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Lolomc
1 abonné
13 critiques
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0,5
Publiée le 20 mai 2023
Long, long long et tout ça pour rien. Vraiment aucun intérêt. La moitié du film est faite de plans inutiles. Si je voulais voir des paysage de Tahiti je serai allé voir un documentaire.
Ce film a une ambiance intéressante et un beau jeu d'acteurs mais le récit prend trop de temps à se développer. C'est un style, c'est une intention très claire du réal. Ça me rappelle Apitchapong weerasethakul. C'est beau mais je m'endors.
La critique sera à la hauteur du message qu'on trouve dans ce film : vide.
C'est vide. C'est long. C'est ennuyant. L'exemple typique d'un mec qui veut faire un film soit disant avec un message profond mais qui n'apporte rien. Vous me passerez l'expression mais ce n'est ni plus ni moins que de la branlette intellectuelle.
Et forcément, les critiques presses sont enthousiastes, il ne faudrait pas critiquer le cinéma français. D'autant que ces critiques sont écrites par des gens qui veulent voir des messages partout histoire de montrer leur compréhension supérieure.
Ce film est un peu à l'image du melon que Magimel a depuis quelques années : gonflé inutilement en pensant faire un truc merveilleux.
2h et jamais emporté par le film, même la fin est pas folle. On peut quand même retenir le beau rôle de l'acteur principal et de l'actrice qui est magnifique et du cadre de notre belle Polynésie française
Nullissime... Il m'a fallut 5 minutes pour avoir la certitude qu'il ne se passerait rien. Qu'il n'y aurait aucune histoire. 7 minutes pour entendre les spectateurs ronfler... En fait je me suis surtout demandé comment ce film avait pu se financer ? Est ce la fameuse exception culturelle ? Même ce pauvre Magimel avec 15 kg en trop passe son temps à boire du rhum. Il est surement tres bon (le rhum)e t c'est surement le seul intéret du film... A détruire
C'est extrêmement délicat de parler de ce film avec précision et vigueur tant il ne contient ni l'une ni l'autre.
Près de trois heures passent et ressemblent à une torture indolore, inodore et invisible.
Imaginez vous être un hyperactif forcé à rester regarder une mer lisse, sans aucune vague ni variation dans le ciel. C'est un peu la sensation que procure Pacifiction, dans sa quête contemplative ratée, ses dialogues saccadés et son timbre de voix en permanence raté.
Du vent dans les voiles, du vent ( à peine) sur la toile, à la peine , tous sont à la peine... nous sommes tristes de voir Serra , la bande son est indigente, nest pas Eric qui veut, n´est pas Marguerite qui veut.... L’academie A remis son Cesar , Benoit aurait pu lui rendre... Les plus allumés ont mis 5 étoiles, la drogue sans doute...ils suivent la même ligne sans aucun doute... Rions un peu, passons notre chemin!!!
Une véritable masterclass, incomparable à quoi que ce soit d'autre. Un film/docu sur le micmac des colonies françaises et de ses autorités représentantes qui ne plaira clairement pas à tout le monde. Reste uniquement les 10/20% d'audimat qui cherche quelque chose de particulier à vivre en tant que réelle expérience cinématographique. Et c'est ici toute la réussite de ce film. Dans son naturel, ses hésitations, sa lenteur et ses improvisations, il nous transporte dans cette réalité des magouilles politico-judiciaires et ses jeux de faux-semblants outre-Atlantique. Toutes ces belles colonies qui servent encore à assouvir sous drapeau Bleu-Blanc-Rouge les plus bas instincts de nos hauts dignitaires brocardés spoiler: (ici le test d'armes atomiques à proximité des populations malgré les retombés radioactives, cancers et autres problèmes qui y sont liés). Une fin aussi inéluctable que la réalité du système qui nous entoure. Magistralement orchestré, excellement réalisé, et sublimement interprété. D'une extrême subtilité, franchement une partition superbement maîtrisé
A la lecture des critiques, "Pacifiction" semble avoir divisé son public. Ce qui n'a rien d'étonnant vu sa lenteur, et, avouons-le, son absence d'intrigue. Si en lisant le pitch vous vous attendez à un thriller implacable teinté d'espionnage, passez votre chemin. Benoît Magimel incarne le haut-commissaire de la Polynésie française, autrement dit le représentant direct du gouvernement français. Il fréquente plusieurs milieux, tente de garder de bonnes relations avec tout le monde. Jusqu'à une rumeur folle : des essais nucléaires pourrait reprendre localement ! Clairement, le point de départ est tiré par les cheveux. Les modèles de calculs des armes atomiques ayant été justement qualifiés grâce aux essais des années 90, pourquoi la France reprendrait-elle des essais de nos jours, devant les contraintes monstrueuses que cela représente ? Pourquoi le gouvernement n'aurait pas mis au courant son représentant direct sur place ? Pourquoi des agents étrangers s'intéresseraient à ce type qui ne sait rien et ne contrôle rien ? Néanmoins, il y de très bonnes idées. Le fait de montrer ce fonctionnaire complètement isolé, sans réel pouvoir, limite paranoïaque, qui déambule dans son costume blanc mal taillé (involontairement, Benoît Magimel ayant pris du poids entre l'élaboration du costume et le début du tournage !). Avec en prime une réflexion sur le colonialisme. La réalisation est jolie et audacieuse. Avec une étonnante photographie, jouant sur les brumes, les éclairages artificiels, et les couleurs rosâtres (!). Et de belles scènes rendant hommage à la nature de la Polynésie (représentation du paradis perdu ?). Ceci appuyé par une BO électronique envoutante. Côté acteurs, il y a clairement eu beaucoup d'improvisations. Les dialogues se veulent naturels, au point d'être parfois (volontairement ?) répétitifs et maladroits. Néanmoins, la plupart des acteurs donnent le change. En tête, Benoit Magimel est excellent dans la peau de ce fonctionnaire dépassé. Pahoa Mahagafanau a également un rôle troublant, en employée de boîte qui va devenir sa proche collaboratrice. Par contre je dois avouer que j'ai trouvé Marc Susini grotesque en amiral qui se borne à faire la tournée des boîtes. Mais le vrai problème, c'est le montage. Albert Serra a avoué avoir effectué un montage "arbitraire", sélectionnant les images qui lui plaisaient et les liant techniquement. Si bien que beaucoup de scènes sont inutiles ou traînent sacrément en longueur. Un film d'ambiance sur un fonctionnaire paumé, pourquoi pas. Mais sur 2h45, c'est abuser de la patience du spectateur moyen ! Au moins une heure aurait pu être coupée sans mal. A l'arrivée, si vous parvenez à rentrer pleinement dans l'ambiance sans avoir besoin d'une vraie intrigue, vous adorerez "Pacifiction". Sinon ça sera plus difficile...
Navet ou chef d'oeuvre? Les avis sont partagés sur ce film qui a valu à Benoît Magimel le César d'interprétation masculine. L'action se déroule à Tahiti où, en tant que Haut-commissaire de la République, celui-ci se promène, boit des coups et tâte le pouls de la population locale. Quand une menace d'essais nucléaires arrive, il se questionne. Les scènes sont interminables, inintéressantes à souhait et une forme de léthargie s'est installé chez moi dès les premières minutes pour ne plus jamais me quitter. Je me demande encore comment j'ai tenu 165 minutes devant ce néant. Un voyage au bout de l'ennui qui se termine aussi mal qu'il a commencé. Je vais mettre une étoile pour l'abattage de Magimel. Sinon, c'est catastrophique, mais cela n'engage que moi.
Film exceptionnel, dont l'une des plus grandes qualités serait de ne pas répondre aux attentes du spectateur et de lui laisser le temps de penser, d'inventer, de douter, de rêver. On pense à certains "nouveaux romans" français de la belle époque (par exemple "La Mise en scène" de Claude Ollier). La vacuité des échanges diplomatiques y est intensifiée jusqu'à l'absurde, la politique est engluée dans un paysage sublime nimbés de vagues géantes, de couchers de soleil écarlates et de cocktails interminables qui semblent avoir paralysé tous les cerveaux. TL
Magimel maitrise son personnage de bout en bout, c'est la seule chose incontestable que je retiens de ce machin pour lequel je n'ai pas envie de faire dans le détail : ce film est une purge d'un ennui mortel et ce pendant quasiment trois heures comme il m'a été rarement donné d'en voir. Ne serait-ce qu'accorder à ce film sans intérêt le crédit de se poser en "expérience cinématographique" est une vaste plaisanterie.
Un thriller politique basé à Tahiti. Il est déroutant par la lenteur générale de ses plans séquences décalés. Benoît Magimel tient son rôle à merveille