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Jolatruite
4 abonnés
2 critiques
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0,5
Publiée le 9 novembre 2022
Attention pour profiter au maximum de ce film il est conseillé de prendre avec soi des mots croisés, des sudokus ou du matériel de tricot. Ceci dit, le mieux reste tout simplement de ne pas aller le voir, c'est long, c'est lent, c'est chiant. Hormis le côté esthétique du film le reste est sans intérêt.
Interminable... cinéma expérimental. Un réalisateur qui se fait plaisir ... de belles images et bien joué. Mais je ne recommande pas ce film. Trop long, il ne se passe pas grand chose en 2h45...
Le nouveau film signé Albert Serra est encore une proposition étonnante. Un film de 2H45 porté par Benoît Magimel. La durée peut repousser et les craintes sont confirmées au fil du film. Il ne se passe littéralement rien. 2H45 de rien, de vide, d’ennui intersidéral. On ne retient donc de ce film que d’avoir perdu presque trois heures. Et de penser à éviter le prochain film de ce réalisateur habitué aux réalisations désagréables…
Premier long-métrage contemporain d'Albert Serra, Pacifiction ne fera évidemment pas l'unanimité après du public, s'étirant sur près de 3 heures, avec l'impression qu'il aurait pu en faire le double sans que cela change quoique ce soit, alors que resserré sur 90 minutes, il aurait peut-être réussi à envoûter un plus large auditoire (cet avis est strictement personnel). Au bout d'un certain moment, si l'on n'est pas sensible plus que cela à la "magie" de la mise en scène du cinéaste espagnol, il est inévitable de céder à un ennui poli (nésie), en dépit de quelques fulgurances et de passages assortis d'une ironie et d'un humour bienvenus. Il est attachant, pourtant, ce représentant ultramarin de la France, bien introduit dans la population locale et très à l'aise dans le relationnel avec des individus plus ou moins douteux (Tahiti louche ?). Et Benoît Magimel est impérial de bout en bout, dominant largement une distribution dans laquelle on peut se demander quel est l'intérêt d'avoir fait appel à Sergi Lopez pour ne rien à avoir à lui faire jouer. Les pérégrinations de ce Haut-Commissaire de la République, qui enquête sur une éventuelle reprise des essais nucléaires dans la région, ressemblent d'une certaine façon à celles du personnage de consul de France, imaginé dans une série de romans par Jean-Christophe Rufin. A ceci près que les livres de ce dernier n'ont de seule prétention que celle d'amuser, sans jouer au grand auteur.
Le film se mérite. Une première heure qui fait craindre le pire puis un métrage à la fois envoûtant par son récit et sublime par son esthétisme. Benoît Magimel trouve un autre grand rôle de maturité.
Que dire, les mots me manquent. Après cette séance je suis resté sans pouvoir rien dire et il m'a fallu quelques heures pour parvenir à m'exprimer sur ce film. Je salue l'audace qu'a eu monsieur Serra pour présenter en toute impunité au public 2h45 de cette vaste blague qu'est Pacifiction. Alors que l'histoire (si tant est qu'il y en ait une) semblait prometteuse, j'ai pu assister à presque 3h de vide. Il est très difficile même d'écrire dessus vu le manque de contenu phénoménal qu'il y a. Je suis resté dans la salle par respect mais je n'ai jamais autant eu envie de m'endormir devant un film pour que le temps passe plus vite. Les quelques scènes de la fin se passant en mer plutôt sympathiques ne nous tromperont pas : les 2h30 qui précèdent sont une catastrophe absolue. Alors je mets 1 étoile, non par car j'ai apprécié, mais parce que je pense tout de même à Benoît Magimel qui fait mine de rien un bon personnage quand il joue, et surtout au chef opérateur qui semble être le seul à avoir fait son boulot, qui est remarquable par ailleurs. Après avoir vu ça, on se demande ce qu'a fumé monsieur Frémaux. Quel dommage