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    Tomiris
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    Christian Estevez
    Christian Estevez

    11 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 décembre 2020
    SORTIE VAD/DVD/BLU RAY : «TOMIRIS », UN FILM POUR ENTRER DANS LA LÉGENDE DU CINÉMA.

    Sorti au Kazakhstan le 1er octobre 2019 et présenté sur écran, en France, le 2 septembre dernier en ouverture de « l’étrange festival » (Paris – France), voilà qu’est enfin disponible, aujourd’hui – 12 octobre 2020 – le « blockbuster » kazakh « Tomiris », épopée sur la vie de la reine « légendaire » des amazones, grande figure historique qui vécut au VIe siècle avant l’ère commune et mis fin à la soif de pouvoir du puissant roi perse Cyrus.

    Reçu à la rédaction de « FemmeS du Monde magazine », pour lui consacrer l’article cinéma à l’occasion de sa projection à « L’étrange festival », nous n’avons pu le faire en raison que le lien pour son visionnage en « streaming » était périmé lorsque nous avons voulu le voir. Il nous a fallut refaire une demande, cette fois-ci, dans l’intention de vous le présenter pour sa mise en ligne comme VAD (Vidéo A la Demande) ce 12 octobre, et sortie en DVD et Blue Ray, le 14 octobre.

    A noter que notre article-critique qui suit est basée sur la version courte du film (durée : 2h07) en français. Le premier lien que nous avions reçu était, lui, en version originale kazakh, mais intégrale, d’une durée de 2h37.

    Onzième film du réalisateur kazakh Akan Satayev, « Tomiris » est un une épopée épique de base historique sur la vie de la reine du même nom, de la tribu des massagettes (ancêtres des scythes), qui vécue au Vie siècle avant l’ère commune. Pour ce récit, Akan Satayev et son habituel scénariste Timur Zhaksylykov, se sont basé sur le récit que rédigea le grec Hérodote (officiellement père de la discipline d’historien), mais dont une partie de ses dires furent contestés et, à défaut d’être démontrés comme inexacts, certains éléments restent, à l’heure actuelle, incertains. C’est la raison pour laquelle on a coutume de dire « la légendaire Tomiris », quand on parle de cette reine (le titre français exact de ce film étant, d’ailleurs, « La légendaire Tomiris »). Toujours est-il que ce qui a fait de cette reine guerrière (elle fut la dernière reine des amazones – tribu de femmes guerrières qui, contrairement à ce qu’affirme l’imaginaire populaire, vécurent sur les rives de la mer noire, soit dans le nord de l’Asie mineure, soit à l’extrême Ouest de la Libye) un personnage historique majeur, c’est le fait certifié qu’elle stoppa la progression de la conquête du grand roi perse Cyrus, réussissant à le faire tuer lors de la bataille qui opposèrent leurs armées respectives, grâce à une très fine stratégie (qui est le point d’orgue du film).

    Partant donc de la version historique d’Hérodote, Akan Satayev et Timur Zhaksylykov ont développé un récit encore plus fictionnel et, pour le coup, véritablement légendaire, de Tomiris, faisant d’elle une personne au destin dont le tragique est à la hauteur de son destin et offrant une nouvelle version féministe du personnage, suivant ainsi la tradition lancée par le célèbre auteur Boccace (1313 – 1375), qui inspira, parmi tant d’autres, Christine de Pizan (1364 – 1430), qui consacra un passage des plus élogieux à cette reine dans son fameux ouvrage « La cité des dames ».

    Mais les deux scénaristes de « Tomiris », peut-être influencés par la signification de son nom (Tomiris s’écrivant, dans la langue iranienne orientale originale, « Tahmirih », qui signifie « Brave »), lui donne une jeunesse très « étrangement » similaire à celle du héros « Conan le barbare » – avec une troublante scène où son père tient des paroles quasi semblables au père de Conan, avec, en sus, nombre de postures identiques (postures que l’on retrouve également à plusieurs reprises dans « Tomiris », faisant toujours écho au film « Conan le barbare »). Néanmoins, les deux scénaristes ont réussi à faire de ce film plus qu’une biographie sur un grand personnage historique. C’est une « ode » à tout un peuple résistant, jusque par l’offrande de sa vie, à un puissant royaume cherchant à s’étendre toujours plus et écrasant tous ces peuples de petite taille, assimilant (« avalant » serait plus exact) les survivants, privés, de fait, de leur liberté, que nous présente Akan Satayev et Timur Zhaksylykov. Cela fait que l’on ne peut s’empêcher de penser, dans les scènes de guerre, avec les discours « d’avant-boucherie », à celle de Mel Gibson en William Wallace, dans son film « Braveheart ».

    Sur le plan visuel, rareté de la disponibilité de films des pays comme le Kazakhstan faisant, le spectateur est, tout de suite emporté par la beauté de ces paysages des steppes d’Asie mineure, déserts aux dimensions démesurées et nature restée si…naturelle ! Cela donne un grand atout à ce film qui y gagne, du coup, en « grandiose » – effet bien nécessaire à toute épopée -, pour les scènes de bataille – scènes clés de tout film épique – et qui sont l’une des grandes réussite de « Tomiris ». Cela est, très clairement, dû, en grande partie, au fait que le réalisateur n’a pas user d’effets spéciaux pour ces scènes, ne montrant pas des masses immenses mais informes de soldats virtuels dans des décors immenses, également créées à 100% par des logiciels informatiques d’effets spéciaux. Ici, tous les soldats (qui sont en très grand nombre) que l’on voit à l’image, même sur les plans panoramiques, sont des êtres humains faits de chair, de sang et d’os. Un élément du cadrage qui permet de s’assurer que ce sont bien des scènes « organiques » – avec de vrais gens, de vrais cheveux, de vrais chars et dans de vrais paysages -, c’est la prise de vue à hauteur d’homme systématique durant ces scènes. Et, n’ayant, personnellement, jamais été fan des scènes bourrées d’effets spéciaux numériques (qui servent toujours à cacher la misère scénaristique d’un film), l’utilisation très limitée des effets spéciaux (seules les scènes ne pouvant pas être humainement réalisables – comme les combats de Tomiris contre une créature mythique, dans ses rêves) est des plus rafraîchissant.

    L’autre grande preuve du talent du réalisateur de « Tomiris », c’est la qualité de la direction artistique des interprètes, dont on ne peut que saluer, tout particulièrement (et « heureusement », étant donné l’importance de son rôle), la performance de l’actrice Almira Tursyn, dont il semble que ce soit le tout premier film (en tout cas, malgré nos longues recherches, rien de plus que ce film n’est indiqué dans sa filmographie), elle qui vient de fêter son trentième anniversaire le 21 septembre dernier.

    Bien au-delà de son côté « exotique » pour un public non coutumier des films de cette région du monde qu’est l’Asie mineure, « Tomiris » vaut pour son ingéniosité technique, proposant une nouvelle façon de réaliser et présenter le film des genres épopée et épique. Ce qui, lorsque l’on y ajoute l’occasion qui est donnée de s’approcher d’un personnage historique féminin de l’ampleur de Tomiris, suffit à justifier d’y consacrer un peu plus de deux heures de temps.

    Christian Estevez

    N.B.: critique publiée sur le site de "FemmeS du Monde magazine" le 12 octobre 2020.
    Marc L.
    Marc L.

    40 abonnés 1 487 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 20 janvier 2021
    Le film patriotique Kazakh est un genre en soi, et il a le grand mérite de présenter des figures historiques rigoureusement inconnues du reste du monde. En même temps, ils ne sont pas les seuls : des Hollandais aux Estoniens en passant par les Russes, tout le monde le fait, dans le plus grand secret, puisque le nationalisme ombrageux reste généralement cantonné aux salles de cinéma des peuples auxquels il passe la pommade historique. Chez les Kazakh, il y a les steppes infinies et, quelque part, c’est plus impressionnant que les polders mais à part ça, le trip est rigoureusement identique : crime fondateur, exil, quête du pouvoir et reconquête progressive, bataille rangée et proclamation du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes (et des autres, quand c’est possible). Renseignements pris, Tomyris fut une chef de tribu semi-légendaire, identifiée par les historiens grecs comme la Reine des Amazones, connue pour avoir repoussé l’armée du Roi des Rois perse, Cyrus le Grand (et avoir au passage tué ce dernier) quelque part au cours du cinquième siècle avant J.C.. L’actrice principale, une psychologue native de Almaty, a appris le tir à l’arc, l’équitation et les mouvements à l’épée rien que pour avoir le rôle. C’est pas Léa Seydoux qui en ferait autant pour jouer Jeanne d’Arc, hein ! En attendant, j’ai passé deux heures, qui m’ont vaguement rappelé d’autres heures à m’imprégner du parcours édifiant d’amiraux hollandais ou de roitelets baltes, à découvrir ce que j’aurais pu apprendre en quelques minutes sur Wikipedia. Contrairement à ce qu’on observe dans les films consacrés à des figures plus occidentales, la reine Tomyris ne prétend pas avoir maîtrisé les principes fondateurs de la démocratie représentative juste après avoir domestiqué le cheval et imaginé la roue. En même temps, sans doute que les Kazakhs non plus.
    Acidus
    Acidus

    622 abonnés 3 651 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 septembre 2021
    Comme son titre l'indique, "Tomiris" met en scène la vie de la reine éponyme des Massagètes qui aurait vaincu Cyrus le Grand. Assez manichéen dans son traitement et extrêmement basique dans sa forme et son fond, ce film kazakh n'en reste pas moins une épopée historico-légendaire honorable qui se distingue à la fois par sa nationalité mais surtout par l'usage de nombreux figurants pour les scènes de bataille et globalement pour la qualité de la reconstitution. Un film d'aventure qu'il faut prendre comme tel.
    Hotinhere
    Hotinhere

    422 abonnés 4 749 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 octobre 2021
    Belle curiosité que cette fresque kazakhe épique et divertissante sur une reine légendaire du VIe siècle avant JC, tournée dans les paysages sublimes des steppes d’Asie mineure, et portée par une interprétation convaincante.
    novemberromeo
    novemberromeo

    27 abonnés 648 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 mars 2021
    Il y a du 300 et du Braveheart dans ce beau film Kazakh...Borat peut rentrer chez lui! Plus sérieusement, la reconstitution est remarquable, les acteurs convaincants et convaincus et la photographie ou encore les plans très beaux. Une belle surprise à découvrir.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 16 décembre 2020
    Franchement c'est un beau film, très bien fait, en fin un vrai film avec une vraie histoire, on n'en a marre des films dessins animés!
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    3 427 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 16 août 2021
    Ce n'est pas la première fois que la Turquie et le Kazakhstan font une telle chose. Ils essaient de changer l'histoire à leur avantage et ce ne sera pas la dernière non plus. Le film est basé sur une théorie légendaire d'Hérodote dont Hérodote lui-même dit qu'elle est douteuse. Il convient de mentionner que cette théorie n'a pas été citée ou prouvée par aucun historien. Ce film ne dit pas tout même dans cette fantaisie sur laquelle est basé cette histoire. Hérodote dit que les Massagetai étaient des prostituées et des cannibales mais on ne les voit pas dans le film. De même on ne peut ignorer la façon dont le film tente de montrer les Perses comme des sauvages contrairement à ce qui a été prouvé dans l'histoire officielle. Après tout Massagetai n'a rien à voir avec la Turquie et le Kazakhstan car ces deux pays n'existaient même pas à l'époque. La confiscation de l'identité historique des Scythes et des Massagetai en leur propre nom est tout ce que je peux voir de la réalisation d'un tel film. Du point de vue historique un score de 0 est tout ce que je peux donner au film...
    DimDim72
    DimDim72

    5 abonnés 274 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 4 avril 2021
    Tomiris est typique des films financés par des gouvernements d'Etat récents, mais qui sont à la recherche d'une légitimité et d'une gloire passés.

    Tomyris est une reine légendaire des Massagètes, peuple iranien d'Asie centrale. Mais dans le film ils ont des traits asiatiques ... comme les kazakhs actuels. Cyrus le Grand, le fondateur de l'Empire perse et adversaire de la la reine Tomyris et une caricature d'intriguant-assassin. Quant aux dialogues, ils sont souvent simplistes et ridicules.

    Le résultat global est décevant. C'est dommage car le personnes et son histoire auraient facilement pu connaître un traitement cinématographique bien meilleur.
    S5Clem
    S5Clem

    66 abonnés 426 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 septembre 2021
    Excellent divertissement qui raconte apparemment une version faussée de l'histoire de Tomiris. Très bien produit, au casting excellent, et qui dispose d'une BO et d'une réalisation très propre malgré le peu de moyens. spoiler: De superbes slow-mo malheureusement spoilés dans la bande d'annonce
    . Difficile au début de différencier les personnages et les clans tant les scènes sont sombres et les costumes se ressemblent spoiler: (comme lors de la mort du père, où on ne peut savoir tout de suite si ce sont des alliés qui se mutinent ou des membres d'un autre clan)
    . Les 2 heures passent très rapidement et même si cette histoire est fausse d'un point de vue historique le film reste une très bonne découverte. A voir
    Gazertyvanhee
    Gazertyvanhee

    12 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 février 2021
    un film rafraichissant, épique, inspiré de figure historique revisité. cela change de nos film du même genre d'Europe de l'ouest en nous faisant voyager dans les ombre de nos livre d'histoire
    videoman29
    videoman29

    205 abonnés 1 809 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 mars 2023
    Cet étonnant film « made in Kasakhstan » n'a certes pas eu les honneurs du grand écran sous nos latitudes occidentales... pour autant il ne manque pas d'intérêt, loin s'en faut. Au delà du côté forcément exotique, il faut bien reconnaître que ça fait du bien de revoir du cinéma à l'ancienne, avec de vrais figurants qui s'affrontent par centaines dans des batailles gigantesques. Le résultat à l'écran est plutôt intéressant, d'autant que les personnages sont bien travaillés et suffisamment attachants pour qu'on reste attentif à leur destin. Du coup, l'histoire de cette Reine courage (dont personne n'a jamais entendu parler de notre côté de la planète) se révèle diablement enthousiasmante... même si on sent assez vite la « supercherie » pointer le bout de son nez. Effectivement, renseignements pris (bien que je ne sois pas historien) on découvre que le film prend un certain nombre de libertés avec le bon sens et l'implacable réalité historique. Qu'importe... les Kazakh tentent peut-être un coup de bluff légèrement « nationaliste », mais ils le font avec talent et ce film d'aventure n'a vraiment pas grand chose à envier aux superstars du genre comme « 300 » ou encore « Braveheart ». On ne peut en effet que penser à ces grands titres emblématiques en visionnant ce « Tomiris » qui est finalement tout, sauf ridicule. Bien joué !
    Chaîne 42
    Chaîne 42

    97 abonnés 2 929 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 17 mars 2021
    Un film historique autant que légendaire car il est légitime historiquement de bien des façons notamment le récit d'Hérodote contemporain des faits qui nous transmet cette histoire dont le point d'orgue est le combat authentique des nomades guerriers et guerrières des steppes contre l'armée du grand roi ou empereur perse Cyrus qui y est mort en 530 avant J.C. Légitime parce que c'est un film Kazakh et tout y est très crédible, il y a dans ce film moins de boursouflures que dans la plupart des films traitant d'un héros national quasi mythique. La reine Tomiris ou Tomyris peut être considérée comme semi légendaire associée aux récits sur les amazones mais il est sûr que le contenu du film ressort bien du même territoire qui a ses racines dans ces peuples nomades ainsi décrits. Film excellent dans le déroulé, la cohérence de l'ensemble et les relations entre les personnages et les acteurs s'ils ne sont pas connus ne paraissent pas du tout être amateurs.
    Luuuuuuuuc
    Luuuuuuuuc

    6 abonnés 594 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 août 2022
    Calqué visuellement sur les grandes épopées hollywoodiennes, ce film retrace l'itinéraire d'une reine légendaire qui a unifié les tribus de la steppe et battu le grand Cyrus, roi des rois.

    Le Kazakhstan est peu connu pour son cinéma mais tente depuis des années de trouver des débouchés internationaux pour faire parler de lui (notamment via la sport). On notera l'intéressant mélange des genres pour ancrer cette partie du monde dans l'histoire, lui donner des racines, ce qui est toujours extrêmement tendancieux. En effet, la légende de Tomiris nous est contée par Al Farabi, l'un des plus grands philosophes persans du IXème siècle, né dans ce qui est aujourd'hui le Kazakhstan, sur base de l'oeuvre d'Hérodote, géographe grec considéré comme le père de l'Histoire, à propos de la lutte entre les nomades de la steppe et l'empire perse.

    Que du beau monde invité à la table.

    Là où ça coince, sur un plan strictement historique, c'est que les nomades sont ici envisagés comme les Turcs, arrivés... quelques 1500 ans plus tard. Voilà pour la caution nationaliste, les Kazakhs étant un peuple turc.

    Si l'on fait abstraction de ces considérations nationalistes (la fable à la gloire d'un peuple, d'une terre) ainsi que d'un style trop internationalisant pour être juste, on pourra profiter d'un spectacle franchement bien foutu, bien équilibré, assez classique dans son développement et, surtout, qui met une femme à l'honneur. On attend encore impatiemment que, du côté occidental, nous soit offert une telle production ces femmes qui ont façonné notre propre histoire et qui, trop souvent, été effacées de la mémoire collective ou salies, à l'exception, récente, finalement, de Jeanne d'Arc. Spoil : il n'y a pas qu'elle.

    Revenons à nos nomades. J'avoue avoir été surpris par le côté épique des scènes de bataille, qui n'ont rien à envier aux grosses productions occidentales, mais également par les décors, simples, arides, mais vastes et l'absence de mélo. C'est abrupt, dur, sans concession, et c'est assez fidèle à une époque où la vie est fragile.
    Shiba Otoko
    Shiba Otoko

    31 abonnés 228 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 septembre 2021
    Ce film est une curiosité rare en France, du théâtre filmé patriotique kazakh. Le récit national kazakh n'hésite donc pas à vieillir sa Nation de 2000 ans, en promouvant les antiques Massagetes et leur reine Tomiris au rang de grands ancêtres. C'est historiquement absurde, mais manifestement un discours local, et donc une curiosité ethnographique; le cinéma sert aussi à découvrir le monde. Enfin, que dire du film en lui-même ? En dépit de petits moyens, en s'inspirant explicitement de la seule source Hérodote, il peut réussir à distraire un public bien disposé.
    ForestEnt
    ForestEnt

    2 abonnés 224 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 septembre 2021
    C'est évidemment purement hagiographique, mais c'est bien fait. Avec des moyens pas insensés mais de la finesse, on obtient des décors évocateurs, des scènes prenantes, une ambiance crédible. Et puis on apprend l'existence d'une reine dont personne en France n'a jamais entendu parler. Et il est même possible qu'aucun français n'ait jamais entendu parler du Kazakhstan. :)
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