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Michael78420
42 abonnés
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3,5
Publiée le 15 janvier 2023
Il y a de très bons passages entre deux tranches de passages moyens. Ce qui gâche un peu le plaisir. Le souvenir des confinements avec leurs lots de masques et de comportements bizarres est parfaitement restitué. L'intrigue est un peu trop tordue à mon goût. On ne ressent pas vraiment l'effet libérateur des enquêtes d'Hercule Poirot. Daniel Craig interprète avec classe un Benoit Blanc adepte des mots désuets (j'adore !) et glissant à son interlocutrice : "C'est une dangereuse erreur de confondre une parole sans réflexion et une parole empreinte de vérité." Ce qui mérite réflexion. Quant à Miles Bron (interprété par Edward Norton qui semble s'être inspiré de Mark Zuckerberg), au milieu de phrases aux mots déstructurés il s'exprime soudain avec clarté : "Pour réussir il faut persévérer sans oublier de s'amuser." Peut-être à voir deux fois de suite pour chercher les détails et mieux comprendre l'intrigue.
Après le succès de son premier volet : A couteaux tirés, Rian Johnson revient pour le compte de la plateforme Netflix, qui produit le deuxième et troisième volet. Nous retrouvons donc l'inspecteur Blanc, toujours brillamment interprété par un Daniel Craig qui s’en donne à cœur joie, et il n’est pas le seul, par le biais de ces personnages, le film se veut plus excentrique que le premier, toujours dans un cadre luxueux, avec des personnes très riches. Le film est un peu en deçà du premier opus, pas tant sur le fond mais plutôt sur la forme, certains acteurs à vouloir top en faire se décrédibilise. L’histoire n’en pas reste pas moins passionnante même si elle n’est pas aussi poussée. Le film nous offre évidemment des moments très bon, et en profite pour tirer à boulet rouge sur les riches, leurs façons de penser, et pour certains, leurs luxure et méchanceté. Un film qui ne surpasse pas le premier mais s’en rapproche.
C'est pas mal....mais un peu inégal. Le début de l'intrigue est bien menée, mais la seconde partie qui narre les dessous de l'enquête est moins convaincante. Le final est correct sans être renversant. Un bon moment mais loin d'être inoubliable.
Une première heure un peu fastidieuse et des explications finales qui trainent en longueur. Cette suite de Knives Out est en deçà mais reste admirable.
Toujours dans la même veine herculepoiresque que "A couteaux tirés" , un whodunit jouissif et subversif où les interprètes donnent le meilleur d'eux même , tout en s'amusant visiblement beaucoup.
Edward Norton avait disparu des ecrans, quel plaisir de le revoir dans un role qui lui va a merveille. Tous les acteurs autour de lui sont bons mais la palme reviens a Daniel Craig que je trouve meilleur dans un tel role que dans celui de James Bond. L'ambiance du film est originale et le suspens present jusqu'au bout.
Comme beaucoup, j'ai préféré la première enquête de Benoit Blanc. Même si je suis très fan du titre de celle-ci (excellente chanson des Beatles, méconnue qui plus est), Rian Johnson va très, peut-être trop, loin dans l'extravagance malgré une nouvelle fois un beau casting qui semble bien s'amuser. Il y a de belles séquences créatives (la boite au début) et une critique maligne des nouveaux gourous de notre époque, mais l'intrigue, pleine de chausses-trappes nous perd un peu parfois. Puis cet accent pris par Daniel Craig ne passe toujours pas...
Pourquoi tout le monde dit que Glass Onion est mieux que son prédécesseur ? C'est une suite poussive, qui transforme les traits d'esprit du 1e opus en humour lourdingue. Le scénario est faussement alambiqué, les rebondissements prévisibles, et tout le monde cabotine à l'excès.
Les oignons, ça fait pleurer. Glass Onion aussi, de désespoir. C'est parce que le précédent A Couteaux Tirés nous avait épaté par son casting, son ambiance pesante à la Cluedo dans les familles qui se jettent le plateau à la tronche (on s'y est cru) et par ses répliques assassines ; qu'on démarrait Glass Onion - toujours réalisé par Rian Johnson et investi par Daniel Craig - sous les meilleures auspices. Malheur, dès l'ouverture, on a eu les yeux qui picotent. Un casting bien moins luxueux que le précédent, qui mise tout sur ses caméos, pour la plupart insérés sans aucun naturel : à part Hugh Grant (on y reviendra), tous les autres ne sont là pour aucune raison apparente (Joseph Gordon-Levitt réduit faire à l'horloge parlante), faire des private jokes ridicules - Serena Williams en coach sportif -, et surtout nous faire prendre conscience des acteurs inconnus au bataillon (et qui n'ont pas su nous convaincre) qui forment le casting principal (à part Craig, Edward Norton, et Janelle Monae - si tant est que vous avez vu Les Figures de l'ombre ou Antebellum -). Mais là où nos yeux ont commencé à piquer, c'est lorsqu'on s'aperçoit de la bêtise grandissante du scénario. On commence donc avec un hôte qui spoiler: joue à la guitare le morceaux Black Bird en gros plan (on ne peut pas le rater), sauf que l'inspecteur ne peut pas le mentionner lors de la révélation-première de la culpabilité de Birdie (le "black bird")...car il était trop loin. C'est bête, on a un indice crucial, qui ne sert à rien. Mais encore, cela n'est rien comparé à la frustration de voir spoiler: une balle de pistolet arrêtée par un livret mince (à part dans un vieux film ou un nanar, c'est un scandale scénaristique). Et aussi de revoir plusieurs fois les mêmes scènes (des fois qu'on n'a pas assez souffert du jeu d'acteur médiocre les premières fois), pour aboutir à un final qui part en cacahuètes sans aucune logique (spoiler: "On va tout casser." / "OK." / *fête au verre pilé pendant cinq minutes* / Nous : "Scénariste ?" ). Mais on retiendra surtout le moment où l'on a pleuré pour de bon : en voyant Dave Bautista spoiler: censé jouer une mort. Et dire que des gens se plaignent de Cotillard dans The Dark Knight. On n'est déjà pas fan de ce catcheur qui joue absolument toutes les émotions avec la même tête (aussi expressif qu'un rocher), mais on regrette son impassibilité dès qu'on voit à quoi ressemble une "tentative" de jeu chez lui... On n'était pas prêt, clairement. Parachevez cette enquête par un rythme mou et une durée excessive de 2h20, vous tenez ce qui est pour nous une véritable déception, uniquement sauvée par de très rares couches savoureuses de cet oignon pourri. On revient sur le caméo de Hugh Grant, seul moment où on a gloussé de plaisir en comprenant le contre-emploi de l'acteur (normalement le fantasme des comédies romantiques au public-cible féminin, ici qui casse cette image en étant le partenaire de Daniel Craig, tablier rose assorti et verrine en main : on adore), et voyant aussi que, pour une fois, il n'y a aucun étendard brandi, la relation est normale, même pas soulignée, ce qui devrait devenir une constante (on l'espère). Sur ce point, Netflix nous a étonné dans le bon sens. Et évidemment Daniel est très à l'aise dans ce rôle qu'on approfondit un peu plus, en attendant le prochain opus, qui ne peut être que mieux (on veut le croire). Glass Onion nous aura explosé les yeux, mais a le mérite de réhabiliter Cotillard dans The Dark Knight.
A trop vouloir s'éloigner du premier film (pourtant très réussi), cette suite prend le spectateur à contre pied. Le personnage de Benoît Blanc n'est plus aussi charismatique, il est d'ailleurs plus en retrait, tout comme l'enquête en elle-même. Tout n'est pas à jeter pour autant, mais j'espérai mieux.
Glass Onion est un film sympathique, suite du film A couteaux tirés, bien que la suite ait un peu moins d'intérêt que le premier film. Difficile de dire quoi, mais quelque chose fonctionne moins bien dans ce film. Il s'agit sans doute de la résolution de l'intrigue qui semble moins chiadé. Là où dans le premier film, elle semblait impossible à déterminer avant sa résolution puis évidente une fois le mystère résolu, ici, la résolution fait moins d'effet et aurait pu être tout autre sans que cela gêne davantage. C'est un peu dommage car le film a tout pour séduire. Le casting est au top avec Daniel Craig qui reprend du service en Benoît Blanc et une liste de suspects hauts en couleur : Edward Norton, Dave Bautista, Janelle Monae, Kate Hudson, Kathryn Hahn. Les décors sont marquants. Ça reste tout à fait sympa au final, attention à ne pas faire la suite de trop.
Alors, il y a de bons trucs tout de même. Il y a un bon lot de révélations imprévisibles. Ce serait un mensonge de ma part d'écrire que j'ai deviné tout bien à l'avance. C'est très loin d'être le cas. Il y a un lot d'indices finement disséminés à côté duquel je suis passé à côté. On est très loin du niveau du premier film, mais cela reste un film intéressant à regarder.
Après l'excellent A couteaux tirés, Netflix s'approprie Benoit Blanc pour en faire un nouveau film.
Totalement opposé au premier, on a un détective à bout de souffle souffrant du confinement et du post Covid. Il en va de même pour tous nos protagonistes. Un film qui se veut clairement tendance ! Déjà un premier gros inconvénient du film, oubliez tout du premier, il n'y a aucun lien.
Ca c'est l'environnement, l'histoire se construit ensuite peu à peu. Effectivement, c'est un film truffé de rebondissements, aux nombreux tiroirs, avec des sous-histoires particulièrement intéressantes. Le film a réussi son travail sur chaque personnage. Travaillés, avec leurs propres histoires, rien n'est laissé au hasard.
Tout est réuni pour donner un spectacle explosif, et pourtant, c'est mou. C'est quand même pas si mal, mais c'est d'une lourdeur. Quelques twists sont bien agréables et permettent d'apprécier le film.
Mais tout cet ensemble laisse perplexe. On dirait un melting-pot stéréotypé de toutes les scènes cools que le scénar' avait en tête. C'est trop, et c'est brouillon.
Espérons que la prochaine affaire de Benoit Blanc ne sera pas autant stéréotypé. Car oui, c'est le bon terme, tout de ce film est une caricature stéréotypée du bon film à énigmes.
Je mentirais si je disais que je n'ai pas passé un bon moment en regardant ce film, très divertissant. L'enquête et l'énigme qui est au centre sont suffisamment bien ficelées pour capter l'attention du spectateur, avec ce qu'il faut de rebondissements placés judicieusement aux bons moments.
Mais tel le jeu de Cluedo, influence clairement affichée, tout cela est très (trop) schématique. Chaque personnage est ultra stéréotypé, et le tout est très convenu, respectant les codes des histoires à la "whodunit". Bien sûr, on sait à quoi s'attendre quand on regarde un film de ce genre. Néanmoins, dommage qu'il ne soit qu'une sympathique sucrerie, aussitôt regardé aussitôt oublié...
Dommage aussi que Rian Johnson force encore plus le mauvais goût par rapport au premier épisode, déjà quelque peu indigeste. Certes, la charge contre les gourous de la Silicon Valley à la Elon Musk est appréciable. Mais l'avalanche de mauvais goût dans ce long métrage m'a rendu son visionnage pas toujours des plus agréables... Avec un goût pour l'excès pas très heureux, ne serait-ce que dans le jeu des acteurs, un peu trop souvent outré pour moi, Daniel Craig en tête...
Au total, Glass Onion est un bon film pour mettre son cerveau sur off et se divertir, mais à ce rythme, je ne suis pas sûr que la série de films dérivés d'A Couteaux Tirés reste longtemps digne d'intérêt...
A l’instar du premier opus, Glass Onion est un très bon film policier réalisé par Rian Johnson. L’histoire est bien ficelée, captivante et très bien rythmée avec des jolis retournements de situations. L’humour est également au rendez-vous ainsi qu’une mise en scène soignée et une excellente distribution portée par le talentueux Daniel Craig.
Voir l'article complet (sans spoilers) : https://mediashowbydk.com/2023/01/13/critique-film-glass-onion/