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Alex Motamots
6 abonnés
282 critiques
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3,0
Publiée le 13 août 2023
Un film très controversé, et je comprends pourquoi : sa longueur, ses silences, son propos politique dépassé (pour le moment). Oui mais il y a les paysages polynésiens, sa lenteur, ses danses. J’ai été désarçonnée par le discours de politiciens, les promesses de politiciens en début de film. Et puis heureusement, le personnage principal le perd un peu en cours de route. J’ai aimé son soucis des habitants. Mais j’ai trouvé que l’amiral jouait très mal, faux. Un film qui ne me laissera pas un souvenir impérissable.
Long-métrage d'espionnage dramatique, écrit et réalisé par Albert Serra, Pacifiction - Tourment Sur Les Îles n'est pas une grande réussite. L'histoire se déroule à Tahiti, en Polynésie française, ou se rend un haut-commissaire de la République dans le dessein de prendre le pouls des habitants de l'île suspectant les dirigeants de vouloir procéder à des essais nucléaires sur son sol après avoir aperçus un sous-marin au large. Ce scénario nous offre malheureusement une intrigue politique proche du néant pendant un peu plus de deux heures et demie de bobine. Une durée qui se fait donc largement ressentir tant il ne se passe pas grand-chose. Pourtant, le début est prometteur mais on fini par décrocher du récit au fil des minutes tant il ne comporte aucun enjeu ni tension. De plus, si la thématique est louable en traitant d'un sujet peu souvent vu sur grand écran, on ne peut que regretter que le film s'en éloigne avec le temps qui passe. Le ton est particulièrement calme, posé, voir carrément apaisant, s'avérant être un parfait somnifère tant c'est plat, dénué de rythme et sans action. De plus, l'ensemble manque cruellement d'ambiance. Tout tourne autour de discussions diplomatiques concernant cette menace invisible peu mise en valeur. Seulement, cela n'est pas très intéressant, la faute également à des personnages peu crédibles, interprétés par des acteurs à peine convaincants dans leurs rôles entre Benoît Magimel, Marc Susini, Matahi Pambrun ou encore Pahoa Mahagafanau. Leurs personnalités ne collent pas du tout avec leurs fonctions, notamment concernant le représentant de l'État et l'amiral. Il est difficile d'imaginer de tels professionnels s'exprimer de la sorte avec un phrasé peu en accord avec leur grade. De surcroit, les échanges entre tous ces individus ne procurent absolument aucune émotions, la faute aussi à des dialogues peu profonds, déclamés avec un peu trop de naturel pour être pris au sérieux. Sur la forme, la réalisation d'Albert Serra se veut particulièrement sommaire, manquant cruellement d'identité et d'idées de mise en scène. Même le cadrage laisse à désirer à de nombreux moments. Heureusement, la photographie nous gratifie tout de même d'un beau visuel à la faveur d'un environnement tropical embelli par les multiples plans sur un ciel aux teintes somptueuses. Ce visuel doté d'un aspect contemplatif met honorablement en valeur la culture locale à travers ses panoramas, même si on aurait pu s'attendre à plus d'exploration de cette île. La b.o. accompagnant l'ensemble est elle très, même trop discrètes, n'ayant aucun impact malgré des compositions pas désagréables quand elles se font entendre. Tout cela s'achève sur une fin interminable laissant le sentiment d'avoir perdu son temps devant cette ébauche de film. Car oui, Pacifiction - Tourment Sur Les Îles est complètement inabouti, faisant de lui un long-métrage peu qualitatif et très vite oubliable ne méritant clairement pas qu'on s'attarde dessus.
La prochaine cérémonie des @academiedescesar me donne l'occasion de revenir sur les films nommés qui ont marqué l'année 2022. Pacifiction en fait partie.
J'avais hâte de découvrir ce film, grâce aux excellents retours après le Festival de Cannes, et notamment celui du non moins excellent Bruno Deruisseau dont j'apprécie beaucoup les critiques. J'ai découvert un oeuvre très singulière, à l'univers hypnotique, dans lequel je me suis laissé aspirer pendant les 2h45 du film, me donnant parfois l'impression que l'essentiel n'était sans doute pas de tout comprendre mais de ressentir et de se laisser porter.
L'incroyable mise en scène d'Albert Serra et la performance de @magimel.benoit, impressionnant une nouvelle fois, ont contribué à me faire vivre une véritable expérience cinématographique, assez difficile à résumer et à évaluer finalement. Mention spéciale aussi à @_shaiiinance_ dont j'ai adoré son personnage.
Un thriller politique contemplatif à l'atmosphère inquiétante mais souffrant d’un gros manque de rythme, autour de rumeurs sur une reprise d’essais nucléaires par la France en Polynésie, porté par l’interprétation impeccable de Benoit Magimel, mais de là à mériter un César…
Un film très beau mais pas génial. Univers visuel et mise en scène au top. Malheureusement un scénario assez pauvre étiré sur 2h30 crée de l'ennui malgré de très très belles images
Pacifiction est un film déroutant, aussi bien du fait de son récit totalement décousu, que de son format très étiré. Les paysages, les dialogues improvisés, les enjeux pas toujours très expliqués, tout est fait pour nous perdre dans les méandre des îles du Pacifique. Benoit Magimel est impérial, dans ce rôle mêlant autorité, assurance et paranoïa grandissante. Il n'est pas simple de mettre le doigt sur ce qui fait la force et la beauté de ce film, mais le résultat est troublant.
THE navet du siècle Non du millénaire. Scénario : l idée de départ est séduisante mais la lenteur générale, du scénario, des acteurs, des dialogues... Film a éviter.
Les qualités du film sont immenses, la photographie magnifie la beauté initiale des lieux, la sensation que les choses arrivent en temps réel, que le réalisateur a une vision profonde d'un monde et d'une organisation qu'il dépeint tantot par un réalisme et un sens du détail , tantot par des métaphores. Enfin l'interprétation de Benoît Magimel en haut fonctionnaire dans un mélange de suavité et d'inquiétude touche au grand art. On peut ergoter sur la longueur du film, le peu de rebondissements narratifs et quelques passages étranges mais ce film sur la fin d'un monde, et même s'il est parfois difficile et a divisé, est incroyablement riche et mérite bien les éloges qu'il a reçu
tout est dit : NUL ENNUI INTERMINABLE SANS FIN ( à tout les sens du terme ) !!! incompréhensible de proposer un tel ramassis d'images qui se superposent sans lien, sans dialogue. Je pensais qu'au générique figurerait le personnage le plus mis en valeur dans ce "film" : LA MERCEDES !!! mais à l'instar des spectateurs, elle aussi a été oubliée !!
Nul. A mourir d'ennui. A part la séquence de la vague. Scénario plutôt mal écrit en plus. Juste une succession de belles images et un personnage abandonné à son délire.
Les images sont belles, rien à dire là-dessus. Mais pour le reste... Pacifiction me fait l'effet d'une coquille vide. Plans et dialogues sont interminables, l'histoire est inexistante. J'ai lu des comparaisons avec David Lynch. Je m'insurge ! Chez Lynch oui c'est décalé, oui c'est bizarre, oui c'est poétique, mais rien n'est vain. Alors qu'ici on a le sentiment d'un réalisateur qui fait pour faire. Sans réel but. Donc ça ne fonctionne pas.