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    Lux Aeterna
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    2,9
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    80 critiques spectateurs

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    Mélany T
    Mélany T

    29 abonnés 483 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 février 2021
    Les inventions visuelles de Gaspard Noë sont toujours passionnantes mais le propos a la plupart du temps des relans nauséabonds, dommage. La première partie et les deux actrices restent cependant excellentes.
    Yves G.
    Yves G.

    1 298 abonnés 3 300 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 30 septembre 2020
    Béatrice Dalle joue son propre rôle : celui d’une actrice passablement barrée qui passe derrière la caméra pour diriger dans son premier film « L’Œuvre de Dieu », son amie Charlotte Gainsbourg. L’ambiance sur le plateau n’est pas paisible et le comportement agressif de la réalisatrice n’arrange rien : son producteur ne lui fait plus confiance et veut l’évincer, ses actrices, en roue libre, sont abandonnées à elles mêmes, le personnel technique est au bord de la grève….

    "Lux Æterna" est un objet filmique non identifié. Œuvre de commande de la maison Yves Saint Laurent, dans le cadre de « Self », un projet qui invite différents artistes à réinterpréter les collections et l’esprit de la maison de haute couture, il a été présenté en séance de minuit au Festival de Cannes 2019. Carte blanche était laissée à Gaspar Noé dont la seule contrainte était d’utiliser des costumes et des visages de la marque (on reconnaît les "top models" Abbey Lee et Mica Argañaraz).

    Il a tourné un moyen métrage d’une durée bâtarde : cinquante et une minutes, trop long pour un simple clip publicitaire, trop court pour un vrai film qui nous aurait laissé le temps de nous familiariser avec ses personnages et de nous raconter une histoire.

    On y retrouve la patte du réalisateur franco-argentin, notamment son goût pour les atmosphères confinées, pour les longs plans séquences qui suivent les acteurs dans leurs pérégrinations labyrinthiques dans des décors exigus. De ce double point de vue, "Lux Æterna" rappelle "Climax", son dernier film. On y retrouve aussi ses obsessions pour des thèmes "border line", ici la sorcellerie à laquelle, on le sent, il aurait aimé consacrer un film plus long.

    La partie la plus réussie de ce moyen métrage est le dialogue qui l’ouvre d’une douzaine de minutes entre les deux actrices. Laissant la place à l’improvisation, elles y évoquent quelques souvenirs de tournage désopilants. On les découvre égales à elles-mêmes : Béatrice Dalle, complètement chtarbée, Charlotte Gainsbourg plus pudique. Et on regrette presque que ces échanges improvisés ne durent plus longtemps et cèdent la place aux délires stroboscopiques et bruyants de Gaspar Noé.
    Alain D.
    Alain D.

    499 abonnés 3 209 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 24 février 2021
    Drame psychédélique écrit et mis en scène par Gaspar Noé. Je reste décidément très hermétique à ses histoires de "Cinéma d'Auteur" : son scénario est scindé en deux périodes : Avant le tournage d'une scène de film, Beatrice Dalle dialogue avec Charlotte Gainsbourg. Elle révèle ses convictions religieuses, nous offre des anecdotes de films, exprime son ressenti vis-à-vis des réalisateurs et des producteurs.
    Puis commence la répétition et le tournage ; un film dans le film. Les inopportuns sur le plateau et les caprices d'actrices rendent très vite le climat houleux et l'ambiance chaotique. Béatrice (La Réal) s'empoigne avec le chef OP, créant un joyeux micmac devenant vite insupportable. Le film s'oriente ensuite sur des scènes inintéressantes et une séquence psychédélique interminable.
    Narnet
    Narnet

    20 abonnés 166 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 13 août 2023
    À éviter, absolument. Autant dans les autres films de Gaspard Noé, il y avait une certaine esthétique, mais là, c'est le néant, il n'y a rien à sauver. On ne regrette finalement pas que ça ne dure que 51 minutes ...
    Pierre Kuzor
    Pierre Kuzor

    80 abonnés 280 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 septembre 2020
    Ai vu "Lux aeterna" de Gaspard Noé. Voir un film de Gaspard Noé est toujours une expérience visuelle, sensorielle, corporelle. "Irréversible" est une de mes plus grandes expériences de cinéma inoubliables... Il faut dire que le premier film que j'ai vu enfant a été "Blanche neige et les sept nains" et que le rôle de la Sorcière m'avait fasciné et en même temps j'ai le souvenir d'avoir hurlé de peur à chaque fois qu'elle apparaissait à l'écran... et j'avais trouvé Blanche Neige bien trop tarte pour retenir mon intérêt. Ici il s'agit du tournage d'un film dont on tourne la scène difficile de sorcières que l'on brûle sur un bûcher. Béatrice Dalle tourne son premier film où tout part à vau l'eau... l'ambiance qui frise l'hystérie, la technique qui déraille, le producteur manipulateur, le chef opérateur véreux, les figurantes insipides qui se demandent ce qu'elles font là, et Charlotte Gainsbourg qui a des soucis familiaux et qui a du mal à se concentrer pour cette scène difficile à tourner... bref c'est l'enfer ! Gaspard Noé filme en 40 minutes une "Nuit américaine 2.0" extraordinaire et plus vraie que nature... Toute la première partie est vampirisée par les deux actrices magnétiques qui dialoguent et c'est absolument incroyable de justesse, de vérité, de drôlerie, cette longue scène pourrait être une sorte de paradis... la deuxième partie est l'ambiance infernale sur le plateau de tournage indéniablement c'est l'enfer... puis la scène finale est probablement le purgatoire mais c'est là que Noé hélas perd un peu ses spectateurs... car le propos est incompréhensible et l'expérience sensorielle est décevante. Les trois parties sont reliées par des "maximes" de grands metteurs en scène sur le cinéma (Fassbinder, Godard, Von Trier...) un peu comme des phrases extraites de la Bible. Sans aucun doute le cinéma est une religion dont je fais parti des plus fidèles pratiquants. J'aurais aimé que Noé me violente plus, m'interpèle, me réveille de la léthargie ambiante et masquée, mais son film qui démarre très fort se délite sur la longueur des 50 minutes totales. On lui pardonne très volontiers car il reste tout de même un très grand metteurs en scène actuel et que réunir Dalle et Gainsbourg était une idée de génie.
    Claude Roux
    Claude Roux

    1 abonné 7 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 10 mars 2021
    Bonjour !!!!
    On s'en fout de ce qu'il peut leur arriver sur ce plateau en bien y réfléchissant et après avoir pris connaissance des notes exceptionnelles de télérama, les cahiers et autres staaarrrrs de la critique..
    Pourquoi ne pas filmer mon plombier en train de charger son kangoo avant un chantier ? Au lieu de voir des petits seins d'anorexique écervelée , on verrait, filmé de dos , mon plombier accroupi ,sa bonne grosse raie velue sub pantalon de chantier .Vas-y Gaspard , je te prête ma lampe torche qui fait strobo si t'appuies deux fois...
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    6 220 abonnés 7 246 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 septembre 2020
    Lux Æterna (2020) est une commande initiée par Anthony Vaccarello (directeur artistique de la maison Yves Saint Laurent). Avec ce moyen-métrage de 50min, Gaspar Noé nous entraîne au cœur des coulisses d’un plateau de cinéma, façon La Nuit américaine (1973), mais version chaotique.

    Le film narre l’histoire d’une chasse aux sorcières (par le prisme du tournage du film "L'œuvre de Dieu") et démarre par un extrait du film Häxan "La sorcellerie à travers les âges" (1922) de Benjamin Christensen avant de nous entrainer dans les méandres d’un tournage qui vire au chaos.

    Ce qui nous frappe en premier lieu, c’est la part d‘improvisation qui règne dans ce film (le dialogue entre Béatrice Dalle & Charlotte Gainsbourg au tout début du film en est le parfait exemple). On pourrait comparer son film à un documentaire, on découvre les arcanes d’un tournage (de ses préparatifs aux répétitions, de ses aléas aux incidents, ainsi que toute la ribambelle qui compose une équipe de tournage (maquilleuses, costumières, électro, chef op’, scripte, régisseurs, figurants, acteurs, réalisateur, producteur, …)).

    Niveau mise en scène, comme à son habitude, Gaspar Noé utilise (toujours à bon escient) les plans séquences et nous ballade à travers les décors de son studio de tournage. On passe avec une réelle aisance de la loge d’artiste au catering, en passant par le plateau de tournage. Et une fois n’est pas coutume, il utilise la technique dite du "flicker" (variations très rapides d’images et de lumières), nous offrant des plans stroboscopiques comme il l’avait déjà fait sur ces précédents films (qui utilisait la stroboscopie lumineuse par le biais du projecteur, sauf que cette fois-ci, on « subit » la stroboscopie lumineuse directement par le biais des écrans situés sur le plateau de tournage (le résultat n’est clairement pas le même). D’ailleurs, le film est rigoureusement déconseillé aux épileptiques !

    Bien évidemment, que serait ce film, sans l’apport de Béatrice Dalle & Charlotte Gainsbourg au casting. La première est quasiment de tous les plans (elle incarne la réalisatrice de ce tournage maudit), quant à la deuxième, elle incarne l’une des sorcières sur le bûcher (aux côtés de l’une des égéries d’Yves Saint Laurent, la mannequin & actrice Abbey Lee, aperçu notamment dans The Neon Demon - 2016).

    Le trublion du cinéma français continue toujours et encore à nous séduire avec ses œuvres qui détonnent dans le paysage cinématographique. Plans séquences, utilisation du split-screen et surtout, stroboscopie & sound design qui durant les dix dernières minutes, auront le mérite de vous mettre en trans, Gaspar Noé séduit toujours et ne laissera clairement pas indifférent.

    ► http://bit.ly/CinephileNostalGeek ★ http://twitter.com/B_Renger ◄
    Le petit Kirby
    Le petit Kirby

    6 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 25 septembre 2020
    Je t'adore Noë. Je t'adore même lorsque je ne t'aime pas. Quand je dis ça, je pense très fort au film Climax qui m'avait à la fois énervé, frustré et émerveillé. Mais là tu m'as carrément refroidi et je pensais, et voulais, que tu ailles plus loin dans ton délire dans ce film, ce que tu n'as pas fait, et ce qui ne te ressemble pas.
    Ce qui est également très étonnant, est que ce film a été produit par la maison Yves Saint Laurent, alors que le film spoiler: dénonce clairement les conditions de travail des femmes dans le milieu de la mode et du showbiz en général.
    Enfin, en tout cas, c'est comme ça que j'ai compris le film... spoiler: Donc cela ne me semble pas être une belle vitrine pour la marque de mode.
    Je comprends pas.
    Bref, première fois que je suis déçu par Noë.
    Artriste
    Artriste

    85 abonnés 1 829 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 septembre 2021
    Moyen-métrage de Gaspar Noé, Lux Aeterna est une expérience courte mais ô combien mémorable. Le film se veut expérimental sur quasiment tous ses points à commencer par son introduction déstabilisante puis par l'histoire qui est une mise en abyme d'un tournage d'une scène de cinéma. Ensuite le format de l'image n'est pas habituel avec cette double fenêtre très présente ou les paroles se superposent. C'est superbement utilisé et fait qu'il y a toujours beaucoup de choses qui se passent. Mais comme toujours dans les projets de ce réalisateur, la grand force ici vient de son ambiance si particulière qui nous fait ressentir des choses. Cette ambiance est apportée par la très bonne b.o. et les effets sonores qui font monter la pression crescendo. On se retrouve dans une petite fourmilière ou toute l''équipe du film s’affaire chacun à sa tâche et on sent la tension monter dans cette précipitation. De plus, le jeu de lumière et ses couleurs flashys sont totalement étouffantes. Côté casting, Béatrice Dalle et Charlotte Gainsbourg jouent leur propre rôle et sont très bien pour ce genre d'univers. Les personnages autours n'ont pas les temps d'être développés mais on arrive très vite à saisir qui ils sont, et ont tous leur importance notamment le chef opérateur qui est en conflit avec Béatrice ce qui crée de l'énervement. Pour ce qui est de la réalisation de Gaspar Noé, elle se veut moins flottante qu'a l'accoutumé mais elle s'immisce partout pour ne rien manquer des échanges entre les protagonistes. Le clou du spectacle se situe dans les dix dernières minutes ou Noé se fait un plaisir de nous faire souffrir comme rarement dans ses œuvres avec des effets sonores et visuels insoutenables pour un humain normalement constitué. A ce moment là on souhaite juste supplier Gaspar d'arrêter de nous torturer mais l'homme fait durer le moment et l'amplifie encore et encore jusqu’à ce générique de fin que l'on remercie de voir apparaître pour que l'on se remette de ce traumatisme. Une fois de plus, Gaspar Noé à réussi son coup, celui de faire ressentir au public des choses que l'on ne ressent nul part ailleurs que dans son cinéma. A chaque fois on pense qu'il a atteint son climax, mais projet après projet on se rend compte que ça va toujours plus loin dans le sadisme et en temps que masochiste j'en redemande. Vous l'aurez compris, Lux Aeterna est un moyen-métrage à regarder pour tous les amateurs du cinéma de Noé.
    Rémy Bretton
    Rémy Bretton

    6 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 27 mai 2022
    Un mauvais film sur une mauvaise réalisation d'un mauvais film. Je me suis endormi mentalement des la 15eme minute. Il a réussi l'exploit de me faire anticiper et languir ce que j'allais manger le soir !
    Quelques aspects digne d'intérêt qui rappelle le style Godard (panneaux/citations qui coupent les scènes), belle Distanciation Brechtienne mais quel ennui, oh quel ennui !
    Quand au dénouement déconseillé aux épileptiques, certes, il devrait l'être aussi aux amateurs de rebondissements et de chute ! 1,5 étoiles et je suis poli !!!
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 17 février 2021
    J'aime les films de Gaspard Noé en général mais là, c'est le néant, les acteurs et actrices sont insupportables (particulièrement Béatrice Dalle qui semble coincée dans l'adolescence tant dans son comportement que dans sa manière de parler). Le scénario est naze, ils tentent de filmer une scène alors que tout le monde s'engueule et que rien ne va. Ça se plaint de ci ou de ça dans tout les sens, bref, la belle génération de bobos gâtés pourris fragiles jusqu'aux os. Et pour finir, les effets stromboscopiques de couleurs sont beaucoup trop longs et hyper chiant à regarder. La maison Yves Saint Laurent devrait rester là où elle est et ne pas apporter encore plus de merde dans le cinéma.
    Jay paperboy
    Jay paperboy

    3 abonnés 57 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 septembre 2020
    Un Noé mineur , mais fascinant ! Comme tout les films de son auteur, une œuvre très viscéral... un coup de poing dans la rétine .
    Nils A
    Nils A

    5 abonnés 40 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 24 septembre 2020
    50 minutes de film ,40 minutes d'interrogations et 10 minutes de plaisir expérimentale intense signé Gaspard Noé
    JulesTab
    JulesTab

    8 abonnés 27 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 23 septembre 2020
    Œuvre expérimentale fascinante !
    Un trip dans l’enfer d’un tournage.
    Une expérience visuelle qui nous hypnotise sur notre fauteuil, les yeux hallucinés par ce qu’ils vivent.

    C’est un bijou unique que nous offre Gaspar Noé !
    Fou Bobo
    Fou Bobo

    5 abonnés 114 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 octobre 2020
    Lux Æterna est quelque chose de dingue, encore une fois Gaspar Noé m'a surpris énormément. Je suis admiratif devant son travail, j'adore ce qui fait, il fait de vraies scènes très réalistes pour faire réagir le spectateur. Là cette fois ce sont les stroboscope de partie. Même si il est court le film, c'est un chef-d'œuvre jouissif. Un moyen-métrage très rythmé et très coloré avec une touche d'humour et beaucoup d'intensité sur tout le long. J'ai beaucoup aimé cette face cachée des tournages. Gaspar Noé a montré plein de choses à ce propos en passant par la réalisatrice, le chef opérateur, le directeur de la photographie, les maquilleurs, les décorateurs et surtout les producteurs qui donne une vraie caricature de leur métier à mon sens.
    Avec une technique bien particulière utilisé par Gaspar Noé, bien que la réalisation et le cadrage et les plans qui sont extraordinaires en terme technique. Le réalisateur a utilisé le "Split Screen" (= écran divisé en Français). Gaspar Noé a utilisé cette technique, on suit deux points de vues différents, en suivant les deux actrices Béatrice Dalle et Charlotte Gainsbourg. spoiler: Je trouve que c'est un très bon moyen d'utiliser ce genre de cinéma très performant. Après ce qui m'a surpris c'est le bruit de fond (comme pour Irréversible) et d'utiliser des stroboscope et pendant 6 minutes, une scène d'épilepsie très intense et insoutenable c'est ça qui fait tout le charme de ce film.
    Gaspar Noé a encore fait preuve de beaucoup de souplesse, avec un travail excellent et j'espère qu'il continuera à faire des films qui seront peut-être excellents.
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