shakespeare peu connue et revisitée, ce qui a à la fois son charme et ses défauts. On attaque d'estoc Kenneth Branagh (parce qu'on l'aime bien) en disant d'emblée que le format est ringard : les décors sont en carton-pâte mal faits (ça pique les yeux), les chorégraphies ne sont pas assez travaillées (il y a beaucoup de mouvements en retard, à moitié, ratés), les chansons sont des classiques (The Way You Look Tonight, Cheek to Cheek...) coupés n'importe comment et qui ne durent qu'une petite minute à chaque fois, les situations théâtreuses nous font lever les yeux au ciel (le Roi qui se cache derrière un bonsaï), certaines prestations d'acteurs nous laissent dubitatifs (le cabotinage extrême de Timothy Spall), et on ne voit pas l'intérêt d'avoir décalé la chronologie de l'intrigue sous la Seconde Guerre Mondiale (cela n'apporte rien, et en plus Branagh devrait réviser ses cours d'Histoire, car il fait finir la Seconde le 11 novembre... Hum hum). Mais voilà, ce qui nous empêche de totalement détester cette pièce, voire même nous propose de l'aimer, c'est cette envie du réalisateur de nous faire découvrir son travail, celui de Shakespeare (on ne connaissait pas la pièce), et le style music-hall du siècle dernier, tout cela à la fois et avec le sourire, s'il-vous-plaît. Son enthousiasme est communicatif, le film est assez court (1h30), on aime retrouver quelques sons de Frank Sinatra, et la tendre romance mêlée à beaucoup d'humour forment un cocktail bien agréable. On passe facilement l'éponge sur la flopée de défauts maladroits, car le fond est sincère et Kenneth Branagh arrive vite à nous prendre par la main pour nous mener dans la danse.

Non franchement, trop c'est trop. Adapter une pièce de Shakespeare méconnue, très bien, d'autant plus qu'on avait déjà largement pu apprécier le talent de Kenneth Brannagh dans ce domaine auparavant. Transposer l'action à l'époque de la deuxième guerre mondiale, pourquoi pas, il est vrai que cela donne un charme particulier aux relations franco-britanniques. Y rendre un hommage aux comédies musicales : bonne idée, surtout que les numéros musicaux sont la grande réussite de ce film. Mais stop, pourquoi s'être enfoncé ensuite dans une telle démesure. Première bévue et pas des moindres : le casting. Choisir Alicia Silverstone, miss Bubblegum par excellence, pour incarner la princesse de France dans un film anglais, désolée mais c'est insupportable. Les autres acteurs quant à eux alternent bonne surprise (Alessandro Nivola), prestations en demi teinte (Natacha McElhone) et grosses baudruches (Timothy Spall). Deuxième bévue, traiter les scènes non chantées sur le mode du burlesque, désolée mais ça ne colle ni avec le texte, ni avec certains des acteurs qui se croient forcés d'en rajouter des tonnes. Enfin, malgré l'avalanche de couleurs, de chants, de décors kitsch au possible, on s'ennuie beaucoup et l'heure et demie parait bien longue. Alors c'est joli et c'est chantant mais c'est décidément bien ennuyant.

Malheureusement, je suis passé à côté du film : il ne m'a pas "transporté" ... comme avaient pu le faire en leur temps des comédies musicales comme "West Side Story" ou "Grease".
J'ai apprécié les dialogues et les chansons (en v.o. bien sûr) mais, bon, cela fait trop théâtre filmé : économie de décors et réalisation plutôt plate.
Je suis relativement déçu par Kenneth Branagh qui m'avait enthousiasmé avec ses premières réalisations "Dead Again" et "Beaucoup de Bruit pour Rien" (Much Ado About Nothing).

Une adaptation comédie musicale d’une pièce de Shakespeare, passée totalement inaperçue en France et qui, je le sens, ne restera pas longtemps dans ma mémoire. Les chansons (toutes datées des années 40) sont à la fois un hommage et une parodie minable des comédies musicales d’antan. C’est pas mal, assez sympathique à voir, mais au fond, rien ne vaut l’original.