Le film est basé sur l’histoire vraie d’un jeune pianiste, Akram, qui a été découvert en train de jouer du piano avec l’ambition de redonner de l’espoir à ses voisins, défiant ainsi le pouvoir en place dans son village. Jimmy Keyrouz explique :
"Cette histoire a inspiré Nocturne in Black, la version courte du Dernier piano, qui a été récompensée par un BAFTA et sélectionnée pour les Oscars 2017. Ce long-métrage place la musique comme une balise d’espoir, remplissant le vide laissé par la bataille pour la survie dans un monde déchiré par la guerre, touchant des millions d’âmes piégées dans cette calamité."
Le Dernier piano a fait partie de la Sélection Officielle Cannes 2020.
"À travers le pouvoir transcendant de la musique, Le Dernier piano explore la survie, la résistance, le défi, la guerre et l’espoir, avec pour toile de fond un quartier du Moyen-Orient ravagé par les conflits, dans la ville fictive de Ramza en Syrie, où la musique a été interdite par un groupe terroriste."
90% du film a été tourné au Liban. Les paysages déchirés par la guerre en Syrie ont été recréés grâce à un mélange de décors pratiques et d’effets virtuels de pointe.
Pour Jimmy Keyrouz, Le Dernier piano représente le combat pour l’art et l’impact profond qu’il a sur une société brisée. Le metteur en scène précise : "Il rappelle que même dans un monde déchiré par la guerre, le terrorisme et les violations quotidiennes des droits de l’homme, la beauté de la musique et son pouvoir fédérateur ne diminuent pas, ce qui en fait une cause pour laquelle il vaut la peine de se battre."