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    L'Amour à la ville
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    nicole Wacrenier
    nicole Wacrenier

    7 abonnés 27 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 décembre 2023
    C'est un formidable film italien à sketchs de 1953 : "L'amour à la ville", réalisé par six grands cinéastes, souvent à l'aube de leur carrière. Réunis par César Zavattini. Les femmes apparaissent souvent comme les victimes d'hommes veules qui ne les considèrent pas, profitent d'elles et les abandonnent. Un très beau sketch sur l'innocence d'une jeune, douce et belle jeune femme, prête à une rencontre invraisemblable pour échapper à sa pauvreté, est signé Fellini. Une autre, encore plus démunie, abandonne, à bout de démarches insupportables et infructueuses son enfant dans un champ à la lisière de Rome. Superbe mélodrame de Francesco Maselli. Dino Risi est plus drôle dans sa description d'un bal où les postures des hommes sont dessinées à gros traits, amusantes. Les femmes sont cependant toujours dans l'attente de l'invitation. Trop heureuses d'être choisies.
    Je retiens avant tout le sketch génial d'Alberto Lattuada : Sa caméra filme de face, de dos, en travelling, une suite ininterrompue de jeunes femmes ravissantes qui marchent librement, fièrement ou en toute décontraction dans les rues de Rome. Seules ou à deux, avec bonheur, en plein été. Elles savent qui elles sont et ne cherchent pas à s'effacer. Les hommes les regardent, surpris ou insistants. Ils les suivent et parfois n'hésitent pas, pour l'une d'elle, à la coller et à la poursuivre dans l'autobus jusque chez elle. Magnifique film, bien féministe avant l'heure.
    chrischambers86
    chrischambers86

    12 761 abonnés 12 273 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 août 2021
    Un très beau film à sketches à l'italienne comme on n'en fait plus aujourd'hui avec des acteurs de la vie qui font toute la diffèrence! Chacun d'eux à ses idèes, ses soucis et ses espoirs, à l'opposè de ce qu'on pouvait voir habituellement à l'èpoque! Quoi de plus merveilleux pour un amoureux du cinèma italien que de dècouvrir ces portraits de femme corèalisès par Antonioni, Fellini, Risi ou Lattuada! De l'analyse d'un style, on peut dèjà dèduire une tendance chez Antonioni, avec cette recherche continue d'un mode nouveau! Son sketch qui traite du suicide (comme le superbe "Le amiche" à venir) est le plus abouti. "Storia di Caterina" est le tronçon le plus touchant, le plus èmouvant! On peut donc « se retourner » pour voir ces instantanès de la vie romaine dans les fifties! Une jeunesse dèphasèe entre attentes, adieux et retrouvailles dans les rues mal èclairèes de la banlieue, aux rues adjacentes du centre-ville, en passant par le long du Tibre avec tous ces ponts! Une rèhabilitation s'impose...
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 012 abonnés 4 921 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 octobre 2020
    On passe du quasi documentaire à la quasi comédie pour se retrouver avec la mère et son enfant dans un court qui s’apparente au voleur de bicyclette. C’est émouvant et tendre.
    Des tranches de vie bien tournées et un film intéressant dans son ensemble malgré quelques idées anecdotiques
    Eowyn Cwper
    Eowyn Cwper

    103 abonnés 2 038 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 21 octobre 2020
    Jeune trentenaire, Fellini participa, avec des noms alors plus connus que le sien, à la naissance d'un cinéma nouveau, conscient. C'est ainsi que la voix off décrit les sketchs de cette œuvre néoréaliste s'inscrivant dans la lignée encore peu exploitée du docufiction.

    Les personnages sont tous vrais, et pas des acteurs de cinéma, nous dit-on. Un choix qu'il faudra tout de même savoir différencier du cas où une personne joue son propre personnage dans l'adaptation d'un fait divers. On est dans un genre de réalisme jeune et dispersé, moral, conscientisant et quasi-journalistique qui s'attaque de front à des problématiques taboues telles que la pauvreté, le sexe ou ou le suicide.

    Il n'est pas très légitime de rire de la manière très datée et donc prude dont ces tabous sont soi-disant "dévoilés" (c'était choquant à l'époque et un segment du film fut même censuré), mais ce n'est pas la seule occasion où la forme omet de servir le propos. Drôle de réalisme qui veut faire douter de ce qui est vrai ou faux. Étrange discours moraliste que de reconstituer une "vérité" dans un nuage de trucages.

    Faillissant à remplir son objectif initial, L'Amour à la Ville s'est trompé de cadre. Socialement biaisé - ce dont son impact néoréaliste souffre -, c'est un film qui nous questionne toutefois sur les critères qui définissaient un bon jeu d'acteurs à l'époque. Car ces gens de la ville vivant des choses "vraies" répondent finalement aux mêmes normes comédiques que leurs plus illustres contemporains en matière d'actorat.

    Ça, c'est son véritable intérêt documentaire, mais il a fallu au film des décennies pour le développer, alors que lui voulait s'adresser à sa propre époque. Non sans ironie, L'amour à la ville est un témoin de l'évolution de l'amour porté au cinéma.

    → https://septiemeartetdemi.com/
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