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    Un printemps à Hong-Kong
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "Un printemps à Hong-Kong" et de son tournage !

    Naissance du projet

    A l’origine, Ray Yeung a lu "Oral history of older gay men in Hong Kong" ("Histoire orale des gays âgés à Hong Kong") écrit par Travis S.K. Kong, un professeur d’université de Hong Kong. Le réalisateur explique : "Il s’agit en fait à la base d’un document oral de douze interviews de gays âgés dont la plupart sont encore « dans le placard » et qui ont entre 60 et 70 ans. J’ai trouvé ces histoires extrêmement intéressantes et surtout elles n’avaient jamais été montrées au cinéma jusqu’alors. J’ai commencé par demander à l’auteur de me présenter quelques-uns de ses témoins et nous avons pu échanger. Leurs histoires étaient bouleversantes et très peu de gens les connaissaient. J’ai commencé à écrire le scénario en m’inspirant d’eux."

    Qui est Ray Yeung ?

    Natif de Hong Kong, Ray Yeung présente en 2005 son premier long métrage Cut Sleeve Boys dans de nombreux festivals dont le Festival International de Rotterdam. Le film sortira ensuite en salles dans plusieurs pays dont les Etats-Unis, la Thaïlande, Taïwan et les Philippines. Son second long métrage, Front Cover, lui permet d’avoir accès à une large sortie en salles à travers le monde. Ray Yeung a aussi réalisé huit courts métrages, plusieurs publicités et mis en scène deux pièces de théâtre à Londres et Hong Kong.

    Un réalisateur LGBT

    Ray Yeung se définit comme un réalisateur LGBT. Ses deux premiers longs métrages, qui abordaient également des thématiques LGBT, se concentraient principalement sur des asiatiques vivant dans le monde occidental. Un printemps à Hong-Kong est son premier film en langue cantonaise filmé dans sa ville natale. Il se rappelle : "La partie la plus complexe a été de trouver des comédiens pour incarner ces personnages qui ont autour de 70 ans, et surtout d’en trouver qui acceptaient d’interpréter un personnage gay, ça c’était un challenge ! J’ai dû rencontrer une centaine d’acteurs et finalement j’ai réussi à convaincre Tai Bo et Ben Yuen d’interpréter ces rôles."

    Fidèle au livre

    Ray Yeung voulait qu'Un Printemps à Hong Kong soit fidèle à l’esprit du livre dont il est inspiré, c'est à dire construit à la façon d’une chronique qui met en valeur les existences ordinaires des deux protagonistes. "Je décris en détail leur quotidien et comment cette routine s’interrompt petit à petit, au fur et à mesure de l’évolution de leur relation. Les changements émotionnels sont subtils et l’atmosphère paisible, c’est un style plutôt différent de mon film précédent, Front Cover, qui était une parodie de comédie romantique classique hollywoodienne", précise le metteur en scène.

    De la beauté dans l'ordinaire

    Les lieux de tournage devaient refléter les statuts sociaux des deux personnages principaux qui font partie de la classe ouvrière et qui ne sont pas sophistiqués. Ray Yeung avait besoin qu’ils représentent des hommes ordinaires, ceux que l’on croise tous les jours dans notre société et dont on ne pourrait imaginer un seul instant qu’ils soient gays. "Le film s’imprègne de l’ambiance particulière du quartier appelé Kowloon City, très différent des images que l’on voit habituellement de Hong Kong avec ses centres commerciaux de luxes et ses hôtels très chers. Mais le film est aussi une romance, donc le défi était de montrer la réalité de ces lieux urbains tout en y infusant quelque chose de beau et de poétique", confie-t-il.

    2 acteurs courageux

    Ray Yeung a mis un an pour trouver Tai-Bo et Ben Yuen car de nombreux acteurs de cet âge à Hong Kong n’étaient pas à l’aise avec l’idée de jouer un personnage gay. Le réalisateur se remémore : "Même ceux qui étaient curieux ne voulaient absolument pas tenir la main d’un autre homme, l’embrasser ou avoir des scènes d’intimité avec lui. J’ai eu vraiment de la chance que Tai Bo et Ben acceptent ces rôles après avoir lu le scénario. Ce sont de grands professionnels et, une fois dans la peau de leurs personnages, ils ont été capable d’interpréter ces scènes d’émotion sans aucun problème."

    Les appartements

    Pour les concevoir, Ray Yeung et le chef décorateur se sont inspirés des témoignages du livre de Travis S.K. Kong, et ont même pu visiter les appartements de certains des témoins. Le cinéaste se remémore : "La décoration, la façon dont ils parlaient, les photographies qu’ils collectionnaient, les histoires qu’ils racontaient ont énormément nourri les inspirations visuelles du film. La plupart de ces hommes cachaient leur homosexualité mais, une fois qu’ils commençaient à parler de leur vie, ils devenaient très libres et leur mémoire très vive. Je pouvais presque toucher ou sentir leurs récits. Je pense que, comme ils avaient gardé tout cela secret pendant tant d’années, une fois les portes ouvertes, ils ne pouvaient plus s’arrêter."

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