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    Mercy Black
    Note moyenne
    2,5
    23 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
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    4 critiques spectateurs

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    RedArrow
    RedArrow

    1 527 abonnés 1 491 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 25 juin 2020
    Plutôt que de jouer à cache-cache ou à d'autres loisirs des fillettes de leur âge, la petite Marina et sa meilleure amie ont préféré procéder au sacrifice d'une de leurs copines au cours d'un étrange rituel. Étant donné que ce genre d'occupation n'est pas très bien vue en général pour une enfant, Marina fût illico internée par les autorités de l'époque. Après quinze ans d'un fabuleux traitement consistant à compter jusqu'à cinq pour ensuite proclamer que "tout ça n'est pas réel", Marina est désormais apte à recouvrer sa liberté et déménage chez sa soeur et son p'tit bout de chou de neveu. Problème, peu après son installation dans la maison, d'étranges phénomènes commencent à se produire...

    Inspiré à la fois d'un fait divers de 2014 où deux jeunes filles de 12 ans ont poignardé un ami afin de prouver l'existence du fameux Slender Man (ça n'a apparemment pas fonctionné, on vous rassure) et du cas Mary Bell, une autre petite tête blonde ayant un goût prononcé pour les infanticides en 1968, "Mercy Black" fait assez vite frissonner non pas par la peur qu'il véhicule mais plutôt par la tournure d'énième produit d'épouvante lambda que va prendre forcément toute cette affaire à un moment ou à un autre (dans ce cas précis, la marque Blumhouse croasse en plus comme un oiseau de mauvais augure). Et c'est hélas le chemin que ce long-métrage écrit et réalisé par Owen Egerton semble dangereusement privilégiér en commençant par accumuler un nombre exponentiel de portes s'entrouvrant toutes seules et de manifestations étranges se concluant inévitablement par le réveil d'un protagoniste en sueur dans son lit...

    Cependant, derrière cette apparence de thriller paranormal épousant la cardiométrie d'une parlourde en pleine sieste, Owen Egerton s'évertue à tisser toute une nébuleuse de données qui ont pour but de renforcer sa principale thématique : la tendance de l'être humain à s'échapper dans des illusions plutôt que d'affronter la gravité de la réalité.
    Au centre de tout ça, il y a bien entendu Mercy Black, cette entité pouvant prétendument soulager la peine des enfants en échange d'un terrible sacrifice qui lui donnerait vie, celle-ci représentait ainsi à l'époque un parfait échappatoire pour une petite Marina désemparée face à la maladie d'un proche. Une propension à fuir le réel qui va évidemment être amenée à déteindre sur son neveu, lui-même de plus en plus obsédé par Mercy Black afin de s'évader de la douleur d'un père absent. Mais ce mal ne touche pas que les enfants, les adultes du film choisissent eux aussi de se rassurer dans l'aveuglement de leurs mensonges comme cette sœur préférant arranger la vérité sur l'internement de Marina ou ce petit ami se rêvant déjà sous le feu des projecteurs pour échapper à sa situation précaire...
    Bref, même s'il ne peut se vanter d'être le premier à mêler ce type de propos à une intrigue fantastique, il faut reconnaître qu'Owen Egerton le dissémine plutôt astucieusement autour des personnages de son long-métrage et cherche en toute logique à faire perdurer le plus longtemps possible le doute sur la nature psychologique ou fantastique de cette histoire...

    Il est donc dommage qu'à force de vouloir jouer à tout prix sur ces deux tableaux, "Mercy Black" va en rester au stade des belles intentions. Boostée par la volonté de son héroïne d'enquêter enfin sur la possible existence de Mercy Black, la deuxième partie va de fait se montrer plus généreuse au niveau de ses péripéties mais elle va se révéler également plus maladroite pour nous amener vers un dénouement pourtant -et c'est le plus dommage- loin d'être bête sur le papier.
    Se perdant constamment dans son obligation de cocher toutes les cases de frissons faciles (gamin louche, jumpscares grossiers, entité de plus en plus visible, etc), une redondance de son discours allant même jusqu'à s'incarner physiquement dans une confrontation finale un brin gênante ou encore quelques situations particulièrement absurdes (la psychologue s'intéressant aux suites de l'affaire de sa patiente après avoir libéré cette dernière dans la nature, quelle professionnelle !), "Mercy Black" ne pourra qu'en bout de course laisser l'impression d'un spectacle construit sur des faux-semblants bien trop prévisibles malgré les ambitions intéressantes que l'on avait pu y déceler.
    Comme les protagonistes du film, on aura eu tendance à trop s'y raccrocher pour masquer la réalité d'un ensemble -une fois de plus- très mineur...
    pfloyd1
    pfloyd1

    100 abonnés 2 025 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 11 juillet 2020
    Et ben...pas terrible terrible tout ça. Une jeune femme sort d'un centre psychiatrique après y avoir passé pas loin de 15 années. Enfant, elle a torturé une de ses amies avec une autre fille de son age...sympas. Accueillis chez sa sœur après tant d'année d'absence, elle tente de reprendre une vie normale. L"histoire, si elle semble prometteuse est en réalité assez longue à se mettre en place et il faudra être patient avant les premiers événements. Pour moi, ce n'est pas un film d'horreur mais plutôt fantastique (enfin pas loin). Rien n'effraie même s'il y a quelques rebondissements, heureusement !
    Un petit film à petit budget sans prétention avec une fin plus que moyenne, des effets décevants en fait...
    FaRem
    FaRem

    7 394 abonnés 8 816 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 novembre 2020
    Après la sympathique comédie horrifique "Blood Fest" sortie en 2018, Owen Egerton est de retour avec un film d'horreur beaucoup plus sérieux. L'histoire de "Mercy Black" ressemble à celle d'une creepypasta à savoir une légende urbaine créée sur internet. Quinze ans après avoir poignardé une camarade de classe pour donner vie à un être imaginaire appelé Mercy Black, Marina rentre chez elle ou plutôt chez sa sœur qui l'accueille. Durant toutes ces années, elle était enfermée dans un institut qui l'a aidée à aller mieux. Coupée du monde pendant son séjour, elle ne sait pas que la légende de Mercy Black est devenue célèbre et qu'elle a malheureusement inspiré de nombreuses personnes qui ont commis des actes terribles. Dès son arrivée, Marina recommence à voir et à entendre des choses. Elle pense que c'est dans sa tête sauf que son petit neveu vit exactement la même chose... Marina va devoir alors se confronter à son passé pour découvrir la vérité. Comme souvent dans les films d'horreur, il y a des noms qui changent, mais le fond reste le même. Ici, on découvre une nouvelle légende avec ses propres codes, mais le déroulement reste assez classique même si l'histoire réserve quelques surprises. L'histoire est assez captivante parce qu'elle fait référence à la fois à un thriller et à un film d'horreur pur. Ce que je veux dire, c'est que l'on ne sait pas à quoi s'attendre puisque le réalisateur brouille les pistes avec des éléments cohérents et d'autres surnaturels. Est-ce que cette légende est bien réelle ou est-ce qu'il y a une explication rationnelle ? C'est tout l'intérêt de cette histoire. Au-delà de l'histoire qui est solide, le film s'appuie également sur une très bonne ambiance. Dans la première partie principalement, l'atmosphère est pesante et les jump scares efficaces. Owen Egerton abuse un peu des rebondissements et de cette confusion entre réalité et surnaturel vers la fin, mais à part ça, "Mercy Black" est un bon thriller horrifique qui est efficace quand il le faut.
    Cyril Bureau
    Cyril Bureau

    3 abonnés 520 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 mars 2024
    L'histoire de "Mercy Black" ressemble à celle d'une creepypasta à savoir une légende urbaine créée sur internet. Quinze ans après avoir poignardé une camarade de classe pour donner vie à un être imaginaire appelé Mercy Black, Marina rentre chez elle ou plutôt chez sa sœur qui l'accueille. Durant toutes ces années, elle était enfermée dans un institut qui l'a aidée à aller mieux. Coupée du monde pendant son séjour, elle ne sait pas que la légende de Mercy Black est devenue célèbre et qu'elle a malheureusement inspiré de nombreuses personnes qui ont commis des actes terribles. Dès son arrivée, Marina recommence à voir et à entendre des choses. Elle pense que c'est dans sa tête sauf que son petit neveu vit exactement la même chose... Marina va devoir alors se confronter à son passé pour découvrir la vérité. Comme souvent dans les films d'horreur, il y a des noms qui changent, mais le fond reste le même. Ici, on découvre une nouvelle légende avec ses propres codes, mais le déroulement reste assez classique même si l'histoire réserve quelques surprises. L'histoire est assez captivante parce qu'elle fait référence à la fois à un thriller et à un film d'horreur pur. Ce que je veux dire, c'est que l'on ne sait pas à quoi s'attendre puisque le réalisateur brouille les pistes avec des éléments cohérents et d'autres surnaturels. Est-ce que cette légende est bien réelle ou est-ce qu'il y a une explication rationnelle ? C'est tout l'intérêt de cette histoire. Au-delà de l'histoire qui est solide, le film s'appuie également sur une très bonne ambiance. Dans la première partie principalement, l'atmosphère est pesante et les jump scares efficaces. Owen Egerton abuse un peu des rebondissements et de cette confusion entre réalité et surnaturel vers la fin, mais à part ça, "Mercy Black" est un bon thriller horrifique qui est efficace quand il le faut.
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