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    Dieu existe, son nom est Petrunya
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    29 critiques spectateurs

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    dominique P.
    dominique P.

    784 abonnés 2 027 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 5 mai 2019
    Ce film qui se passe en Macédoine est remarquable d'un point de vue humain.
    Il paraît que c'est une histoire vraie en plus.
    Il nous démontre bien que de nos jours, là-bas, certaines mentalités sont effarantes.
    Ce film dénonce le patriarcat, le sexisme, les mentalités d'un autre temps qui doivent changer.
    Ce film raconte avec intelligence le combat d'une jeune femme confrontée aux relents traditionalistes et misogynes d'une société patriarcale.
    A ne pas louper.
    Léo M.
    Léo M.

    17 abonnés 91 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 mai 2019
    Un très beau film, sur la cause féministe dans un pays qui ne brille que par son respect de traditions séculaires et machistes.

    Quelques rôles magnifiques, principalement féminins, un acte irréfléchi et instinctif d'une femme traumatisée par sa blessure de mère, qui va déclencher les passions.

    Entre le prêtres, les flic,s les parents et les hommes têtes brulés du village, chacun/ une y va de son petit commentaire, filmé/e/s par la journaliste, éperdue de vérité.

    A voir pour dénoncer le machisme et magnifier les femmes, ce très bon film vaut aussi pour la découverte de la culture macédonienne.
    AZZZO
    AZZZO

    266 abonnés 728 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 mai 2019
    Dans ce film, Téonar Strugar Mitevska ridiculise le patriarcat qui continue d'étouffer son pays, la Macédoine, entretenu par une religion plus païenne qu'orthodoxe, plus superstitieuse que spirituelle. Le propos est intéressant mais on peut cependant regretter que l'offensive contre les archaïsmes ait été lancée de front. Il y avait moyen d'être plus subtil et de se passer de cette journaliste dont l'unique rôle est d'expliquer ce que tout le monde a déjà compris. Certaines scènes sont également trop longues mais il faut souligner le talent de cette réalisatrice audacieuse.
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 163 abonnés 3 967 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 avril 2019
    Chaque année pour l’Epiphanie, la communauté orthodoxe d’Europe de l’Est organise des lancers de croix en Bulgarie, en Russie, en Roumanie, en Serbie et en Macédoine. Bonheur et prospérité sont assurés à celui qui parvient à attraper la croix. En 2014, une femme a attrapé la croix dans la ville de Stip, à l’est de la République de Macédoine. La femme a tenu bon, mais a été traitée de folle et a provoqué un tollé dans le village. « Dieu existe, son nom est Petrunya » s’inspire de cette histoire. Petrunya n’a pas de travail, vit encore avec ses parents, n’est physiquement pas la plus belle et n’a jamais eu de relation. Mais son esprit est libre et un peu rebelle puisqu’elle osera plonger dans la rivière pour attraper la croix avant tous les autres hommes. Teona Strugar Mitevska décrit les comportements extrémistes qui vont découler de cet événement et la force d’une femme à prôner un constat qu’elle trouve juste. A ses côtés, une autre femme, une journaliste qui va chercher à médiatiser cette affaire pour que ce combat contre les discriminations soit un exemple. « Dieu existe, son nom est Petrunya » est un film fort, parfois drôle, mais surtout un coup de colère contre une société qui ne laisse pas de place aux femmes.
    D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
    FaRem
    FaRem

    7 371 abonnés 8 816 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 6 juillet 2020
    Avec son nouveau film, Teona Strugar Mitevska s'élève contre le patriarcat en racontant l'histoire de Petrunija, une femme qui a la très mauvaise idée de participer à une vieille tradition réservée aux hommes. Chaque année, pour l'Épiphanie, un prêtre lance une croix dans un lac ou une rivière et des hommes se jettent dans l'eau pour être le premier à récupérer ce symbole, qui est censé apporter bonheur et prospérité au gagnant. Quand Petrunija se jette à l'eau et récupère la croix, cela fait scandale dans la communauté et l'histoire prend vite des proportions inquiétantes. En montrant cela, la réalisatrice dénonce les dérives qu'entraînent ces coutumes qui ne sont pas respectées. Des traditions qui ne sont que le reflet de pensées qui n'ont pas évolué depuis des siècles. Ce film est résolument féministe même si Petrunija ne l'est pas forcément. Elle mène sa petite vie tranquille, mais sans réellement se soucier des droits des femmes et de ses droits à elle, car elle a plus important à penser. Seulement, quand ce «scandale» éclate et qu'elle est confrontée à toute la misogynie d'une société patriarcale, elle devient décidée à se battre pour ce qu'elle croit juste. Le personnage de Petrunija est attachant et le combat qu'elle prend en cours de route est juste. Le film est intéressant, mais il a du mal à tenir sur la durée. La deuxième partie est redondante et on se rend compte à ce moment-là que le sujet n'est qu'effleuré. Au-delà de ce chahut et de ces gens qui sont scandalisés pour rien, il n'y a pas grand-chose.
    velocio
    velocio

    1 160 abonnés 3 022 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 8 mai 2019
    Cela n'est pas tous les jours que nous est donné la possibilité de voir un film en provenance de Macédoine (Du Nord, doit-on rajouter depuis le 12 février 2019 !). Et pourtant, "Dieu existe, son nom est Petrunya" est déjà le 5ème long métrage de Teona Strugar Mitevska ! Parmi les 4 premiers, seul "Je suis de Titov Veles" avait eu droit à une sortie dans les salles françaises en mars 2009. Présenté et primé à Berlin, en février dernier, "Dieu existe, son nom est Petrunya" est, une fois de plus, un film dont l'histoire provient d'un évènement qui s'est réellement produit : en 2014, à Stip, une femme a vraiment attrapé la croix jetée par le pope local dans la rivière locale le jour de l'épiphanie, un geste considéré comme sacrilège car la coutume veut que cette pêche particulière soit réservée aux hommes. Il s'agit donc d'un film résolument féministe venant d'un petit pays en matière de cinéma. On se sent donc un peu gêné de mettre un bémol à l'enthousiasme qu'il semble générer : certes, Zorica Nusheva, la comédienne qui interprète le rôle de Petrunya, est très expressive et on s'attache à sa (juste) cause, mais le film est quand même bien brouillon, trop brouillon.
    Yves G.
    Yves G.

    1 275 abonnés 3 284 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 30 juin 2019
    Malgré ses diplômes, Petrunya est au chômage et est obligée de vivre chez ses parents, à trente ans passés, dans la petite ville de Štip en Macédoine du Nord.
    Alors qu’elle vient de subir une énième humiliation lors d’un entretien de recrutement par un DRH tripoteur, elle croise le chemin de jeunes gens qui participent chaque année à une cérémonie traditionnelle : une croix en bois est lancée par le pope dans la rivière glacée et celui qui l’attrape se voit promettre du bonheur pour le reste de l’année.
    Sans l’avoir prémédité, Petrunya plonge dans la rivière et attrape la croix. Son geste met le village en émoi : le concours est en effet traditionnellement l’apanage des hommes. Une journaliste de la capitale a filmé l’incident et entend lui donner une publicité. Pendant ce temps, Petrunya, murée dans son silence, refuse de rendre le trophée qu’elle a conquis de haute lutte.

    "Dieu existe, son nom est Petrunya" est le meilleur film macédonien que j’ai jamais vu. C’est d’ailleurs le seul. C’est un bon motif pour aller le voir. Mais ce motif n’est pas suffisant.

    "Dieu existe, son nom est Petrunya" a une grande qualité : son pitch. Il a un grand défaut : il s’y limite. Car une fois posé l’enjeu du film – Petrunya restituera-t-elle la croix qu’elle a conquise ? – le scénario fait du surplace. Il le fait d’ailleurs si bien que l’action, après avoir vagabondé dans la ville de Štip où l’on accompagne Petrunya depuis sa maison jusqu’à l’usine où elle passe un entretien sordide avant de revenir dans le centre ville où les paroissiens sont agglutinés, s’enkyste dans le commissariat où Petrunya est retenue et à la porte duquel la journaliste de Kanal Plus (sic) essaie de la filmer.

    Il est difficile de dire du mal de ce film. Car son sujet est en or. Comment ne pas se rebeller contre une règle hors d’âge qui exclut les femmes d’une compétition ? Comment ne pas être horrifié par le machisme et le patriarcat que de telles règles révèlent ? Mais faute de donner corps à cette indignation, "Dieux existe, son nom est Petrunya" ne parvient ni à nous faire réfléchir, ni à nous émouvoir.
    Les choix de pauline
    Les choix de pauline

    110 abonnés 237 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 avril 2020
    Charmant film têtu.
    à l’image de sa belle héroïne qui, sur un coup de tête, décide de la relever cette tête et de ne rien lâcher!
    Film incongru et réussi , qui souligne l’absurdité , l’hypocrisie et la violence larvée de nos mondes misogynes .
    Un film qui galvanise.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 10 février 2019
    Superbe film que j'ai pu avoir lors de la Berlinale. Une belle allégorie de la société avec l'Eglise, la police, l'Etat, la famille... qui s'affrontent sur fond de conservatisme social... Rires et émotions sont au rdv... A ne pas rater...
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 14 mai 2019
    Un regard jouissif, plein de tendresse et de drôlerie, sur certains paradoxes de la société macédonienne (et, probablement, extensible pour de nombreuses autres).
    Petrunya est une jeune femme de 32 ans sans emploi, malgré (ou à cause de) son diplôme en histoire, qui enchaîne les entretiens calamiteux pour des jobs sous-qualifiés et exaspère sa mère... un portrait symptomatique dans une société frappée par le chômage massif des jeunes et un certain machisme. Jusqu'au jour où son désoeuvrement la pousse jusqu'à la rivière du village où le prêtre s'adonne au rituel du lancer de la croix de bois... censée apporter prospérité et bonheur pour celui qui l'attrape. Face à la compétition, à l'agressivité et au déferlement de passions qui s'ensuivent, on rit de traditions anachroniques qui semblent bien loin des idéaux d'altruisme et de justice dont elles se revendiquent !
    vidalger
    vidalger

    289 abonnés 1 226 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 mai 2019
    Ce film qui expose de façon réaliste une situation de machisme et d'obscurantisme religieux dans une province perdue de l'ex-Yougoslavie, la Macédoine. Partant d'une histoire vraie - une jeune femme se saisit de la croix lancée dans la rivière par le pope au nez et à la barbe des jeunes gens de la petite ville de de Stip - le film se déroule comme un drame en deux actes : Le premier nous présente la jeune héroïne Petrunya superbement interprétée par Zorica Nusheva, qui peine à trouver du travail malgré des études poussées en histoire et qui se clôt par son exploit dans la récupération de la fameuse croix. Le deuxième acte nous montre les conséquences de cette improbable provocation, considérée comme une atteinte aux droits ancestraux des jeunes mâles de la cité. Tout en finesse, jamais caricatural, le scénario nous montre avec beaucoup d'intelligence l'évolution des sentiments de Petrunya, qui peu à peu, prend conscience de la portée symbolique de son attitude. Un beau portrait de femme qui souffre pour lutter contre sa condition dans un monde de pauvreté, régi par la force, la religion et le machisme. Jolis rôles secondaires, dont celui d'une reporter courageuse.
    Stéphane C
    Stéphane C

    53 abonnés 389 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 mai 2019
    La courageuse Petrunya a enfreint une règle séculaire et s'est exposée au courroux d'une bande d'intégristes totalement abrutis... C'est l'édifiante description du patriarcat lié à l'absurdité du dogme religieux encore très prégnant dans l'actuelle Macédoine... 🎬🎬🎬
    selenie
    selenie

    5 419 abonnés 6 013 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 juillet 2022
    La cérémonie religieuse qui se déroule alors qu'elle rentre chez elle après une énième déception professionnelle est donc un accident, un hasard, voir le destin. La pression est telle que le prêtre s'oblige à tenter de raisonner la jeune femme, et la police interpelle la jeune femme de façon arbitraire. C'est là le seul point un peu gênant, Petrunya sait qu'elle est retenue arbitrairement, le dit et sait qu'on ne peut la retenir contre son gré ; alors pourquoi reste-t-elle ?! La partie au commissariat et l'interrogatoire prend trop de place (plus de la moitié du film !), ça tourne un peu en rond tandis qu'on ne comprend pas vraiment pourquoi Petrnuya refuse tout commentaire à la journaliste qui est pourtant la seule à la soutenir à 200%. Mais ce qui frappe c'est cette foule d'hommes sans cervelles qui composent donc une communauté aussi effrayante qu'inquiétante, plus que leur foi orthodoxe on pourrait croire à des néo-nazis. Petrunya est une jeune femme touchante et se place en symbole féministe de belle manière (sans discours pompant ou extrêmisme à deux sous). Un bon moment à conseiller.
    Site : Selenie
    Hotinhere
    Hotinhere

    410 abonnés 4 732 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 22 avril 2020
    Le combat d'une jeune macédonienne confrontée aux traditions et à la misogynie d'une société patriarcale. Une comédie dramatique décalée dont le scénario qui démarre pas mal, ne parvient guère à captiver ensuite.
    Seemleo
    Seemleo

    52 abonnés 888 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 mai 2019
    La Macédoine : que connaît-t-on de ce pays ? On mange la salade ou les fruits du même nom, sans trop se poser la question de l'origine de l'expression.

    Pays multi-ethniques, où populations slavophones, albanophones et autres hellénophones se côtoient sans s’entre-tuer, mais où, comme c'est souvent le cas lorsque des cultures différentes vivent ensemble, les Traditions religieuses et profanes, restent bien vivantes

    Là dessus 50 ans de communisme n'ont fait qu’exacerber le besoin de retour aux soi-disant racines.

    Basé sur un fait divers réel, voilà-t-il pas qu'une de ces belles fêtes annuelles consistent à aller chercher une croix dans la rivière, lancée par le pope du coin. Le 19 janvier à l'épiphanie orthodoxe.

    Concrètement, de jeunes hommes se les caillent en slip de bain au bord de l'eau en attendant que notre saint-père local veuille bien balancer son trésor.

    https://hajde.fr/2017/01/23/lepiphanie-a-la-sauce-macedonienne/

    Le fait divers d'hiver, c'est qu'en 2014 c'est une femme qui a plongé et qui a blousé tous ces beaux mâles.
    Fin du documentaire, début de la raison d'être du film. L'héroïne est cette personne d'une trentaine d'années, sans emplois mais bien formée, c'est souligné. Face à la violence des autres participants, elle s'enfuit et refuse de rendre l'objet. Réactions patriarcales, scandale.

    La Macédoine étant apparemment un état de droit, la pression est d'ordre sociétale. Elle n'en est pas moins puissante.

    La mise en scène recherchée (aucun plan n'est banal), le casting atypique (les canons de beauté habituels ne sont pas respectés par féminisme peut-être) démarquent clairement cette oeuvre Baltique. Dommage que l'intrigue patine passablement dans la dernière demi-heure.

    Cela reste très sympathique original.
    Les meilleurs films de tous les temps
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