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    Pacifiction - Tourment sur les îles
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    186 critiques spectateurs

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    Audrey L
    Audrey L

    576 abonnés 2 449 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 2 mars 2023
    Belle-île-en-Meeeer, Marie-Galaaaante... Albert Serra usurpe la violence légendaire de Laurent Voulzy pour célébrer le rythme des îles, les coutumes locales, la lutte incessante contre la colonisation moderne (le marchandage des ressources). A ceci près que, comme nous depuis toujours, Albert entend "c'est lourd, c'est lent" au lieu de "Seymour, Ceylan", il a donc mis en pratique. Oui, c'est ultra mou du genou, et très long. Concrètement le bonhomme est capable de vous laisser regarder les vagues qui font des roulis, Magimel pensif qui regarde au dehors, une scène de boîte de nuit où on est mis sur le côté de la conversation (on n'entend que la musique assourdissante, alors on patiente pour savoir ce que les personnages se sont dits), une pluie qui tombe... On va et vient, mentalement, on pioche ce qu'on veut de ce long-métrage de 2h45, on fait parfois sa liste de course (dans les moments où on a lâché l'affaire), on raccroche soudainement sur une image qui nous a tapé dans l’œil (oh la belle photo, avec ce filtre de couleur ! Oh les beaux décors luxuriants !), on se passionne ponctuellement autant que Serra pour quelques coutumes des ilotiers (le dernier garçon de la famille qui devient traditionnellement "une dame", souvent destinée à une carrière dans l'accueil des touristes, on connaissait cela du côté de l'Océan Indien, on a appris grâce à Serra que la pratique est mondiale), bref on a le temps de faire son petit marché dans ce film qui sait pertinemment que sa durée vous forcera à choisir vos moments d'attention, et s'en moque un peu. Magimel, en sosie français du Johnny Depp actuel (Jaunie Dèpe), s'incruste parfaitement dans le paysage, nous fait ressentir toute l'acculturation que voudrait produire son personnage, mais finalement tout ce que ces îles lui apportent en retour, un peu contre son gré. Un rôle à sa hauteur, qu'il transcende comme à son habitude, et qui nous a persuadé d'emblée qu'il lui vaudrait encore un César (le troisième, mais quand on est bon...). La photo se sait belle, entre ces décors qui invitent au voyage et ces filtres de couleurs pétardes qui nous tirent justement du songe, la musique accompagne doucement l'ensemble, et on ne ressort pas vraiment fatigué par la durée de l’œuvre... Car Pacifiction accepte qu'on divague, qu'on vogue nonchalamment sur son scénario comme une barque qu'on aurait oublié d'attacher...
    Mla
    Mla

    12 abonnés 309 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 1 mars 2023
    C’est très long, soporifique, ça en finit plus, il ne se passe rien, le seul intérêt du film, c’est la performance de Benoit Magimel qui lui a valu son 3e cesar , si vous arrivez au bout de ce film vous méritez également un cesar.
    dejihem
    dejihem

    125 abonnés 661 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 1 mars 2023
    À tous ceux qui aiment s'étirer mollement dans leur fauteuil de cinéma, à bailler continuellement, à se satisfaire de quelques paysages exotiques, servis par des comédiens lymphatiques et des cocktails exotiques, vous allez adorer cette sympathique léthargique.
    Amateurs de sensations fortes, de mondo-gonzo-documentaires, thuriféraires d'un cinéma genré et sévèrement burné, ou, d'un film AVEC UN SCÉNARIO !!! eh bien, passez tout simplement votre chemin...
    Françoise D
    Françoise D

    2 abonnés 11 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 26 février 2023
    On range derrière l'avis du Figaro " Entre thriller politique à zéro de tension et carte postale sans destinataire, la meilleure blague du dernier Festival de Cannes provoque 2h43 de rire involontaire ou d'ennui abyssal."
    virgileblacksmann
    virgileblacksmann

    20 abonnés 56 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 25 février 2023
    Ah tiens je n'avais pas donné mon avis sur Pacifiction quand je l'ai vu... l'année dernière, le 11/11/22 précisément? Non. Bref revenons au film, vu il y a un peu de temps, et surtout à l'acteur, Benoît Magimel. Pacifiction est un film lent, déroutant, beau. Les personnages ne sont pas expliqués, contextualisés, présentés. Le garçon (très) efféminé est un garçon très efféminé, on n'en saura pas plus. Aucune frasque sexuelle ne sera tirée de cette ambivalence. Les acteurs sonnent parfois faux, à la limite de la "gênance". En musique, on dit que "ça frotte", quand deux notes énoncées en même temps n'ont pas la même tonalité. Et pourtant ça passe. Magimel, au milieu de tout ça, l'un des seuls professionnels de l'équipe, plane en "De Niro" local, et c'est bien de De Niro que je parle. On pourrait évoquer aussi Al Pacino, Niels Arestrup, Jack Nicholson. Le type se pose là, avec une espèce de malaisance à bouger, mais potentiellement dangereux. Et de mauvais goût, si l'on en juge par ses costumes clairs qui accentuent l'embonpoint. On ne sait jamais ce qu'il va faire, et ce dont il serait capable. Le scénario veut ça, l'acteur arrive avec son assurance, et fait le film. Film qui, sans Magimel, aurait certainement paru plus long. Ou n'aurait certainement pas été tourné. Alors bravo Magimel Benoît pour ton césar
    marc Bolard
    marc Bolard

    1 abonné 8 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 26 février 2023
    Esthétiquement très beau, Magimel au top, on est aspiré dans un autre monde (Tahiti, la politique, journées chaudes et soirées moites ou le contraire)
    Mais on aimerait savoir à quoi sert tout ces personnages souvent attachants ou énigmatiques qui défilent pendant 2 heures. Au bout du monde, il ne reste que Magimel seul avec lui même dans un final abscons.
    Dommage, après un beau rêve, on ressort un peu déçu ne pas avoir trouvé la clé du lagon.
    Dora M.
    Dora M.

    51 abonnés 488 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 février 2023
    A Tahiti, De Roller (Benoît Magimel) est un haut fonctionnaire de l'État qui veille au maintien de l’ordre sur l’île. Des rumeurs sont en cours, selon lesquelles des militaires français prévoieraient de faire des essais nucléaires.
    Ce film est un objet particulier, il décontenance dès le début. On sent que les dialogues sont improvisés, la trame du film n’est pas nette, il ne se passe pas grand chose. J’ai malgré tout aimé l’ambiance générale, on sent un mystère ambiant, on se dit qu’un événement inattendu peut arriver à tout moment ( spoiler: au final il n’arrive jamais vraiment, ce qui est un peu décevant
    ). La maladresse des dialogues a un certain charme. Les images sont magnifiques (couleurs et effets de lumière dans un paysage paradisiaque). Les personnages sont assez charismatiques, en particulier Benoît Magimel, mais également Shannah (Pahoa Mahagafanau), son assistante.
    En revanche, la durée du film est vraiment trop importante (quasi 3h), surtout vue la lenteur du rythme. La dernière heure m’a semblé particulièrement soporifique. De manière générale, il y a beaucoup de plans / scènes inutiles et répétitifs (comme par exemple quand on filme plusieurs fois le projecteur d’un stade sous la pluie). Enfin, plusieurs portes de l’intrigue sont ouvertes, mais souvent pas fermées au cours du film.
    C’est donc un film qui partage complètement, dont le principal attrait reste l’esthétique des images filmées.
    David Chollet
    David Chollet

    5 abonnés 20 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 12 février 2023
    Merveilleux film où des lumières étranges viennent surprendre un monde politique glauque. Tant que le film est focalisé sur le personnage de Benoit Magimel (ce qui est généralement, le cas), il confine à la maitrise absolue.
    ffred
    ffred

    1 554 abonnés 3 984 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 9 février 2023
    D’Albert Serra j’avais adoré La mort de Louis XIV. Pacification, tourment sur les îles en est bien loin mais les deux films ont quelques points communs. Une lenteur assumée, une ambiance, une fascination. La mise en scène est magnifique, le scénario on ne peut plus mystérieux. Les deux alliés nous offrent quelque chose d’envoutant, de surréaliste et de poétique. A tel point que j’ai pensé parfois à du David Lynch. Tous les personnages sont énigmatiques. Du haut-commissaire de la république, Benoît Magimel magistral, au tenancier du bar glauque du coin, Sergi Lopez, toujours impeccable, en passant par une jeune femme, Pahoa Mahagafanau, dont on ne comprend jamais vraiment qu’elle est sa place dans cette histoire. D’ailleurs, il n’y a pas vraiment d’intrigue. Le récit s’étire mollement dans un environnement aussi moite que nébuleux, sur fond d’espionnage des grandes puissances et de reprise des essais nucléaires. Il ne faut pas essayer de trop comprendre et juste se laisser porter. Techniquement, c’est superbe. Les images sont magnifiques et un soin particulier a été apporté au son. On en ressort aussi hypnotisé que séduit et envouté. Le réalisateur espagnol nous gratifie une fois de plus d’un film difficile d’accès, de ceux qui se méritent. J’ai donc adoré et n’ai pas vu passé les 2h45 vues d’une seule traite. Une expérience sensuelle et sensorielle qui en fait l’un des meilleurs films de l’an passé. Superbe et fascinant.
    Loïck G.
    Loïck G.

    308 abonnés 1 643 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 février 2023
    C’est un film unique, atypique, singulier, porté par une mise en scène qui s’évanouit comme les ombres qu’affronte un haut dignitaire français dans une île de la Polynésie française. Elle n’a plus rien du paradis d’autrefois. A Tahiti où De Roller doit garder l’emprise coloniale sous bonne garde, malgré la révolte qui sourd dans la population locale, et les messages sibyllins que Paris lui envoie, et qu’il n’arrive pas à décrypter. L’un d’entre eux fait état d’une possible reprise des essais nucléaires sur l’île. Tient-t-il encore les clés du pouvoir quand peu à peu son entourage devient suspect. Emissaire étranger, diplomate en goguette, et cet amiral qui conduit ses hommes au bordel avant de leur rappeler ce pourquoi ils sont là . Une énigme supplémentaire qui renforce la beauté de cette mise en scène qui joue sur des décors idylliques et les rend incertains, inquiétants, dangereux. Des paradis perdus, un pouvoir écorné, un monde qui s’écroule. Un grand film, visionnaire… AVIS BONUS Un bel entretien avec le réalisateur
    Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
    Pierre P.
    Pierre P.

    3 abonnés 25 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 février 2023
    D'Albert Serra, je n'avais vu que son film Honor de Cavalleria et en avait gardé un souvenir ennuyé. Rien de tel ici, grâce notamment à l'incroyable interprétation de Magimel, le film nous emporte très vite dans une description aussi réaliste qu'étrange des enjeux de pouvoir et des relations sociales. Tout sonne à la fois juste comme un documentaire et décalé, fascinant, alangui comme un film de Fassbinder ou de Duras. On cherche à percer un secret qui nous échappe en grande partie et le film avance dans une atmosphère d'espionnage moite et pour quelquefois abscons (mais le réel lui même est complexe et obscure). Malgré tout, la fin du film pour moi ne tient pas ses promesses. Le dernier quart tourne un peu en rond et le désintérêt guette. Mais qu'importe, j'en retiens la puissance d'incarnation de Magimel (tellement juste dans cette capacité à parler de tout, à tout le monde...), l'étrangeté queer de toute une galerie de personnages, la magnifique séquence de surf et la menace mystérieuse d'un sous-marin invisible.
    JB D
    JB D

    5 abonnés 34 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 8 février 2023
    Une caméra glisse lentement dans le couchant rose de la Polynésie, en un long travelling sur des containers internationaux. Cette fabuleuse entrée en matière est déjà engourdie d’un rythme de tropiques ensorcelantes, comme si l’image s’abandonnait dans le plaisir de la couleur. Beaucoup à dire sur « Pacifiction », sans trop savoir comment ; peut-être par les couleurs justement, par la lumière. Etrange rencontre de l’île, de la colonie, de la langue, avec un cinéaste européen qui n’a eu de cesse de filmer des états transitoires, entre l’extase et la catatonie. Serra est le filmeur de ce qui s’apprête à mourir, ou à s’évanouir. Ode à la fin de quelque chose, la ballade dans la pampa d’un Don Quichotte réinventé dans « Honor de cavalleria » (son premier film, et certainement l’un des plus beaux du cinéma européen des années 2000), attestait déjà d’un regard éclatant et d’une attention à la matière, au transport des images. Tourné dans un numérique archaïque repassé sur pellicule, « Honor de cavalleria » était cette sorte de rêve de cinéma fait de silence, d’éternelles marches dans les blés, d’assoupissements. Et puis la langue surgissait soudain au bout d’une heure, comme une fonction primitive.

    Cette insouciance à l’oeuvre s’est noircie avec plusieurs films radicaux et plus ou moins aimables ; et « Pacifiction » offre enfin un retour vers les vertiges de l’image, vers la mollesse, la lenteur, l’engourdissement, dont il semble faire l’éloge. Ce qui flamboie dans le plan, ce sont les pièges de la carte postale (ce roman-photo de l’exotisme colonial), les couchers de soleil, le plaisir que l’on ne peut réfréner à tomber dans le cliché, car ce bonheur-là est inévitable : il est une matière naturelle, propagée, environnante. Serra, en alchimiste inspiré, n’en a pas peur. Il s’en sert pour peindre un tableau qui ne cherche pas Gauguin mais tout un mythe sur les planqués de la République, déambulant en roue libre dans les sortilèges des Terres lointaines : en ça le film prend le parti magnifique d’une secrète comédie, d’un cinéma muté outre-mer. Serra créé pour cela un personnage inoubliable, un fantoche divaguant dans le rose et le vert, et lui met en bouche la langue si familière et secrète des gens d’importance. En Haut-Commissaire de la République, Magimel campe une figure invisible au cinéma, à laquelle on dédie enfin le parler : parler mécanique, fait d’arrangements, de courbettes et de flagornerie - une langue qui brasse de l’air, ne disant rien tout en se faisant parfaitement comprendre. Langue belle et triste car elle a contaminé l’île, et ce faisant la langue des hommes, originelle.

    Et pourtant qu’est-ce donc qui nous fait suivre et comprendre, derrière la mascarade, ce personnage de mauvais roman de gare? Qu’est-ce donc qui hypnotise et rend à la langue diplomatique une beauté sauvage, la sonorité presque lumineuse d’un psaume? C’est une langue explorée comme un terrain fictionnel, tout en décalage. Là est la fiction du titre, qui ne ment pas sur son aspect ludique. Mais ce qu’il y a de drôle ici est un rire du « malgré soi », une sorte d’accident ; on se prête à sourire ou à rire face à ce personnage qui échappe aux définitions, parce que nous ne serons jamais lui. C’est en ça un pur personnage de cinéma : il est d’un réel qui n’existe pas, et on ne peut rien projeter en lui, sur lui. Il n’est ni bon ni mal, et sa fonction politique n’a aucune emprise sur les relations entre les hommes, les femmes, et surtout Shana, travestie d’une beauté sculpturale de laquelle il s’entoure comme une alliée platonique - ou bien n’est-elle que son reflet dans l’eau.

    La langue comme outil de communication qui permet de rester en équilibre au-dessus du vide : derrière la grotesque pantomime d’un pouvoir de petit veilleur, se cache l’ombre d’un homme, sa solitude, son besoin de rester éveillé. La sieste est un poison fatal pour l’homme seul. Le sens du parler est déconnecté du réel mais nous l’entendons, comme rarement au cinéma ; beauté du vocable, des façons de dire et de se mouvoir avec les mots, et quelque part, réalité de la langue parce qu’elle est enfin entendue en tant que sujet. La solitude, bien sûr, est le thème qui donne au discours une force si particulière, et au film tout son mystère et son enveloppe de fin du monde - le prétexte paranoïaque d’une possible reprise des essais nucléaires sur l’archipel donnant au récit le contrechamp invisible d’une terreur historique et d’un éternel retour au chaos.

    « Pacifiction » s’offre comme une machine à fantasmes, un miroir aux alouettes jetant des flammes intermittentes ; on se perd à aimer ce personnage impossible que l’on croirait sorti d’un dessin moqueur. Les images du chef opérateur Artur Tort se donnent comme des quêtes d’absolus noyées dans la torpeur d’un alcool à la pause méridienne. Le film a cette beauté secrète des mondes lointains, antiques, témoin désespéré d’un paradis perdu, d’une Nature fourvoyée par la mécanique des hommes. Mais au milieu vit une utopie, qui est la poésie du regard. Le rhum et la sueur ne sont plus qu’un, et le vertige de l’alcool/de l’image une seule et même idée. La longue nuit qui s’impose petit à petit permet de refermer le monde sur ses personnages, pris dans l’hallucination collective d’une éternité tropicale, ahurissante. Génial plan final où, partant du hors-bord en mer, la caméra glisse sur le remou rapide de l’eau, qu’une lampe de signalisation éclaire d’un rouge cru. D’un coup, on croirait voir le Styx s’ouvrir vers les enfers. Coup de génie, le nouveau film d’Albert Serra rappelle que le cinéma est définitivement une affaire de (tristes) tropiques.
    Sosso
    Sosso

    8 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 février 2023
    Une atmosphère très particulière règne tout au long de ce film grâce à un rythme, un montage et une direction d'acteurs qui constituent un vrai style cinématographique. Cela ne transparaît pas du tout dans la bande-annonce, qui peut laisser croire que le film est banal, alors qu'il est vraiment très original à bine des égards. L'improvisation donne une excellente tenus aux scènes à plusieurs personnages. Du coup je regrette juste que les monologues soient moins bien joués dans ce très beau film.
    sylvain2noumea
    sylvain2noumea

    19 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 5 février 2023
    On s'attend à un film à l'atmosphère durassienne, on attend désespérément qu'il se passe quelque enfin quelque chose, et au final le spectateur a droit à de tristes tropiques
    oldsport
    oldsport

    13 abonnés 94 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 13 décembre 2023
    Hyper méga déçu car la bande annonce m'avait tellement donné envie...Aucun enjeu ici,Il ne se passe strictement rien sur cette île ,on a bien du mal à imaginer ce mix de Scarface/Depardieu en plus haut représentant de l'État Français !Le réalisateur n'a pas su choisir entre la carte postale avec tout le folklore polynésien et le faux thriller exotique en eaux troubles : dommage.Il aurait mieux valu creuser la partie thriller et laisser de côté le reportage type thalassa sur les rites et coutumes de la Polynésie.Magimel , heureusement,porte le film sur ses larges épaules et fait le taf: tu m'étonnes !On imagine bien sa réaction lorsque Serra lui a envoyé le script :1er jour exterieur nuit Tahiti -Dernier jour extérieur nuit Tahiti !Banco mon coco!Pour le reste Sergi Lopez doit avoir un mot de dialogues et l'actrice trans est la seule vraie bonne surprise du film:enfin un peu de sensibilité.La fin est risible:l'acteur qui a le rôle de l'amiral joue comme un cochon !La scène de danse finale est d'un ridicule achevé et surtout, surtout, surtout c'est in-ter-mi-na-ble.Pitié pas de Pacifiction 2!!
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