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    L'Affaire Maurizius
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    chrischambers86
    chrischambers86

    12 144 abonnés 12 157 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 octobre 2017
    Dans le cadre des salles de tribunaux, citons "L'affaire Maurizius", histoire de meurtre, de coup de thèâtre et de femme fatale! En France, plusieurs cinèastes de grand talent ont rèalisè des films d'inspiration plus ou moins policière dans lesquels le fonctionnement de la justice est mis en cause! En 1954 Julien Duvivier signe ce classique, tournè à Berne et Zurich, d'après le roman de Jakob Wassermann! spoiler: L'affaire en question a valu une brillante promotion au procureur chargè de l'instruire, qui a rèussi à faire condamner à perpètuitè, sur les dèclarations d'un unique tèmoin, un jeune homme accusè du meurtre de sa femme! Celle-ci a quinze de plus que lui ; on le soupçonne donc de l'avoir èpousèe pour son pognon! Vingt ans plus tard, le fils du procureur fait une enquête sur Maurizius, mais il est trop tard : l'affaire est classèe et l'honneur d'un haut magistrat est en jeu! Maurizius obtiendra une grâce, mais non une rèhabilitation! Le constat est que chaque homme a droit a sa part de justice!
    On retient surtout le personnage campè par Eleonora Rossi-Drago qui va être le catalyseur dans cette affaire! Quant à la mise en scène, elle est de premier ordre avec une photographie de nuit splendide quand se met à tomber les feuilles mortes dans le jardin de la villa des Maurizius...
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 020 abonnés 4 093 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 6 mars 2019
    En 1954, Julien Duvivier est un cinéaste accompli ayant débuté sa carrière au temps du muet ("Haceldama ou le prix du sang" en 1919). Il compte alors près de 60 films à son actif (dont 24 films muets) et vient tout juste à travers une coproduction franco-italienne de connaitre son plus grand succès populaire en dirigeant Fernandel dans les deux premiers épisodes de la saga Don Camillo. Julien Duvivier ne dédaigne certainement pas cette reconnaissance publique mais les raisons qui le poussent à faire des films sont ailleurs. Très imprégné de convictions religieuses chrétiennes dont il a fait le thème central de quelques uns de ses films muets, il est particulièrement enclin à mettre en avant les contradictions de l'âme humaine où cohabitent le bien et le mal. C'est donc une sorte de retour aux sources qu'il effectue avec "L'affaire Maurizius" adapté du roman éponyme de l'auteur allemand Jakob Wassermann (paru en 1928) traitant d'une erreur judiciaire frappant un certain Léonard Maurizius (Daniel Gélin) en prison depuis 18 ans, accusé d'avoir tué sa femme sans preuve probante. Epris de vérité, le fils (Jacques Chabassol) du procureur (Charles Vanel) devenu célèbre suite au procès va à l'aide du père (Denis d'Inès) de Léonard Maurizius tout mettre en œuvre pour faire rouvrir le procès. Le sujet est parfait pour Duvivier qui rédige seul le scenario, une démarche inhabituelle chez lui,qu'il réitèrera juste après pour "Marianne de ma jeunesse". C'est peut-être là qu'il faut chercher une explication aux faiblesses criantes du film. En effet durant sa période la plus féconde, Julien Duvivier s'il participait activement à la rédaction des scénarios de ses films était toujours épaulé par des plumes de renom telles Henri Jeanson, René Barjavel, Marcel Achard, Pierre Mc Orlan ou le plus souvent Charles Spaak pour l'aider à solidifier l'architecture narrative de ses intrigues et à en agencer harmonieusement les effets et retournements. Sans personne à ses côtés pour l'occasion, le réalisateur de "Pépé le Moko" et de "La belle équipe" se laisse aller à une emphase et à un lyrisme qui sapent lourdement sa mise en scène et plus particulièrement sa direction d'acteurs. Le casting compte pourtant dans ses rangs Daniel Gélin, Madeleine Robinson et l'immense Charles Vanel mais bizarrement, Duvivier fait reposer une grande partie de son propos sur le couple formé par le novice Jacques Chabassol interprétant le fils du procureur et par Denis d'Inès vieux sociétaire de la Comédie Française dont le jeu est marqué des outrances d'un autre temps. A partir de cette faute de goût que l'on a du mal à s'expliquer, le film par en quenouille et toute la démonstration humaniste voulue par Duvivier tombe à plat emportant avec elle Daniel Gélin et Madeleine Robinson qui se croient sans doute obligés de calquer leur jeu sur celui du couple cité plus haut. Seul Charles Vanel sort indemne de cette triste aventure mais il a un rôle plus que secondaire au regard de son statut. On pardonnera cet écart malheureux à ce grand réalisateur qui livrera encore quelques excellents films comme "Pot-Bouille" (1957), "L''homme à l'imperméable" (1957) ou "Marie Octobre" (1959) avant de disparaître le 29 octobre 1967.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    935 abonnés 4 855 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 juin 2017
    Sous couvert d'une prise de conscience de la jeunesse pour la justice humaine, Duvivier nous dépeint une affaire pleine de rebondissements au travers d'une enquête digne d'un Maigret de haute volée. La vérité va finir pas éclater et le drame ne fera pas qu'une victime.
    Très bon film
    ronny1
    ronny1

    30 abonnés 913 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 1 février 2019
    « L’affaire Maurizius » fait partie des ratés de Duvivier (il en a un certain nombre). A partir d’une condamnation à l’emporte pièce, la construction en flashback de deux enquêtes parallèles, mal servie par des dialogues approximatifs et une direction d’acteur défaillante, fait que l’ensemble rappelle les films à thèse d’André Cayatte. Pourtant le personnage principal féminin et certains éléments permettaient de se hisser au niveau d’un Hitchcock auquel la mise en scène brillante fait penser, en particulier dans les scènes nocturnes. Mais dans l’interprétation, seul Vanel est superbe dans le rôle de l’arriviste, face à un grand écart amoureux peu convaincant avec Daniel Gélin écartelé entre Madeleine Robinson et Eleonora Rossi Drago (très mauvaise exceptée dans la scène du tribunal) et le tandem consternant, composé de Jacques Chabassol, le fils idéaliste agité, et Anton Walbrook, le gourou pédophile guignolesque (imaginons ce qu’un Michel Simon aurait fait d’un tel rôle !). Exception faite de la grand mère (Berthe Bovy), le film nous présente une galerie de personnage se subdivisant en deux catégories : les imbéciles et les ordures, qui ont tous le bocal fêlé. Mais que Duvivier soit misanthrope, ce n’est pas un scoop.
    Ricco92
    Ricco92

    181 abonnés 2 092 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 1 mai 2017
    L’Affaire Maurizius est loin d’être une des œuvres les plus connues de Julien Duvivier. Cela s’explique par le fait que ce film, malgré une belle photographie et l’utilisation du procédé assez rare du flashback dans le flashback, pâtit d’acteurs peu charismatiques et d’une histoire assez banale. L’Affaire Maurizius n’est pas un mauvais film mais une œuvre très oubliable à mille lieux de La Belle Équipe, de Pépé le Moko ou du Petit Monde de Don Camillo.
    willycopresto
    willycopresto

    118 abonnés 1 349 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 mars 2017
    "L'affaire Maurizius" (1954) France 3 le 06.03.2017

    On dirait du Simenon ! Mais avec une accentuation plus poussée côté dramatique et humain. Un superbe scénario très noir, comme les affectionnait Duvivier (neurasthéniques s'abstenir) avec une copie restaurée qui sublime ce film qui, heureusement, n'a pas été colorisé ! Pourquoi cette histoire a-t-elle été tournée en Suisse ? Les prises de vues sont superbes et le casting correspondait bien aux goûts de l'époque en matière de stars : Daniel Gélin, Charles Vanel, Madeleine Robinson... Cette dernière malheureusement surjoue son personnage comme on le faisait au théâtre à l'époque. Une italienne, Eléanora Rossi Drago lui enlève le vedettariat en étant sublime dans son rôle... Elle ne fera pas toutefois une longue carrière en France. Ce film est tout à fait représentatif de ce qui se faisait de mieux en matière de thriller à l'époque ! Superbement construit, magnifiquement mis en scène...
    willycopresto
    JR Les Iffs
    JR Les Iffs

    62 abonnés 1 151 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 octobre 2017
    Un bon film de Duvivier. Un scénario avec flash backs imbriqués assez complexe mais très compréhensible, de bons dialogues et de bons acteurs rendent très honorable ce film qui est bien réalisé. C'est un mélodrame à la Duvivier, très sombre, très pessimiste, sans happy end. Un film à réhabiliter.
    Plume231
    Plume231

    3 517 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 septembre 2010
    Ne cherchant nullement à jouer sur le suspense ou à faire un whodunit, Julien Duvivier cherche au contraire à faire de ce film une oeuvre très personnelle à travers une vision très noire et pessimiste de l'homme par l'intermédiaire de l'inhumanité de la justice. Malgré quelques longueurs, «L'Affaire Mauzirius» est une très grande réussite de ce point de vue. Mais le film est désagréablement surprenant sur un point à savoir le jeu des acteurs. Il est étonnant que l'implacable directeur d'acteurs qu'était Julien Duvivier a laissé ses acteurs en faire beaucoup, comme si il avait eu la tête ailleurs derrière la caméra. L'interprétation de Charles Vanel est peu nuancée mais la grande déception pour cela vient du grand Anton Walbrook qui en fait véritablement des tonnes. Déception d'autant plus grande si on connaît ses prestations totalement admirables chez Max Ophüls ou Michael Powell. Reste un film qui parvient à maintenir l'intérêt jusqu'au bout même si ce n'est pas un grand Duvivier.
    inspecteur morvandieu
    inspecteur morvandieu

    15 abonnés 1 558 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 10 février 2024
    "Laffaire Maurizius" qualifie une probable erreur judiciaire que, 18 ans plus tard, le jeune fils du procureur qui condamna à la perpétuité Léonard Maurizius tente de corriger.
    Au moyen de longs flashback, Julien Duvivier revient sur les faits qui ont valu à Maurizius d'être trop facilement accusé du meurtre de sa femme, et sur les scènes du procès qui s'en suivit. Malheureusement, la mise en scène est banale et on devine derrière ses artifices fumeux et complaisamment mélos que l'élucidation de l'énigme ne sera pas à la hauteur de l'attente. De surcroît, les personnages-témoins qui traversent le récit sont sans subtilité, incarnations conventionnelles d'une nature humaine et d'une société médiocres comme l'exige, forécément, le pessimisme naturel de Duvivier. Le cinéaste ne parvient pas à donner au sujet le ton venimeux et anti-bourgeois qu'il semble rechercher.
    Précisément, au coeur de cette bourgeoisie suisse très proprette, Duvivier passe à côté du vrai sujet, à savoir l'attitude de la jeunesse devant les bassesses des ainés. L'opposition entre le fils du procureur et son père (intégrité contre injustice)ainsi que le conflit entre l'accusé et son père relèvent plus de l'anecdotisme romanesque que du pamplet social.
    L'interprétation est passable, et cette sombre plongée dans le mensonge, les égoismes et les petits intérêts ne provoque pas la nausée que Duvivier espérait sans doute susciter.
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