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mariealbertfr
7 abonnés
56 critiques
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4,0
Publiée le 27 novembre 2022
Magnifique documentaire réalisé par la Française Aïssa Maïga dont je suis attentivement le travail. Elle suit la vie des habitant-es du village de Tatiste au Niger qui se battent pour obtenir un forage. L'héroïne, Houlaye, m'a émue et emportée dans sa quête d'eau (et de sa mère). Le film pose des questions importantes sur la crise climatique et ses conséquences sur les populations minorisées. Je suis heureuse de l'avoir vu. Je ne l'oublierai pas.
De belles images et un film dont on oublie le côté documentaire très rapidement. Les personnages sont attachants, bp de douceur ds ce film qui montre un "village" au paysage magnifié lors de la si impressionnante saison des pluies. Seule solution pour que les adultes cessent de partir avec le bétail pour chercher de l'eau ou juste en ville pour trouver du travail, un forage sur la nappe phréatique Pas de dimension politique explicite ds ce film, mais pourtant tout y est (sauf la corruption....) : les femmes exploitées en ville, les hommes qui risquent leur vie en déplaçant le bétail, la solution forage dont on sait hélàs que cela ne prolongera la survie que pour 10 ou 20 ans, pour plonger dans encore pire...
Techniquement très bien réalisé contrairement à de nombreux documents plein de bonnes intentions, "marcher sur l'eau" nous rappelle ou plus probablement nous apprend l'essentiel. C'est un film indispensable que je n'oublierai jamais.
Un documentaire saisissant qui nous transporte littéralement dans la vie de ce minuscule village africain. C'est simple et beau, rien n'est a enlever ni rajouter. A voir sur grand écran pour l'ambiance envoutante et les magnifiques images
Un documentaire poignant sur le quotidien à la fois monotone et stupéfiant d'une jeune fille habitant un petit village du Niger. 1h30 de superbes images et bandes-sons qui transmettent et accompagnent le combat de ces personnes autour d'une ressource aussi nécessaire que banale, l'eau.
Un beau film, des plans très soignés parlant de la sécheresse au sein de l’ethnie de pasteurs, les peuls wodaabés.
Connaissant cette région pour avoir effectué une mission dans le domaine de l'hydaulique (enquêtes sociologiques et mines), spoiler: les activités autour des puits avec les bêtes ainsi que les visites d'officiels (à Tahoua) notamment ou lors de "pèlerinages, " à Abalak, les kilomètres parcourus à dos d'âne pour aller chercher de l'eau dans le quotidien de ces populations ont bien été retransmis.
Malheureusement, le film parle trop peu des conditions inter-ethniques auquel l'eau est un enjeu important, voir conflictuel. De plus, un forage est une solution beaucoup plus couteuse et moins pérenne qu'un puis...
Il est bien trop rare d'avoir un film traitant de cette région. Ce n'est pas le film du siècle mais il vaut ce qu'il vaut mine de rien !