Avis : Violent Night - Page 2

Si le scénario est plutôt simple, on s’attache très rapidement au Père Noël, campé par l’excellent HARBOUR. Et même si l’action tarde à arriver au début du film, on entre facilement dans cette histoire rocambolesque qui mêle "Die Hard" et "Maman, j'ai raté l'avion". Le reste de la distribution se débrouille bien, même si certains personnages secondaires manquent de profondeur. Il faut toutefois souligner le dynamique John LEGUIZAMO, qui nous livre un solide vilain pour se mesurer à Saint-Nicolas.

Un film de Noël des moins banals, violent et grossier, humour noir potache garanti, quand on fout les glandes au père Noël il a les boules, et des boules.. il en a de grosses...
Proposition simple, sans ambitions, et pourtant bien rafraichissante; avec hélas un temps mort un peu trop long en cours de partie.
Le personnage de David Harbour est un amour et on ne se lasse de le regarder briser des crânes au marteau à deux mains.
Satisfaisant dans l'ensemble mais le rythme parfois mal géré.

J'ai adoré ce film, cet humour complètement noir, décalé, loufoque, limite dans le lourd! David Harbour incarne bien son personnage, ça lui va plutôt bien!

L'idée de départ est géniale, je crois qu'on ne nous l'avait pas encore fait ! Après, dire que le film tient ses promesses ? On va dire "presque" parce qu'il y a quand même pas mal de scènes jubilatoires et déjantées, ainsi que des répliques pas piquées des hannetons… "Presque" parce que si la sucrerie finale était un choix assumé, elle n'avait nul besoin d'être si mièvre. On retiendra les prestations de David Harbour en père Noel et de John Leguizamo en méchant (il en prend l'habitude !)

Violent Night est un film à mi-chemin entre le film de Père Noël tueur (de la baston, des pièges mortels et des morts à la pelle) et le film de Noël classique (avec de la magie de Noël et des bons sentiments). Il réussit à mêler cynisme et émotions, ce qu'on n'attendait pas dans pareille production, surtout avec les histoires de famille en déclin que subit cette petite fille (très attachante, avec ses parents). David Harbour s'amuse, Tommy Wirkola aussi...enfin, on espère. Car, c'est la principale faiblesse de Violent Night : il est assez muselé, et reste à un milliard de kilomètres des délires frappadingues que le réalisateur a su donner à voir (les deux Dead Snow avec ses zombis nazis, son Hansel et Gretel tirant à la mitraillette-arbalète sur les sorcières..., bref, quelqu'un pour qui la finesse est synonyme d'ennui). On a donc une classification "avertissement" (qui déconseille sans interdire l'accès, on a eu des enfants de quatre ans pour ce film... Damned, certains parents méritent la visite de ce Père Noël), ce qui se traduit par très peu de morts bien visibles (en lumière tellement faible qu'on ne voit rien, cachées par un objet, ou carrément en hors-champ), ce qui est le point noir du film (avec sa première heure trop bavarde). On veut une director's cut, vraiment. Ou un deuxième opus, qui foncerait dans la bagarre d'emblée, sans se penser obligé de nous faire un long topo sur la famille à secourir, ou sur les origines violentes du Père Noël (on croit que le film a peur de nous perdre sur ses intentions... Mais il cite Krampus littéralement, donc si on a la réf, c'est qu'on a déjà eu le speech. Un petit contre-sens). En attendant, les musiques de Noël qui ponctuent les scènes d'action font plaisir, la scène du billard est top, les pièges à la "Maman j'ai raté l'avion" nous ont fait mourir de rire, le final qui se permet un peu de magie de Noël est appréciable après un duel à l'issue étonnante (et crade, enfin !), et de façon générale, le Bad Santa de David Harbour fonctionne bien. Ce Violent Night nous a donné des cookies, du lait, et du sang dans sa deuxième partie qui nous a beaucoup plu, maintenant on commande un director's cut ou un deuxième opus à Saint-Wirkola (à fêter les 6-6-6 décembre).

Contre toute attente ce mélange entre Home Alone et Die Hard fonctionne plutôt bien. David Harbour est excellent.

Violent Night a les fesse entre deux chaises. Film bourrin (j'adore) de Noël façon Die Hard avec une mythologie du Père Noël pas déplaisante pour un sou (et David Harbour parfait). L'autre facette conserve les clichés du genre (que je déteste, oups). Avec des perso en carton.

Et toutes les niaiseries qui vont avec..
Du coup, je suis mitigé. Reste que le film m'a en partie beaucoup amusé (des choré bien gore et bien bourrine).
Très sympa. L'esprit est là (John Leguizamo).

Mon taf favori de la boîte : les John Wick, Nobody, Atomic Blonde et Violent Night

Quand on va voir ce genre de film, on sait à quoi s attendre : des fusillades dans tous les sens, du sang partout, les méchants face au héros sauveur de l humanité (le père noël dans le cas présent et le vrai...).

donc conclusion : si vous souhaitez voir ce style de film (qui s accompagne en général d une boîte de popcorn avec boisson gazeuse), vous ne serez pas déçus, si en revanche vous vous attendez à voir un film avec un bon scénario , de l humour, des dialogues de qualité etc... vous vous trompez d adresse. Tout dépend donc de vos attentes.

Violent night, un bon petit film de Noel trash à prendre au second degré pour passer un bon moment 😁
C'est pas le film de l'année, la référence à "maman j'ai raté l'avion" version trash m'a bien fait rire. Assez inégal comme film mais sympa.

On sait que Tommy Wirkola n’est qu’un honnête faiseur de séries B plus (« Seven Sisters ») ou moins (« Hansel et Gretel ») réussies et divertissantes et certainement pas un grand auteur ou un artiste inventif et bourré d’idées. Mais quand même... L’idée de « Violent Night » de faire un film de Noël mêlant comédie à la « Maman j’ai raté l’avion » et action à la « Die Hard » avec un père Noël à la « Bad Santa » était alléchante. Une sorte de revival des années 90 en somme fondue dans la magie et les codes de la plus célèbres des fêtes. Sauf que les bonnes idées ou les concept hypes ne font pas toujours les meilleurs films. Et il faut avouer que cette petite série B souffre d’un traitement boiteux et d’un script qui a ses pages coincées entre deux tonalités à priori antinomiques.

En effet, faire un film à visée familiale avec une violence comme celle que l’on voit parfois dans « Violent Night » ne fonctionne pas. A l’inverse, réaliser une comédie d’action sanglante, pleine d’humour noir et méchant, mais tomber dans la mièvrerie et les bons sentiments propres aux films de Noël est paradoxal et peu indiqué. Cela ne fonctionne donc pas. On est alors face à un long-métrage qui se cherche constamment et où chaque tentative, même réussie, d’atteindre l’un de ses deux buts annule l’autre. Une sorte de production bicéphale et schizophrène décevante qui a en plus le défaut d’être bien trop longue (un quart d’heure de moins aurait rendu tout cela plus énergique) et prévisible (avec un déroulement identique à n’importe quel film des années 90). Mais, à choisir, le film aurait dû plonger tête baissée dans les rires piquants et la violence voire le gore et éteindre toute velléité familiale. Hormis la scène du grenier, bonne resucée du film de Chris Colombus et ses deux gangsters idiots, le côté espiègle et enfantin est inexistant ou foireux.

Deux autres problèmes viennent entacher ce film et le rendre bien moins chouette que son postulat ne le laisser présager. D’abord, David Harbour dans le rôle principal n’est pas à la hauteur des attentes. Il manque de folie et de charisme. Ensuite, l’ajout du fantastique (c’est le vrai Père Noël et donc il y a toute la magie qui va avec) est une erreur et ne colle pas du tout avec l’histoire. Refaire le film sans cet aspect avec juste un père Noël déguisé et là par hasard aurait rendu tout cela bien plus probant et efficace. Alors on se console avec quelques scènes d’action bien mises en boîte et amusantes et des mises à mort originales (le patin à glace, l’étoile du sapin, ...) qui pimentent un peu tout cela ainsi que quelques dialogues ou séquences amusantes quand elles ne sont pas lourdes (le personnage de Cam Gigandet). Bref, passable, inabouti, décevant et surtout une histoire qui n’a pas su choisir son angle de traitement rendant le tout bancal.

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Une chouette série B fait avec métier !

Je suis toujours client de Tommy Wirkola, qui arrive toujours à amener une régression jubilatoire dans ses films (même dans un film US comme Hansel & Gretel Witch Hunters) du coup voir ce Fie Hard/John Wick-like m'interpelait forcément, surtout quand au centre tu as le Père Noel en protagoniste !

Et la réussite du film tient dans ce décalage entre l'esprit de Noel (il y a un aspect comédie familiale de fin d'année avec des parents séparés qui se retrouvent pour les fêtes afin de faire plaisir à leur fille) et la série B bien bourrine R-Rated.

D'entrée de jeu le ton est là, avec David Harbour très bien casté en Santa Claus désormais désabusé et alcoolique (du fait que plus personne ne croit en la magie de Noël), ce qui amène des séquences très drôles. Et de l'autre, on a cette caracterisation de gros bis à la Steven Seagal, où en fait le protagoniste est un ex-viking au passé sanglier et donc maître dans le charclage en tout genre.

Il y a du coup un vrai aspect réjouissant à voir le Père Noel egorger du malotru a coup de patin a glace ou éclater des crânes avec une massue, le tout avec en arrière-fond des musiques de Noel.

La structure globale a rien de neuf, mais c'est fait de manière honnete et tenue, meme si on a un ptit ventre mou en plein milieu.
John Leguizamo se fait aussi plaisir à cachetonner en vilain, tandis qu'on a même une scène hommage à Home Alone bien réussie (et graphique).

Niveau défauts par contre : le film aurait gagné à être plus reserré, d'autant que le film ne s'adressera pas aux enfants (et donc la dimension film familial semble curieuse, même si inhérente au détournement de genre). Il y a des faux-raccords notamment des présentations de sous-fifres ennemis avant qu'ils disparaissent littéralement du reste du film, et une action qui aurait pu aller encore plus loin.

Mais bon c'est chouette et efficace, à défaut d'être purement transcendant

Franchement très agréablement surpris par ce film.
Il mérite bien son titre effectivement mais au-delà de ça c'est un film drôle, parfois émouvant ou surprenant !
Il mélange plutôt bien les genre et au final on passe un très bon moment de cinéma !

Je n'ai pas compris à qui s'adresse ce film. A certains miments il y a des scènes bien gores et violentes pour faire plaisir aux adultes et à d'autres on se retrouve dans une espèce de parodie de Maman j'ai raté l'avion. Ce film est un fourre-tout patraque et grotesque, l'interprétation est souvent celle d'une série B médiocre. David Harbour cabotine dedans. Un film qui aurait dû sortir sur les plateformes...ça n'a aucune autre ambition.

La violence d'accord, avec un titre pareil, on sait à quoi s'attendre. Par contre, j'avoue avoir eu du mal à adhérer au film que j'ai eu du mal à catégoriser. Action mais aussi burlesque avec un brin de vulgarité, ton comédie par moment, nostalgie à d'autres, saupoudrer avec la magie de noël, on ne sait plus où on en est....

Violent Night aurait pu être le film de noël le plus cool, le plus dingue et le plus nostalgique de 2022 , mais en fait non.

Avec ses airs de Piège de Cristal versus Maman j’ai raté l’avion, Violent Night un film destiné à titiller la fibre nostalgique de ceux et celles qui ont été enfant dans les années 80/90 et qui emmèneront volontiers leurs progénitures voir le film. Aïe ! Fausse bonne idée...

Car Violent Night, derrière ses airs de "film de Noël virant au cauchemar", déroule un scénario idiot avec des personnages totalement décérébrés - mais parfois des films au scénario et aux personnages idiots peuvent donner des choses hilarantes. Sauf quand dans le cas présent, on oscille plutôt pris entre le malaise et la gêne, avec des scènes de baston ultra violentes et un humour, certes sympa au début, mais qui devient vite lourdingue.

C'est le genre de produit qui plaira aux ados en manque de sensations mais qui fera regretter les parents d’avoir emmené leurs chères têtes blondes voir ce film bien bien malsain.