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    L'Homme des vallées perdues
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    79 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 22 juillet 2014
    Pour mon deuxième western, j'ai mis la main sur "L'homme des vallées perdues" (1953), film réputé mythique et dont l'aura n'est plus à démentir. Eh bien, j'en suis ressorti agréablement surpris après ma pseudo-déception de "La rivière rouge" avec John Wayne.
    Tout d'abord, il faut préciser que George Stevens adapte le roman à succès de Jack Schaefer intitulé "Shane". Grâce à "Shane"/"L'homme des vallées perdues", le metteur en scène, qui était sur la pente descendante, se refait une petite place au soleil. Ses quatre derniers films sont "Géant" (avec l'inoubliable James Dean), "Le journal d'Anne Frank" (qui lui permet de renouer avec l'horreur de la guerre), "La plus grande histoire jamais contée" (en compagnie de Charlton Heston) puis "Las Vegas, un couple" (avec la reine E. Taylor). "Géant" marqua ainsi l'apogée de deux grandes figures du septième art (Stevens et Dean).
    Histoire de "L'homme des vallées perdues" : une famille de petit propriétaire s'allie à un étranger venu de nulle part (Shane) pour lutter contre le remembrement des terres. Le scénario, dans ses méandres bien rattachés entre-eux, rend un vibrant hommage aux pionniers venus s'installer dans le Wyoming. Les colons (ici, la famille) font face aux ranchers cupides et avares. Dans le rôle du grand patron, Emile Meyer (revu chez Kubrick dans "Les sentiers de la gloire") est convaincant à souhait car il défend son opinion avec âpreté et toute la rage qu'il a de vouloir gagner ce combat à tout prix. Un rôle sur-mesure qui permet justement d'asseoir le contexte social de la fin de la Guerre de Sécession. Contexte renforcé aussi par la famille qui veut garder son lopin de terre pour pouvoir survivre. Van Heflin (une figure du western des 50's : "Tomahawk", "Trois heures dix pour Yuma"...) impeccable, Jean Arthur (faisant un come-back remarqué, elle avait joué avec Capra et Hawks au tout début du parlant) parfaite et Brandon De Wilde (qu'on retrouvera dans "L'ange de la violence" de Frankenheimer), à la limite du supportable, incarnent cette famille modèle bouleversée par l'arrivée inopinée de l'étranger Shane campé à merveille par un Alan Ladd (déjà remarqué dans "Citizen kane", "Tueur à gages" et "Le dalhia bleu" !!), certes très théâtral mais qui en impose du début à la fin. Ladd, qui non seulement apporte le grain de folie mais qui reste bien terre-à-terre dans l'évolution de son personnage. Lorsqu'Emile Meyer se rend compte de la difficulté de faire déguerpir tous ces petits fermiers, il prend la décision d'engager un tueur à gage, qui n'est autre que Jack Palance (consacré, il tournera dans "Le grand couteau" d'Aldrich, "Le mépris"...). Un de ces seconds couteaux en or, inoubliable et mémorable. Une véritable trogne de vallée perdue ! Super Jack !!!
    Cette ossature (gentil-méchant-étranger-tueur à gage), bien que manichéenne dans l'ensemble, permet au western de se trouver un peu, et même plus : d'ancrer une typologie de scénario complexe dans des rapports psychologiques trouvés (fermiers vs propriétaires, un étranger un peu héros qui remplace le père, et son autre penchant avec le tueur à gage incarné brillamment par un Palance dans toute sa splendeur). Notons aussi la présence de Ben Johnson, autre vétéran du genre : "Le prisonnier du désert", "Les Cheyennes", "La horde sauvage"... !!
    De plus, ce pur produit western nous montre de superbes beaux paysages rattachés à une image en Technicolor parfaite et millimétrée du début à la fin. Très beau travail Loyal Griggs !! Présent sur "Les dix commandements" et "Du sang dans le désert" d'Anthony Mann notamment. Cette photographie, appuyée d'une musique onctueuse et moderne de Victor Young (auteur pour de grands classiques du cinéma : "Pour qui sonne le glas" avec Gary Cooper, "Rio Grande", "L'homme tranquille"...), nous met dans l'ambiance voulue par George Stevens. Le metteur en scène fait avancer son métrage, un coup dans la nuit et un coup de jour, de manière à nous imprégner de cette ambiance, nouvelle et novatrice, dans un montage parfaitement maîtrisée servant à merveille le scénario. Bingo George !!
    Dans ce western, la violence, mise au grand jour par le réalisateur, paraît aujourd'hui réductrice malgré de très beaux corps-à-corps et d'un duel final exemplaire. Tous mes chapeaux, Maître Stevens !
    Pourquoi je considère "Shane"/"L'homme des vallées perdues" comme un western mythique ? Pour toutes les raisons invoqués ci-dessus, mais aussi car il s'agit d'une première dans l'histoire du western : des codes, dans l'idée, sont balancés, et seront repris par les plus grands ensuite. Premier exemple : Shane arrivant mystérieusement (annonciateur de "L'homme des hautes plaines") et se déplaçant au milieu de la caméra sur un plan large (préfigurant "Et pour quelques dollars de plus"). Et ce n'est pas tout. La noirceur des personnages, à commencer bien sûr par l'énigmatique Jack Palance, l'autre chasseur de primes. On ne le voit que très rarement, et pourtant, c'est son visage qu'on retient une fois le film terminé. Un peu à la Lee Van Cleef, je trouve. Je termine par le final. Énigmatique, suscitant les débats (voir sa référence dans le "Négociateur" avec Samuel L. Jackson), profondément mystérieux (on ne sait rien d'Alan Ladd, ni ses motivations à rester avec la famille), ce nouveau genre de cowboy s'en va en laissant ses règles dans un Far West dépassé par les événements. Un nouveau type de personnage est dessiné par Maître Stevens nous montrant l'aura sur lequel repose encore le film, 64 ans encore après sa sortie ! Si ça, ça n'est pas du mythique... !
    L'un des tous meilleurs western de l'histoire du septième art. Une œuvre à part entière, assurément !
    Spectateurs, envoûtons nous...
    A noter : le rôle de Jack Palance permis à Morris et Goscinny de créer l'un des méchants de la saga "Lucky Luke", Phil Defer.
    Fernando P
    Fernando P

    5 abonnés 46 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 mai 2014
    Quel beau film ! "On se met hors de la vie quand on a tué,y revenir n'est plus possible,légitime ou non un meurtre nous marque pour toujours,et c'est sans espoir..." C'est émouvant et simple comme du PAGNOL !
    Grouchy
    Grouchy

    109 abonnés 1 033 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 avril 2014
    Parmi tous les westerns classiques, presque aucun n'a traité de la relation entre l'adulte et l'enfant. C'est l'occasion que saisit Stevens pour parler de ce thème et des influences mutuelles entre Ladd et De Wilde. L'un est désabusé et l'autre envieux et voulant devenir le meilleur tireur. Le petit garçon est alors le témoin des évènements, découvrant alors le vrai monde auquel il est confronté, dans lequel les adultes luttent en vain. L'enfant étant le plus proche du héros, Stevens a aussi ajouté à cette symbolique le chien, meilleur ami de l'homme, prêt à suivre le petit garçon accompagnant son idole. Pour approcher de plus près à cette identification, Stevens a adopté à sa caméra une position particulière : en effet la totalité des plans sont filmés à taille d'enfant, exposant les physionomies complètes et privilégiant à fond la perspective. A certaines occasions, la caméra semble se glisser dans le décor pour capturer discrètement les images. Il n y a pas de miévrerie dans ce film, pourtant le décor et les personnages pouvaient l'inviter : des méchants manichéens ( superbe et impressionnante interprétation de Palance ), une famille opprimée, une musique typiquement hollywoodienne... Le film garde une maturité et une solidité excellente. En témoignent les séquences de bagarre, qui exploitent au maximum la tension par leur mise en scène parfaite.
    DAVID MOREAU
    DAVID MOREAU

    109 abonnés 2 183 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 février 2018
    LE CAVALIER SOLITAIRE. Première fois que je découvre Alan Ladd dans un premier rôle. Un western sympathique qui malgré les années se comporte toujours bien à l'écran. En attendant Clint...
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    229 abonnés 1 599 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 février 2014
    Pas de grande chevauchée dans ce western, pas de dimension épique, peu de combats, hormis deux bonnes bastons à mains nues et un gunfight final, assez court. On est plus ici dans une chronique de la vie rurale, qui voit s'affronter deux générations d'immigrés autour de la légitimité de la propriété terrienne. D'un côté, les premiers arrivés, les premiers servis, ceux qui ont chassé les Indiens pour s'installer ; de l'autre, les colons officiels, qui ont reçu du gouvernement une concession sur des territoires parfois déjà occupés. George Stevens ancre donc son film dans une réalité historique qui est tout aussi importante que le développement de l'action et le divertissement. Il fait s'opposer deux expressions du rêve américain dans un scénario qui n'est pas aussi manichéen que l'on a pu parfois le dire. Et pas aussi classique que cela, donc, sur le fond. Mais très classique sur la forme, ça oui. Stevens avance linéairement, sans surprise, dans son récit. C'est plutôt lent. C'est toutefois maîtrisé et d'une certaine élégance dans la gestion des nuits américaines qui donnent au film un côté crépusculaire et vaguement mélancolique à la fin, en concordance avec la caractérisation du personnage principal (interprété par le très bien coiffé Alan Ladd). Un personnage qui vit ses dons de fine gâchette comme une malédiction, le condamnant à une solitude et à une errance éternelles, dans un cadre de nature magnifique (merci le Technicolor), qui semble être son seul refuge. Un personnage romantique, en somme.
    L'Homme des vallées perdues vaut donc essentiellement pour sa sensibilité, un peu triste, un peu amère, ainsi que pour sa portée historique qui, couplée à celle de deux autres films du réalisateur (Une Place au soleil et Géant), brosse un tableau intéressant des fondements de la civilisation états-unienne. On oubliera le personnage du gamin, assez pénible. On retiendra en revanche celui du tueur campé par un Jack Palance filiforme et ricanant.
    Akamaru
    Akamaru

    2 831 abonnés 4 339 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 février 2014
    Un western de la grande époque,certes assez critiquable pour son manichéisme excessif,mais aussi très représentatif de l'idéalisation des Américains pour cette époque peu glorieuse pour eux. À ce titre,le choix de la narration à travers les yeux d'un enfant de 10 ans est éloquent. Le petit,qui vit avec sa famille dans un ranch menacé par un propriétaire terrien qui ne fait pas de sentiments,se prend d'une forte affection pour un aventurier venu les secourir. Cet homme sans nom devient donc un père par procuration et un fantasme inassouvi pour la maîtresse de maison. Freudien. Il préfigure le personnage de Clint Eastwood dans "Pale Rider". La photographie est lumineuse,altérant judicieusement les scènes de jour sous le cagnard et les scènes nocturnes,plus dramatiques. Jack Palance est un ange du mal fort intéressant. Alan Ladd en lonesome cowboy habillé d'une veste en daim demeure fade tout du long. "L'homme des vallées perdues"(1953)joue forcément sur cette vision parfaite de l'Ouest,avec quelques images fortes,mettant en avant la nature et le paysage du Wyoming. Historiquement réducteur,mais cinématographiquement intact.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 31 janvier 2014
    Hyper prévisible, L'homme des vallées perdues représente l'archétype du western de cette époque.
    velocio
    velocio

    1 187 abonnés 3 043 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 27 janvier 2014
    "L'homme des vallées perdues", film qui précède "Giant" dans la filmographie de George Stevens, est un western très particulier. On n'y parle pas de guerre entre les visages pâles et les indiens; pas de voleurs de chevaux non plus; Non, ce film aborde un pan de l'histoire de l'ouest américain rarement évoqué de façon aussi claire au cinéma : la lutte entre les tenants d'un élevage à grande échelle sur des terres sans frontière et de petits agriculteurs pratiquant à la fois un peu d'élevage avec des bêtes gardées dans des enclos et un peu de culture vivrière souffrant terriblement lors de passage de troupeaux. Se greffent dessus une histoire d'amour qui ne peut pas se déclarer et la fascination d'un petit garçon pour un "justicier". En somme, tous les ingrédients sont bel et bien là pour donner naissance à un grand western. Malheureusement, le résultat attendu est loin d'être atteint. La faute à un réalisateur qui n'a pas su choisir entre western purement psychologique et western d'action, George Stevens s'entêtant à placer, à plusieurs reprises, des scènes de bagarres, beaucoup trop longues. Un western souvent ennuyeux et vraiment décevant.
    Sid Nitrik
    Sid Nitrik

    43 abonnés 416 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 23 janvier 2014
    Très grand classique du western US, enfin plus chez eux que chez nous, « L'homme des vallées perdues » n'est pas dénué d'un certain intérêt même si, à titre personnel, je le trouve très anecdotique. On a un pan de la jeune histoire américaine avec le début de l'occupation des grands espaces et l'affrontement entre les « jeunes » arrivants, les « colons », et les « vieux » occupants, les « ranchers » (oui, les Natifs Américains ont déjà été en partie exterminés ou dégagés). Et la volonté de rassemblement des « colons » préfigure l'immersion des villes. Intéressant certes, car l'on est transporté dans le Grand Ouest avec des paysages sauvages et un reconstitution méticuleuse du contexte, mais globalement le film souffre d'un manichéisme exacerbé, d'un patriotisme trop tape à l'oeil (cas de beaucoup de westerns mais là c'est peu subtil) et de nombreuses scènes pas franchement utiles plombant largement le rythme. Excepté Jack Palance, en méchant que l'on voit finalement trop peu, les acteurs (Alan Ladd et Van Heflin) n'ont pas vraiment le charisme requis pour tout bon cow-boy qui se respecte. C'est à découvrir mais les « classiques US » regorgent de choses bien plus attrayantes.
    Guillaume182
    Guillaume182

    123 abonnés 1 194 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 janvier 2014
    Un film réputé mythique et que certains n'hésite pas à décrire comme le plus grand western de tous les temps, ça vous met la puce à l'oreille.

    Dés le début, pourtant il y a des défauts qui frappent aux yeux et aux oreilles, oui, oui.

    Trop de couleurs fortes, trop de musiques et un scénario assez prévisible, au final.

    Une narration qui tourne un peu en rond au bout d'un moment et puis les décors studios sont vraiment trop évidents.

    Tout ça pour un résultat un peu kitsch.

    Cela dit, le film se laisse apprécier, nous redécouvrons une certaine Amérique, celle des pionniers avec son lot de fermier, de gentils et méchants cowboys.

    La vie des hommes dans un pays qui se livre à eux.

    Et une jolie petite histoire: Un Cowboy solitaire vient en aide à une famille de fermier harceler par un grand propriétaire. Le cowboy se lie d'amitié avec le fils du fermier...

    C'est touchant.

    Un bon western.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 20 janvier 2014
    Un western simple mais avec un charme fou. Certes l'intrigue est très simple : des villageaois qui se battent pour rester dans la vallée perdue et doivent donc combattre contre les barbares, mais il est très bien exploité. Malgré une première partie lente et ennuyeuse qui ne mérite pas beaucoup d'éloges, la deuxième partie gagne en rythme et en intensité et met en valeur la première partie. Les acteurs sont très bond, mention spéciale pour Alan Ladd. La photographie est très belle, les paysages sont mis en valeur notamment ceux de la vallée. Au début du film je pensais que le film allait être sans intérêt à cause du rythme très lent de la première partie mais finalement c'est pas si mal, c'est même bon. Malheureusement la bataille finale ne suscite pas beaucoup d'intérêt, c'est vraiment dommage surtout que la poursuite entre l'enfant et Alan Ladd à cheval qui précède est très intéressante. Un western à voir.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 20 janvier 2014
    je ne connaissais pas ce film, enfant j'ai vu beaucoup de westerns, un genre oublié par le cinéma américain, il faut dire que les "westerns spaghetti" avaient tué le genre, dans ce film on voit un Alan Ladd fade au possible, comme tous les autres personnages d'ailleurs, mis à par les somptueux décors naturels, ce film n'a aucun intérêt artistique
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 19 janvier 2014
    Un excellent western dans la lignée du "train sifflera trois fois" . Un scénario qui n'était pas conventionnel à l'époque mais l'est devenu parce que maintes fois copiés ou simplement repris ligne à ligne. Le vétéran Georges Stevens maîtrise sont sujet derrière la caméra, il sait cadrer et les images sont magnifiques. Même si elles sont tournées en 35 mm simple elles sont dotés d'un technicolor des plus beaux. Il y a en plus les performances inouïes des acteurs, et des vraies pointures, Jack Palance, Allan Ladd, Van Helfin, etc... que du beau monde pour raconter une belle histoire d'honneur et d'amour de la famille.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 19 janvier 2014
    L'Homme des vallées perdues (Shane) est un superbe western. C'est est un western conventionnel, de facture classique, très policé mais le réalisateur parvient à nous emporter dans son récit même s'il est très commun: des fermiers se battent contre un grand éleveur et le héros va les aider. La photo est vraiment magnifique avec les sublimes paysages du Wyoming, les grands espaces et une nature très présente et aussi sauvage que les cowboys.
    C'est un western manichéen et très américain dans son discours (allusions constantes à la terre, au foyer, fête de l'indépendance...) - ce qui généralement nous insupporte - mais c'est un western très connu outre-atlantique car il a forgé un idéal pour l'histoire de cette époque dans une Amérique alors (et toujours ?) en quête d'identité.

    Le réalisateur George Stevens stimule la part d'enfance en nous et notre admiration pour ces héros de notre jeunesse. Le spectateur ne fait qu'un avec l'enfant du film et c'est au travers de son regard émerveillé et idéaliste que l'on admire ce cowboy mystérieux.

    L'Homme des vallées perdues est un western plutôt violent avec des scènes mémorables (la bagarre dans le saloon). Shane est l'archétype du célèbre cow boy solitaire. On ignore d'où il vient, où il va, on sait seulement que de par sa condition il est condamné à ne pas pouvoir rester. Ce genre de personnage inspirera les réalisateurs postérieurs comme Clint Eastwood avec en particulier L'Homme des hautes plaines dont le titre français fait directement écho à ce classique.

    A noter que si comme moi vous aimez Lucky Luke vous trouverez dans ce film l'acteur qui a inspiré Fil Defer...
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    2 839 abonnés 3 958 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 janvier 2014
    On a ici un western mythologique, cette figure mythique du héros qui parle pas forcément beaucoup qui vient de nulle part, qui repart vers nulle part et qui aide en chemin une famille. Bon pour tout dire, c'est mieux comme figure mythologique qu'un super héros.

    Ce qui est intéressant c'est la variation autour de ce thème. Bon là je dois dire que je suis assez dubitatif et ceci pour plusieurs raisons. Déjà le film est beaucoup trop long, tout le milieu du film n'est que répétitions de la même scène ad nauseam, à la fin j'en avais un peu marre de les revoir se réunir comme après 30 minutes de film et se dire "on va résister". Alors que la seule solution semble visiblement la violence, ça me gave, on connaît tous la fin, donc qu'on y aille ! C'est ça qu'on veut voir. Là franchement ça fait chier.

    Et puis l'autre souci c'est que c'est daté, autant les décors sont très beaux, mais franchement les costumes sont hypers laids, on sent le western des années 50, le costume de Shane est juste ridicule, on croirait McFly dans retour vers le futur 3. Aussi un truc qui me gène alors que la photographie est somptueuse, c'est la nuit américaine, je suis désolé, mais voir des ombres en pleine nuit, je trouve ça juste moche et ça sort du film.

    Mais le problème principal reste qu'il prend un temps fou pour finalement ne rien raconter de plus qu'on ne sait déjà. Je veux dire le film n'est pas forcément très original, malgré son thème universel et pas non plus raté. Juste que ça prend trop de temps pour rien.

    Après ce n'est pas chiant, mais c'est long. Le héros reste quand même peu charismatique à cause de son costume… Après ça a un charme désuet, mais je trouve ça vieillot et banal, sans pour autant que ça soit mauvais étant donné le beau boulot de mise en scène et sur la photo, les décors, etc.

    Seulement le film accuse son âge.
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