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Jeanne Becker
4 abonnés
54 critiques
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5,0
Publiée le 10 juin 2019
Un trésor Gospel, historique et musical, rien de moins ! Un beau moment de cinéma-réalité en perspective pour tous les fans de ce genre musical et/ou d'Aretha, même si l'un ne saurait aller sans l'autre.
Un magnifique documentaire grâce à Sydney Pollack et à Alan Elliott. Aretha Franklin est époustouflante, avec sa voix unique, au sein de cette petite paroisse qui accueille des personnes impressionnées et heureuses de partager avec elle ce grand moment de musique gospel.
Avec une telle énergie , le musical est emporté par le spirituel. La divine Aretha est bien vivante, éternelle et magnifique. S'il y avait une telle ambiance dans les églises en France, je serais à la messe tous les dimanches...Hélas, on est plutôt dans la résignation, la tristesse et la culpabilisation. Et c'est tout le contraire qui nous saisi depuis ce temple de l'allégresse. Merci pour ce cadeau incontournable.
Les larmes, le rire, et la chaire de poule.... 50 ans pour sortir ce bijou de documentaire. 1972, ghetto de Watts, Califormie, une petite église... 2019, enfin diffusé dans de rares salles obscures, chaque amateur de musique afro-américaine devrait voir ce document historique, essentiel. Le blues, la funk, le r’n’b : tout se comprend à la lumière sacrée d’Aretha Franklin, d’une grâce incroyable. Tout par de là, les spirituals des noirs américains, depuis les champs de coton, jusqu’au chants sacrés, puis profanes... Aretha en gospel queen, d’une pureté à vous donner la foi!
Un document rare qui nous permet de vivre comme si on y était l’enregistrement live de son album gospel Amazing Grace. La voix d’Aretha est d’une pureté lumineuse, d’une justesse inouïe et d’une émotion qui vous prend aux tripes, the queen of soul est au sommet de son art. Je ne suis pas certain que le grand public y trouvera son compte mais les passionnés de musique soul, de gospel, des années 60/70 apprécieront la magie de ce moment capturé sur pellicule. Sydney Pollack était alors réalisateur débutant et ça se ressent dans la prise d’image parfois un peu brouillon et maladroite mais paradoxalement ça donne une certaine sincérité et vérité touchantes, une authenticité loin du formatage des productions actuelles.