Avis : The Deep House - Page 7

Alors je me méfie lorsque je vois un défilé de logos de studios qui on co-produit un film, et c'est le cas ici.
Cela commence comme un film foot footage, ce dont je ne raffole pas du tout, mais très vite on revient sur quelque chose de plus traditionnel.
On nous présente le couple comme des "aventuriers" qui visite des lieux soit disant hantés, pour faire du clic sur internet. Bon, tout cela est survolé rapidement, on peut trouver pléthore d'émissions sur le câble qui sont dans le même thème et aussi mal filmé.
Nous voilà donc dans le sud de France, pour être immerger dans les eaux d'un lacs où les maisons ont été sacrifiés pour construire un barrage.
Voilà une bonne idée, les deux jeunes sont super bien équipé, high tech, et les voilà plongés dans le monde du silence à la recherche de fantômes.
Donc l'idée est bonne, mais, on est vite pris de claustrophobie avec ses images sombres, vagues (sans jeu de mots), il n'y a pas cette montée en puissance, car dès le départ on essaie de nous faire peur avec des effets grotesques, bouh !
Alors quand on entre dans le vif du sujet, on est déjà conditionné à l'effet facile, les scènes intenses sont ponctuées de bulles d'air qui gâche toute sensation de peurs, on aurait pû croire que le milieu aquatique apporterait son long de surprise, mais il n'en ai rien.
Comme il est difficile de voir la peur sur les visages des protagonistes car ils ont des masques, il est difficile de se plonger (toujours sans jeu de mots) dans cette atmosphère, et cette simple bonne idée, se retrouve immergé très rapidement au plus profond des abîmes.
Comment joué sur les effets classiques de l'horreur, les apparitions, les bruits de portes, les grincements; alors que là, tout n'est que glouglouglou...

Original et captivant malgré un gout de vu et revu dans ce genre de film. On n'en demandait pas tant. Bonne surprise. ----Mars 2022----

Un thriller aquatique clostrophobique efficace grâce à sa mise en scène et ces images sombres nous laissant parfois avoir recours à notre imagination. Du déjà vu dans une situation inédite. Mais le final est décevant, dommage.

Le concept de la maison hantée sous marine était intrigant. Las le film n’est pas aussi intéressant que je l’avais imaginé. En fait il vaut surtout et quasiment uniquement pour ses prouesses techniques et son tournage aquatique (notamment la bluffante scène de projection d’un film). La maison est plutôt bien fichue et bien décrite. Malheureusement l’exposition et l’écriture des personnages est ratée et du coup on se fiche de ce qui leur arrive. Une fois dans la maison il y a certes une bonne tension qui est instaurée mais pas de frisson et la tension de toute manière retombe dans un final trop expéditif. C’est une attraction certes ambitieuse mais qui échoue dans sa fonction principale qui est de faire peur.

Ce n'est jamais évident de renouveler une recette archi connue et, pour le coup, ce film français aurait plutôt tendance à bien s'en tirer, mixant astucieusement deux concepts pour un récit hélas un peu juste dans ses développements, le scénario passant assez vite sur la justification de l'entreprise pour mieux dérouler ses jumpscares dans un second temps. Le minimalisme est relativement bien exploité, notamment dans la qualité de l'image et l'installation du malaise, même si l'on peut regretter un final particulièrement expéditif.

Juste la moyenne, l'idée de base est intéressante pour une fois que ce ne sont pas des requins, mais cependant pas assez exploitée. Le résultat final est plutôt inégal. On en ressort un peu mitigé. 2,5/5

Une bonne série B qui prend l'eau, puis se noie en série Z. C'est dommage le high concept et la technique sont excellents, et l'angoisse anxiogène des profondeurs mêlée au thème de la maison inquiétante mettait vraiment la pression, jusqu'à ce que des fantômes marins tout pétés et des incohérences fassent rire et perdre tout intérêt.

Le concept de deux univers, le film d'aventure sous marine allié au film d'épouvante, est bien original, surtout si il faut explorer une maison hantée immergée dans un lac. L'aspect sous l'eau, enleve en rien, une réalisation plutôt précise, qui lorgne à nous eclaicir les coins les plus obscure. Maintenant, il faut un deuxième degré, pour accepter l'idée que des être puissent vivre sous l'eau, et commettre des atrocités, qui n'en était pas à leur premier coup d'essai. On part du principe que l'on accepte tous ce qui se passe dans ce film. Le finale est assez précipiter, et comme The descent, il est aussi radicale.

Si vous ennuyez autant que moi comptez le nombre de fois où l héroïne appele "BEN?"
Reste une quinzaine de "il faut sortir Ben"
Le dit Ben joue effroyablement mal malheureusement il met un temps fou à se noyer, a l inverse du film qui sombre corps et bien à la 10 eme minute.
Me restera un fou rire nerveux devant ce qui est peut être le pire film que j ai vu de ma vie...
Absolument effroyable....

Horreur à la française pas si mal du tout . En prenant le prétexte d une maison hantée au fond d'un lac on suit les mésaventures de ces deux plongeurs avec intérêt et plus ça avance plus notre angoisse monte . Assez original et bien mené.

Film très oppressant très stressant. Un peu dessus des 45 premières minutes ou il se passe pas grand chose mais film à voir car inédit.

Si l'idée semble originale il en reste pas moins que ce film est plutôt mauvais jump scare et scénario aux fraises de plus des fois s'est très mal Filmé, on voie pas on aperçoit dommage a oublié

Malheureusement pour lui, ‘The deep house’ obéit intégralement à la notion de “fausse bonne idée”. Celle de Bustillo et Maury était limpide : tourner un film de maison hantée...mais sous l’eau, la demeure maudite ayant été immergée suite à la création d’un barrage. Sur le papier, l’idée est assez dingue pour qu’on ait au minimum envie de savoir ce qu’elle peut donner à l’écran et on imagine sans peine la prouesse technique qu’un tel tournage a exigé de ses auteurs. Ce qui surprend le plus, c’est que tous les codes habituels de ce genre de film ont pu être conservés, sans qu’on ait l’impression que Bustillo et Maury les aient insérés au forceps dans le script. Certes, vu les risques inhérents à un tournage aussi aventureux, les acteurs ont été remplacés par des plongeurs professionnels la majeure partie du temps mais ce n’est finalement pas tellement important car James Jagger (oui, le petit-fils de) et Camille Rowe ne sont pas de grands acteurs et que Bustillo et Maury, s’ils savent sortir des images impressionnantes, n’ont jamais été fichus d’écrire un personnage qui tienne la route (ni un script vraiment solide, d’ailleurs). C’est là une des limites de ‘The deep house’ mais aussi de toute la filmographie des deux réalisateurs français. L’autre écueil du film s’avère autrement plus problématique : si tous les poncifs du genre trouvent leur place dans cet environnement inédit, ils ne fonctionnent plus de la même façon que sur le plancher des vaches : en fait, ils ne fonctionnent plus du tout. Dans les premières minutes, on est pourtant fasciné par ce qu’on observe à l’écran, comme si on re-découvrait, littéralement, le film de maison hanté. Le manque de visibilité en eaux troubles, les réserves d’oxygène limitées (gimmick auquel le scénario a le bon goût de recourir avec parcimonie) et l’impossibilité physique de fuir rapidement le danger semblent même pouvoir épicer la séance...mais une fois qu’on s’est habitué à ces particularités, c’est curieusement l’effet inverse qui se produit.. On a l’impression que les plongeurs tournent en rond dans le manoir - en fait, c’est exactement ce qu’ils font - mais surtout, qu’ils le font au ralenti, ce qui est logique quand on connaît la vitesse de nage maximale d’un être humain. De même, les jump-scares deviennent de simples stand-up scares car par trente mètres de fond, même les entités surnaturelles ne lancent pas d’assaut soudain : elles flottent mollement en direction de leurs proies. Ce manque de punch est regrettable car elles ruinent toute la raison d’être d’un film d’épouvante. On avait sincèrement envie d’être surpris par le projet et dans une certaine mesure, on l’a été, au moins pendant un temps...mais au final, il ne restera de l’expérience ‘Deep house’ que la conviction qu’elle ne méritait d’être tentée que pour être définitivement considérée comme non porteuse et mise à l’écart.

Amateur de frissons, bah... vous frissonnerez pas beaucoup... à part si vous avez peur des poissons.... Une bonne idée mal exploité, des jumpscares prévisibles reprenant encore et encore les mêmes codes des films d'horreur classiques.. un surplus de dialogues qui nuit à l'immersion, des scènes confuses ou l'on comprends pas grand chose à ce qui se passe.... une fin qui vous laissera de marbre, bref the Deep House se laisse regarder mais vos souvenirs de ce film resteront au fond du lac..

Ne surtout pas être claustrophobe ! Ambiance bien flippante, quelques moments tendus, malheureusement une fin bâclée, beaucoup de questions restent en suspens. Ils auraient dû faire durer le film une vingtaine de minutes supplémentaires.