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    L'Enfant rêvé
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "L'Enfant rêvé" et de son tournage !

    La peinture de Charles Belle

    Raphaël Jacoulot a été marqué par l'œuvre du peintre français Charles Belle, découverte quand il était étudiant en peinture aux Beaux-Arts de Besançon : « [...] j’ai pu observer le travail du peintre dans son atelier. Sa peinture nous immerge dans un ressenti organique de la nature. La représentation monumentale des éléments – fleurs, arbres, végétaux – crée une proximité sensorielle troublante avec le paysage. C’est l’œuvre d’un grand coloriste, profonde, sensuelle et frémissante. Quand j’ai réalisé L’enfant rêvé, où la nature rime avec sensualité, il m’importait que sa peinture apparaisse dans le film. J’ai choisi deux de ses œuvres : « Le bruit de l’eau » (2019) et « De quel outrage » (2019) ».

    Un film très personnel

    Raphaël Jacoulot a eu envie d’écrire un film sur la quête de paternité. L’Enfant rêvé est nourri d’éléments personnels, puisque le réalisateur est père de famille et a grandi dans un milieu proche de celui représenté dans le long-métrage : “je suis fils d’agriculteurs, un métier où les enjeux de succession, de transmission sont importants. J’étais le fils aîné mais ce sont mes frères qui ont repris l’exploitation. J’ai observé la reprise qui était compliquée, et je me suis inspiré de leur expérience”. L’un de ses frères joue d’ailleurs l’un des ouvriers de la scierie et le tournage s’est déroulé dans sa région d’origine, la Franche-Comté. Il conclut : “Ce tournage a été l’occasion de m’adresser à ma famille à travers ce récit de fiction, quelque chose s’est dénoué, me confronter à tout cela m’a fait beaucoup de bien”.

    L’importance de la nature

    La nature tient un rôle conséquent dans le film, comme elle en a eu dans l’enfance du réalisateur : “J’ai grandi dans un univers où la nature est domestiquée et transformée, c’était le travail de mes parents”. La forêt, qui est le refuge du héros, est filmée comme un lieu magique, mystérieux et majestueux. Ce n'est pas un hasard si L’Enfant rêvé s’ouvre et s’achève sur un plan aérien de la forêt.

    Recherche plastique

    Avec la directrice de la photographie Céline Bozon, le réalisateur a travaillé sur des recherches plastiques de matière et de couleur. L’idée était, à l’instar de Coup de chaud, de tourner un film noir en plein soleil. Le film s’assombrit progressivement, comme l’état des personnages. Alors qu'il aspirait à devenir peintre avant de faire du cinéma, Raphaël Jacoulot a gardé cette approche picturale dans son travail de cinéaste.

    Un film lyrique

    “J’avais envie de travailler un maelström de sentiments, presque mélodramatiques parfois, d’être au plus près des émotions des personnages et de les transmettre avec force”, explique le réalisateur, pour qui le lyrisme et le romanesque sont des enjeux majeurs de sa filmographie.

    Le déplacement des figures

    Si la passion amoureuse tient un rôle primordial dans le récit, elle n’est pas pour autant le sujet central de L’Enfant rêvéRaphaël Jacoulot s’intéresse avant tout aux conséquences de cette passion : “Le sujet, c’est la question de l’enfant et cette particularité qu’il va être porté par une autre femme que celle du héros. L’amante devient la mère. Cela m’intéressait de travailler le déplacement des figures, qui ne sont pas du tout là où on les attend”.

    Véritable grossesse

    Louise Bourgoin était véritablement enceinte durant le tournage, qui s’est déroulé en deux périodes afin de s’adapter aux étapes de sa grossesse. “Les frontières entre la réalité et la fiction étaient poreuses, je lui suis reconnaissant d’avoir interprété ce rôle, j’y vois une forme de don”, affirme le réalisateur.

    Une équipe féminine

    Raphaël Jacoulot a renouvelé son équipe technique sur ce film et s’est entouré en majorité de femmes, de la photographie à la production en passant par le scénario et le montage : “J’avais l’intuition qu’il fallait que les personnages soient soumis à des regards féminins, surtout François. Je l’avais écrit à partir de mon propre ressenti, je voulais un regard féminin qui me dise : « non, tu ne peux pas le montrer comme ça ». Je voulais que le spectateur puisse être ému par lui, que ses enjeux soient compris”.

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