Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
nielrowbooks
22 abonnés
669 critiques
Suivre son activité
3,0
Publiée le 20 septembre 2022
Pas besoin de s'éterniser sur le scénario, il n'y avait qu'à reprendre la vielle histoire et broder dessus. Bons effets spéciaux, un poil de suspens et un final ad hoc. Il faudra que le spectateur fasse l'effort de regarder cette histoire en version originale, les voix sont les bonnes et les dialogues sonnent juste ; ce sera parfait s'il connaît un soupçon d'anglais d'école.
Mettre du neuf avec un peu de vieux, a la sauce nouvelle génération, pourquoi pas, même s'il n'offre que du quasi-similaire, c'est a dire meurtres a grande échelle et zéro surprises, le tout agrémenté de pas mal de gore bien saignant, ça reste pas mal du tout et largement regardable !
Ce énième et dernier remake du "Texas Chainsaw Massacre" s'insère facilement dans les lassants et injustes clichés pestiférant beaucoup de films d'horreur de notre époque. Les personnages n'ont absolument aucun instinct de survie, quand on entre dans la partie "gros massacre" où leatherface s'éclate avec sa tronçonneuse c'est un festival.
Une assez bonne suite, assez moderne avec de bonnes idées (50 ans + tard ou les influenceurs photographiant Leatherface avant d'y passer). C'est gore à l'excès (+ que l'orignal donc). Une porte ouverte pour des suites ?
Après le très anecdotique préquel « Leatherface », on se retrouve encore une fois avec un film assez moyen n'apportant pas grand-chose à la franchise. Certes, c’est une séquelle dans laquelle la seule survivante du premier film débarque, mais ça fait trop forcé et n’a que peu d’intérêt, tout comme les personnages qu’ils soient principaux ou secondaires ne sont pas assez brossés (on passera sur le trauma de l’héroïne évoqué fugacement deux fois pour lui donner un background) et serviront juste de chair à canon. Cette suite directe est néanmoins beaucoup plus gore que son ancêtre (voir la scène du maillet ou encore celle du bus !), mais qu’on est loin de l’aspect crasseux de Tobe Hooper qui suggérait plus qu’il ne montrait ! Se voulant comme une critique (légère) des réseaux sociaux, ce nouveau métrage est également plombé par des reprises façon clins d’œil de certaines scènes du film culte, mais à quoi cela sert-il ? Si ce n’est à contrarier les fans de la première heure ! Bref, très moyen côté histoire et protagonistes même si on en a pour notre argent côté meurtres. Alors choisis ton camp camarade !
Était-il utile de faire des suites au chef d'œuvre de Tobe Hooper? Non. Et pourtant il y en a eu. Est-ce que cette suite est bonne ? Oui ! Elle oublie tout ce qui s'est passé entre le film original (et donc l'excellent remake de 2003), et respecte personnages originaux et trame. Bon, vite fait, l'intérêt étant de zigouiller une bande de bobos influences décidés à racheter le site. Lol. Le film produit par l'excellentissime Fede-Don't breathe-Alvarez ne s'embête pas avec les détails et les personnages. Le contexte mis en place, Leatherface s'énerve et démembre dans une frénésie gore (la scène du bus peut rentrer dans les annales). Dommage que certaines scènes soient trop vite balancées ou pas crédibles (les 2 brindilles qui font face à une brute sanguinaire), n'empêche ça a du style et c'est parfait pour une petite soirée de flippe.
Non mais quelle fin stupide. Film bourré de clichés. C'est vu et revu, le même scénario à chaque fois on en peut plus. Et le coup de la vieille qui revient 50 ans après façon Jamie Lee Curtis dans Halloween, aucune originalité. Peu importe qui a copié qui. Arrêtez avec cette franchise.
Texas Chainsaw Massacre s’obstine à revisiter une œuvre culte en recyclant son personnel narratif, en l’occurrence ici Sally Hardesty, rescapée de la boucherie originelle, qui refait surface sous les traits d’une mamie aigrie et armée. Cette figure, c’est la Laurie Strode de la saga Halloween, brillamment ressuscitée par David Gordon Green en 2018 ; c’est la Sarah Connor de Terminator : Dark Fate (Tim Miller, 2019) ; c’est la Sidney Prescott de la dernière tambouille Scream (Matt Bettinelli-Olpin et Tyler Gillett, 2022).
Bref, la recette n’est pas nouvelle et échoue ici à se réinventer ; de plus, le choc des générations censé opposer un vieux mythe texan à une jeunesse sceptique et aveuglée par la technologie ne dépasse jamais l’effusion de sang sadique pour dire quelque chose de l’évolution d’une violence réactionnaire causée par un groupe non plus libertaire – tel était le cas du film de Tobe Hooper – mais liberticide, soucieux de faire la morale aux hommes du coin, de les insulter sans vergogne. Dans les deux cas nous retrouvons un viol de la propriété privée, occasionnant cette fois l’expulsion puis la disparition de la gérante du pensionnat ; pour autant, rien de neuf sous le soleil écrasant du Texas, sinon l’idée d’une ville fantôme peuplée de spectres historiques. Une poignée de séquences au gore prononcé ne saurait rattraper la lourdeur d’une production desservie par des personnages sans profondeur véritable – le pire étant ici le traitement réservé au traumatisme, par flashbacks interposés – et par une clausule ridicule.
De façon générale, le film a perdu la spontanéité terrifiante du premier opus, devant lequel nous avions l’impression de réalisme poisseux ; le bruit de la tronçonneuse est masqué par une musique au demeurant médiocre ; l’iconisation du monstre s’avère approximative, tantôt vite expédiée (la projection de l’arme sur le pare-brise) tantôt ampoulée (le champ de tournesols, le dernier mouvement qui plagie Hooper sans atteindre sa puissance traumatique). Reste en mémoire l’humanisation de Leatherface, lors de scènes intimistes plutôt réussies.
Une suite de massacre et de scènes d hémoglobines allègrement diffusées... voilà le film. L intrigue ? Il n y en a pas ... juste le prétexte à ces scènes d actions dont quelques unes sont relativement originales. Un peu de suspense mais un déroulement et dénouement sans surprise. Comme ce n est pas ce que j ai vu de pire dans le genre et que l on est relativement bien tenu par cette réalisation sans temps morts ... on va dire pas mal... mais très loin du chef d œuvre cinématographique.
A l’instar du ‘Halloween’ de David Gordon Green, ce nouveau ‘Massacre à la tronçonneuse’ se présente comme la suite directe du film original de 1974, tous les autres films intermédiaires se retrouvant dès lors ravalés au statut d’errements plus ou moins oubliables.. Comme ce dernier,, il met en scène l’affrontement sans cesse repoussé durant un demi-siècle entre un Leatherface vieillissant et Sally Hardesty, la rescapée du Massacre fondateur. A l’opposé de cette logique, il troque, comme tous ses congénères sortis entretemps, la nature éminemment suggestive du film original - en dépit de sa réputation sulfureuse, ‘Massacre à la tronçonneuse’ est très peu sanglant - pour une violence frontale sans concessions, qui donne lieu à quelques scènes parmi les plus gores qu’on ait vu récemment. La violence graphique semble donc bien être le plus petit commun dénominateur de tous les reboots, suites et remakes qui ont vu le jour depuis cinquante ans. Sans surprise, les victimes sont des bobos urbains-woke-post#MeToo qui ont racheté à vil prix une bourgade délabrée du Texas pour y installer galeries d’art, boutiques et restaurants vegan : si le scénario les rend suffisamment détestables pour qu’on soit content de les voir se faire charcuter, il n’empêche que le procédé vire tout doucement à la formule et à la facilité. Slasher nécessairement basique, centré sur la stature iconique de son prédateur, ce nouveau Massacre à la tronçonneuse réussit pourtant particulièrement bien son hold-up en réinventant ce Texas quasi surnaturel qui caractérisait le premier film, un univers-frontière de villes oubliées et de steppes battues par les vent, qui semble se situer aux limites du monde humain. Pas de quoi générer un nouveau culte autour de cette cuvée 2022 mais en faire un honnête film de genre, généreux sur la barbaque et notoirement plus pertinent que les ratages successifs des vingt dernières années.
Je m'attendais à du médiocre, au final cette "suite" s'est avérée bien plaisante. On retrouve la lumière glauque et l'ambiance poisseuse/caniculaire du film original mais la comparaison s'arrête là. Pas vraiment de sous-texte politique (cette histoire de gentrification fait un peu "prétexte du moment"), pas de tension psychologique mais par contre que d'hémoglobine !
On a du mal à percevoir l'intérêt de ce nouvel opus de Massacre à la tronçonneuse parfaitement inutile et pourvu de personnages inintéressants et peu attachants. Un film ennuyeux. Du vu et revu. A éviter.