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    Marcher sur l'eau
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    3,6
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    Olivier Barlet
    Olivier Barlet

    260 abonnés 382 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 août 2021
    il est symptomatique que la célèbre actrice Aïssa Maïga, passée à la réalisation avec un court métrage documentaire (Laissez-les grandir) dans le cadre du Collectif des cinéastes pour les sans-papiers et du documentaire "Regard noir" avec Isabelle Simeoni sur la place des Noirs au cinéma, autrice du livre autobiographique retentissant "Noire n'est pas mon métier", revienne au cinéma avec Marcher sur l'eau, d'Aïssa Maïga. Son regard n'est pas moins engagé que dans ces précédentes démarches : accompagner des Africains démunis de tout, soumis à la détérioration de leur milieu de vie dans l'indifférence générale.
    Un autre facteur est que la grand-mère d'Aïssa Maïga était Peuhl et qu'elle l'aimait beaucoup. Elle s'attache ici à une jeune Peuhl woodabe du nord du Niger, Houlaye, son quotidien et ses problèmes qui tournent essentiellement autour des conséquences du manque d'eau. On sent le souci de la réalisatrice de recueillir la parole des femmes et de rendre compte de leur vécu. S'exprimant au conseil du village, elles réclament le forage qui soulagerait leur travail, sauverait les bêtes et permettrait aux hommes de ne pas devoir s'exiler de cette région désertique. Ils doivent partir longtemps chercher de meilleurs pâturages et les femmes s'absentent aussi au Nigeria ou au Togo pour des travaux domestiques.
    Houlaye se retrouve bien seule pour gérer les enfants et les tâches du quotidien. Elle rêve d'élargir son horizon mais ses tentatives restent vaines. Rythmé par les saisons, l'histoire d'Houlaye est une histoire de survie mais aussi de solitude : "j'ai 14 ans et je ne connais rien !", s'exclame-t-elle, n'ayant jamais quitté son village de Tatiste, pas même pour Abalak, la ville la plus proche. Un espoir est représenté par le dynamique maître d'école qui se démène pour la sauvegarder, mais aussi est surtout par des hommes et des femmes qui se battent pour exister. Tourné dans des conditions difficiles et soutenu par l'ONG qui réalise les forages, Marcher sur l'eau atteint par moments des espaces d'émotion et de beauté rares. Mais dans l'imbroglio du réchauffement climatique, le destin de ces populations isolées reste une terrible gageure.
    ((compte-rendu du festival de Cannes sur Africultures)
    César B.
    César B.

    29 abonnés 2 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 16 novembre 2021
    Un film magnifique, porteur de sens, bravo Aïssa Maiga ! Ce film m'a fait voyager, les images sont magnifiques.
    Drill
    Drill

    2 abonnés 15 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 12 novembre 2021
    Actrice dispensable à l'origine du plus grand moment de gêne du cinéma français #cesars2020, Aissa Magra démarre une carrière de réalisatrice très médiocrement.
    Elle a semble-t-il estimé que quelques plans inspirés suffiraient à masquer l'absence d'écriture, pour ne pas dire, d'idées.
    Le comble étant qu'elle réussit l'exploit de porter un regard néo-colonial d'une condescendance insupportable sur ces enfants du Niger.
    L'Afrique mérite mieux que ce genre de mièvrerie bobo.
    Yves G.
    Yves G.

    1 250 abonnés 3 261 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 17 novembre 2021
    Au nord du Niger, la petite ville de Tatiste est frappée par la désertification. Le seul puits accessible, situé à plus de dix kilomètres menace d’être tari. La jeune Houlaye, quatorze ans à peine, a dû rester seule garder ses jeunes frères et sœurs pendant que son père est allé faire paître son troupeau plus au sud et que sa mère est partie au Nigeria faire du commerce.

    Quand on regarde la bande-annonce de "Marcher sur l’eau", on imagine volontiers un énième documentaire sur le réchauffement climatique et ses répercussions au Sahel. On est du coup un peu décontenancé par le « film » – le mot figurait pourtant expressément sur l’affiche – d’Aïssa Maïga, cette actrice franco-malienne talentueuse et engagée.

    On n’y appendra rien sur le réchauffement climatique contrairement à ce qu’on escomptait en entrant dans la salle. On verra au contraire un film quasi muet, très esthétisant, presqu’un conte, sur une adolescente que la rude vie paysanne aux environs du désert du Ténéré oblige à quatorze ans, en l’absence de ses parents, à assumer les tâches d’une femme adulte.

    Bien sûr, Houlaye est une figure attachante. Mais sa vie quotidienne peine à retenir l’attention pendant une heure et trente minutes d’autant que le scénario refuse d’y introduire le moindre rebondissement. Son fil rouge est l’attente du forage dans la nappe phréatique qui permettra enfin au village d’être approvisionné en eau. Je vous laisse deviner comment le film se termine. Mais n’escomptez aucun "twist" renversant !
    rvrichou
    rvrichou

    85 abonnés 366 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 novembre 2021
    Loin des portables et du numérique, loin des autoroutes et des supermarchés, ce film nous ramène à l'essentiel. Et en prime de bien belles images : un coucher de soleil sur le désert, un chagrin dans des yeux d'enfants, la joie partagée des élèves avec leur instituteur . Le rythme est celui du documentaire, mais les musiques vous transportent dans un univers de simplicité, de gaieté, et d'humanité, et la cavalcade des enfants sur des ânes "à la conquête de l'eau" est une pépite cinématographique.
    Jean-Pierre Jumez
    Jean-Pierre Jumez

    79 abonnés 214 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 11 novembre 2021
    Le thème de ce film est parfaitement décrit dans les autres critiques.
    Ce que je puis ajouter, c'est la maîtrise parfaite de la bande-son, servie par de magnifiques extraits musicaux, tantôt pour souligner une atmosphère, tantôt pour nous entraîner dans des rythmes joyeux
    Xavier B.
    Xavier B.

    12 abonnés 269 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 11 novembre 2021
    Superbe documentaire sur la vie de Tatiste, un village peuhl au Niger, dans la région de Tahaoua, à mi-chemin entre Agadez et Niamey.

    On suit une année et l'évolution du paysage au fil des saisons, entre sable et prairies vertes, avec l'angoisse de voir l'eau du puits se tarir, le départ risqué de certains qui emmènent leur troupeau paître plus au sud, le départ obligé aussi de quelques femmes parties à la ville, jusqu'au Nigeria à 200 km de là, et les jeunes filles qui restent seules ...

    Des gens magnifiques remarquablement filmés (chapeau à Rousslan Dion, le directeur de la photo), des scènes touchantes, la beauté du Sahel, une tension narrative surprenante pour un docu.

    Seul bémol : l'école se fait-elle vraiment autant en français à Tatiste  que le film ne le montre ?

    Courez le voir.
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    6 045 abonnés 7 202 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 novembre 2021
    L’actrice et désormais réalisatrice Aïssa Maïga s’est intéressée aux conséquences du réchauffement climatique et de l’exode rural qui en découle (à peu de chose près, c’est plus ou moins les mêmes conséquences déjà racontées à travers le documentaire d’Olivier Zuchuat avec Le Périmètre de Kamsé - 2021).

    Marcher sur l'eau (2021) nous entraîne en plein cœur du village de Tatiste, dans la région de l’Azawagh, située à 15 heures de route de Niamey (la capitale du Niger). L’accès à l’eau s’avère de plus en plus préoccupant puisque le Niger, pays semi-désertique au cœur de l’Afrique subsaharienne, est frappé de plein fouet par les sécheresses à répétition. Si bien que les populations locales sont contraintes de fuirent ces régions pour subvenir à leurs besoins ou tout simplement pour nourrir leurs troupeaux. En étroite collaboration avec l’ONG Amman Imman, les habitants de ces régions se battent pour tenter de faire face à cette situation de plus en plus inextricable.

    Le film s’intéresse donc à ce village perdu au milieu de nulle part et dont la population se bat corps et âmes auprès de leur préfet pour obtenir la construction d’un nouveau forage qui leur permettrait d’éviter de devoir chaque jour parcourir durant des heures, d’innombrables kilomètres à pied ou à dos d’âne sous une chaleur accablante pour obtenir de l’eau auprès d’un puits qui, une fois sur deux, est à sec.

    Le souci majeur ici c’est qu’en l’absence d’eau, les adultes se retrouvent contraint de quitter leurs familles pour tenter de trouver des ressources nécessaires à leur survie, pendant que leurs enfants restent au village et se chargent du ravitaillement en eau, avec pour conséquence, de ne pas pouvoir aller à l’école. C’est justement pour leur éviter de rater leur scolarité pour subvenir aux besoins de leurs familles que l’ONG se bat à leurs côtés pour leur offrir une vie meilleure.

    A travers un tournage étalé sur plusieurs années et mis bout à bout au fil des saisons, le film nous offre de jolis portraits, notamment Houlaye, une adolescente de 14 ans qui doit s’occuper de ses petits frères en l’absence de ses parents (son père s’absente plusieurs semaines pour son bétail et sa mère part plusieurs mois pour aller vendre des médicaments qu’elle fabrique elle-même).

    A la manière d’un Depardon ou d’un Wiseman, Aïssa Maïga filme ces familles et ces enfants qui se battent chaque jour pour subvenir à leurs besoins, entre la scolarité et l’approvisionnement en eau. Dénué d’une quelconque voix off ou diverses digressions écolo-environnementale, la réalisatrice nous immisce dans leur vie quotidienne et dresse le terrible constat alarmant des conséquences du réchauffement climatique sur ces populations.

    ► http://bit.ly/CinephileNostalGeek ★ http://twitter.com/B_Renger ◄
    PLR
    PLR

    400 abonnés 1 459 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 16 novembre 2021
    Le genre documentaire est rarement ce qui déplace les foules vers les salles obscures. C’est ce qui explique une faible distribution (64 salles en cette première semaine, combien dès la semaine prochaine et les suivantes ?) et un nombre très modeste de notes et de critiques. Le public étant en général au moins un peu militant de la cause documentée, la note moyenne est plutôt tirée vers le haut. Il y aurait lieu de revenir à de plus justes proportions. Le cadre général du sujet est présenté trop succinctement. Un village en zone quasi-désertique. Un manque d’eau, plus exactement il faut aller la chercher à plusieurs kilomètres. On se demande comment il y a encore des habitants sur cette terre battue et ses cailloux. Mais il y en a, pas beaucoup, mais il y en a. Et leur vie serait changée s’il y avait de l’eau sur place pour la consommation humaine, pour l’hygiène, pour les animaux d’élevage, pour l’irrigation et des cultures vivrières. Secret de la nature, cette eau est à 200 mètres sous leurs pieds. Il faudrait pouvoir la puiser. Et pour cela, réaliser un forage sur place. D’où une supplique aux autorités lorsque le Préfet viendra faire sa tournée des popotes, plus préoccupé semble t’il à vanter la nécessité de l’éducation, de l’enseignement, y compris des filles. Des villageois qui ne déméritent pas à ce sujet mais ont pour seule doléance immédiate et espérance, l’eau sur place. Cette eau qui est la vie et qui est la condition de tout développement humain sur le plan matériel. En attendant le forage salvateur, on suivra une année et demie de la vie de ce village, aux airs de campement de fortune. Aucune vulgarisation de quoi que ce soit, de la mentalité, des valeurs, des malheurs parfois du Niger et de ses habitants. La plupart de nos compatriotes confondent ce pays avec le Nigeria voisin, en guerre civile lui, ce qui n’est pas le cas du paisible Niger dont on en entend assez rarement parler même si des conflits et des déstabilisations voisines viennent parfois l’affecter ponctuellement. Il y a aurait donc eu matière à quelques développements allant au-delà de cette chronique monotone et terre à terre. Et quand l’eau arrivera, on n’aura même pas le moindre aperçu de tout ce qui aura pu changer. Frustrant.
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 146 abonnés 3 966 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 novembre 2021
    Tourné dans le nord du Niger entre 2018 et 2020, “Marcher sur l’eau” est un documentaire qui nous ouvre encore plus les yeux sur le réchauffement climatique. Chaque jour, les habitants du village de Tatiste parcourent des kilomètres pour puiser de l’eau dans les dernières ressources présentes sur les terres. Cette tâche empêche les enfants d’être assidus à l’école et force certains parents à quitter leur foyer pour chercher leur survie au-delà des frontières. Aïssa Maïga filme le combat de ces victimes de la sécheresse à supplier un forage pour avoir accès à l’eau. Il n’est pas question ici de nous sensibiliser à telle ou telle démarche scientifique ou politique, la réalisatrice filme les visages et les pieds asséchés en gros plans pour mieux percuter. Certes, ce procédé manipule le spectateur par l’attendrissement, mais que faut-il faire d’autre désormais pour faire réagir ?
    D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
    Dois-Je Le voir ?
    Dois-Je Le voir ?

    299 abonnés 1 659 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 novembre 2021
    Marcher sur l'eau a été tourné dans le nord du Niger entre 2018 et 2020 et raconte l'histoire du village de Tatiste, victime du réchauffement climatique, qui se bat pour avoir accès à l’eau par la construction d'un forage. Chaque jour, Houlaye quatorze ans, comme d’autres jeunes filles, marche des kilomètres pour aller puiser l'eau, essentielle à la vie du village. Cette tâche quotidienne les empêche, entre autres, d'être assidues à l'école. L'absence d'eau pousse également les adultes à quitter leur famille chaque année pour aller chercher au-delà des frontières les ressources nécessaires à leur survie. Pourtant, cette région recouvre dans son sous-sol un lac aquifère de plusieurs milliers de kilomètres carrés.

    C’est le second documentaire réalisé par l’actrice Aïssa Maïga connue pour des comédies comme Il a déjà tes yeux en 2017. Marcher sur l'eau a fait partie de la section éphémère "Le cinéma pour le climat" du Festival de Cannes 2021.

    Intéressant de découvrir Aïssa Maïga derrière la caméra dans ce bon documentaire.



    Marcher sur l’eau va se dérouler donc au Niger dans le village de Tatiste. Ce pays d’Afrique de l’Ouest est touché de plein fouet par la sècheresse. C’est une ancienne colonie Française dont le territoire s’étendant en partie sur le désert du Sarah. Cela vous donne une idée du type de climat. D’autant plus qu’avec le réchauffement climatique, ça ne s’arrange pas.

    Je dois dire que ce documentaire m’a étonné par sa qualité cinématographique. En effet, généralement avec ce type d’œuvre, c’est l’information qui est primée et l’image passe en second plan. Cette fois, tout va être à égalité. On a énormément de plan d’ensemble pour un paysage désertique et magnifique. C’est visible qu’un gros travail sur la photographie a été fournie afin de donner une belle image de ce pays. Pour le coup, c’est une mission totalement réussite. Après j’ai trouvé par moments que le montage allait un peu trop loin. En effet, sur des dialogues la tendance à faire des champs/contrechamps est certes standard dans le cinéma, mais mi dans un documentaire je trouve ça retire le côté naturel.



    Suivre les habitants de ce village n’en reste pas moins intéressant. On va accompagner en particulier Houlaye, une jeune adolescente. Elle est au cœur de la vie de Tatiste. Avec elle s’est l’occasion de voir comment se passe le quotidien de ses habitants. Que ce soit par les classes ou encore gagner sa vie, la façon de faire ne ressemble pas à ce qui se vit en Occident. C’est donc forcément une belle valeur ajoutée à notre culture. J’aime me pencher sur ces cultures et apprendre d’elles. D’autant plus que dans ce cas, c’est bien présenté.

    Le documentaire va aussi jouer sur le côté émotif. Déjà être au quotidien avec Houlaye fait que des liens vont se créer. On va s’attacher à cette enfant et on va être touché par les difficultés qu’elle rencontre. C’est l’occasion de se rendre compte que certaines actions du quotidien, très simple pour nous, peuvent être une épreuve au Niger. Je pense notamment à l’enseignement car la condition climatique n’aide pas. La journée il fait parfois tellement chaud, que les cours se déroulent la nuit. En effet, pas de climatisation dans les écoles aux moyens précaires. Le plus problématique va être de s’approvisionner en eau. Il faut aller au puy artisanal qui ne creuse pas profond et donc peut être facilement à court d’eau. Pour ceux qui en doutaient, l’eau est une richesse inestimable. Ce n’est pas pour rien qu’on appelle ça l’or bleu. Voir leurs conditions de vie et la façon dont il l’accepte humblement sans jamais se plaindre, est quand même impressionnant et fort respectable.
    Mélany T
    Mélany T

    25 abonnés 471 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 avril 2023
    La photographie est sublime, le récit passionnant, intelligent et important, le rythme parfait et l'ensemble touchant et poétique. Un merveilleux documentaire.
    AdamKesher01
    AdamKesher01

    3 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 novembre 2021
    Incroyable film : image superbe et beaucoup d'émotions à vivre le quotidien de ces villageois au Niger.
    Jipéhel
    Jipéhel

    33 abonnés 176 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 18 décembre 2021
    L’eau, c’est la vie !

    On connaît peu d’acteurs ou d’actrices plus engagés qu’Aïssa Maïga dans tous les combats d’aujourd’hui : le féminisme, la liberté d’expression, le réchauffement climatique, la sort de l’Afrique Noire, elle-même étant d’origine ivoirienne. Pour son 1er film, elle a choisi de nous emmenés dans le nord du Niger, entre 2018 et 2020, pour raconter l'histoire du village de Tatiste, victime du réchauffement climatique, qui se bat pour avoir accès à l’eau par la construction d'un forage. Chaque jour, Houlaye quatorze ans, comme d’autres jeunes filles, marche des kilomètres pour aller puiser l'eau, essentielle à la vie du village. Cette tâche quotidienne les empêche, entre autres, d'être assidues à l'école. L'absence d'eau pousse également les adultes à quitter leur famille chaque année pour aller chercher au-delà des frontières les ressources nécessaires à leur survie. Pourtant, cette région recouvre dans son sous-sol un lac aquifère de plusieurs milliers de kilomètres carrés. Sous l’impulsion des habitants et par l’action de l’ONG Amman Imman un forage apporterait l’eau tant convoitée au centre du village et offrirait à tous une vie meilleure. Les intentions sont nobles, l’indignation partagée, la conviction évidente, la forme de ce documentaire ne parvient pas à nous convaincre et même pas à nous intéresser au drame censée se dérouler devant nous. À force de transformer les femmes ou les enfants en exemples de volonté ou d’espérance, la cinéaste passe à côté de son sujet, le délitement du présent, jusqu’à se détourner de sa dimension ethnologique comme de son inquiétude originelle. Raté !
    Le documentaire se focalise sur Houlaye, une adolescente de 14 ans qui s’occupe de ses deux petits frères lors des absences répétées de leurs parents, pris par leur travail. Hélas, tout ce petit monde, - sauf l’instit qui reste le seul sourire de ce film aussi plombant que le soleil du désert -, est mal à l’aise devant la caméra. On sent la tentative de direction d’acteurs, vaine tentative au demeurant. Mais comment pouvait-il en être autrement quand on sait que si l’équipe technique était réduite, elle était toujours accompagnée de quatorze militaires, de policiers en civil, de plusieurs chauffeurs, de deux véhicules blindés et de grosses voitures. Et pourtant, cette cause valait pieux que ce docu mou du genou quand on sait que dans le monde, environ 2,2 milliards de personnes n’ont pas d’accès direct à l’eau potable. Chaque jour, ce sont 10 000 personnes qui succombent en raison du manque d’eau ou de maladies dues à la consommation d’eau contaminée. Le Niger est frappé de plein fouet par le changement climatique et les sècheresses à répétition. Mais il est aussi l’un des endroits au monde où le combat des communautés rurales et de leurs habitants pour résoudre ce problème, avec le soutien du gouvernement, est le plus déterminé et dynamique. Selon l’OMS, d’ici 2025, plus de la moitié de la population mondiale vivra dans des régions soumises au stress hydrique. Alerte rouge ! Hélas, n’est pas Depardon ou Wiseman qui veut. Les belles images, les bonnes intentions ne suffisent pas à faire un bn film documentaire… La preuve
    Hugo Houvion
    Hugo Houvion

    1 critique Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 23 novembre 2021
    Long et inintéressant, ça tourne en rond, les scènes sont longues pour très peu et pour couronner le tout les acteurs sont mauvais je déconseille fortement je ne comprend pas l’histoire le scénariste est plus que mauvais.
    A fuir
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