Avis : Matrix Reloaded - Page 8

La critique est identique au premier Matrix, mais les défauts sont accentués : face à la nudité de toute intrigue, évolution, avancée, on accumule des pseudo-idées qui ne sont qu'inventions absurdes pourtant cohérentes avec le scénario. Car en effet, c'est le scénario fondé sur un vide monumental qui permet de regrouper tous ces facteurs de l'échec en un seul "film".

Deja que le premier ne m avait pas plus c le coup de grace.

Rien à dire, aussi bon que les autres, il y a par contre des révélations. Il révele que la prophétie est un programme qui se remet à chaque fois en route et Sion se fait toujours détruire.

Une excellente suite qui s'achève sur une révélation énorme , il n' a pas de prophétie (enfin d'après ce que j'ai compris) avec de l'action tout simplement incroyable!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Moins bien que le 1er volet mais toujours aussi plaisant à regarder.

Bon divertissement. Une bonne suite au niveau de l'action et de l'intrigue. On découvre Sion, dernier refuge des humains et une bonne partie du monde réel et de ses survivants. Je n'ai pas aimé le personnage "Link" (Harold Perrineau) qui me laisse un mauvais goût depuis son rôle dans Lost mais suis content de voir apparaître des français au casting, surtout Lambert Wilson et ses insultes françaises !

J'ai vu un film... qui bien qu'un tout petit cran au-dessus de son prédécesseur m'a littéralement scotché une nouvelle fois tant il réussit l'exploit de donner de la profondeur et de renouveler l'intérêt dans un univers complexe, et accessible. Les scènes d'action sont magistrales, époustouflantes et pour tout dire tellement innovantes que même 10 après, on reste ébahi... Les passages de la réalité à l'univers onirique de la matrice sont là encore de beaux moments de cinéma avec folie, adrénaline et emphase... J'ai beaucoup aimé le personnage de Lambert Wilson... Grand film...

Niveau scénario, c'est moins fort que le premier Matric car plus tourné vers l'action et vers le déroulement de l'histoire que vers la profondeur de l'intrigue mais on découvre une autre facette de l'histoire avec Zion et on prend son pied de bout en bout avec un enchainement de scènes d'actions d'anthologié (le combat avec tous les Smith! La course-poursuite sur l'autoroute!). Le final métaphysique avec la mythique scène de l'Architecte donne la substance de profondeur à ce 2e épisode tout en nous perdant. D'où l'envie de voir la fin.

Une suite un peu plus convenu et moins surprenante. Le film ne manque pas de rythme et les scènes d'actions sont toujours aussi bonnes. Pourtant le scénario tourne un peu à la bouillie par moment et on peine à réellement garder le fil. Qu'importe, l'esthétique du film reste malgré tout un bonheur pour les yeux. A noter que le casting gagne en second rôle croustillant !

Malgré les attentes des accrocs au premier Matrix, ce second volet des aventures de Neo noie le spectateur dans une psychologie de bazar mais nous offre malgré tout une merveilleuse scène de poursuite à moto et des chorégraphies d’arts martiaux aussi impressionnantes qu’irréelles… L’apparition de Lambert Wilson apporte une touche amusante. Dommage que les frères Wachowski s’embourbent dans une trame biblique qui ne tient pas la route.

Matrix Reloaded, à l'instar d'autres suite célèbres, Alien, Mad Max et j'en passe, acte définitivement son entrée dans la case Blockbuster ! Un excellent cru, donc. Car oui, franchement, ce second film porte admirablement bien sa petite vingtaine. Le plaisir de le revoir hier soir m'a d'ailleurs surpris ...

Trêve de sentimentalisme, passons au grill le pourquoi du comment !

Moins d'une minute suffise pour que l'on retrouve la pétarade de Trinity, qui colle au portrait du premier, dans une intro qui se démarque toutefois vers un avenir à moyen terme. Reloaded est, comme qui dirait, " débarrassé de sa genèse ", toutefois il tente se s'ancrer, de s'aligner autour d'une force motrice, d'un monde à pars entière. Il y'a parfois de l'abus, Morpheus, par exemple, tire un peu sur la corde à certains effets parfois, mais dans l'ensemble, çà le fait. La réunion dans la matrice, ou Néo dérouille de l'agent, comme l'incursion dans la réalité de Zion et de ses dissensions offre des gages que l'on peu considéré comme excellents ! Le discours de guerre, je veux dire globale avec toute sa tactique, croyance, politique, organisationnelle se construit sur des doutes, des certitudes, des visions qui se confondent et relève une histoire qui cache dans son fond une très bonne analyse des convictions au sein de clans, opposés ou bien alliés.

Dans tout cela, une autre constante, les corps. Ces derniers exultent ! Pas qu'un peu, si vous me suivez ... Entre deux cauchemars, les nuisances sont balayés par un partage en bonne et due forme. La violente menace qui plane reste toute proche, comme s'en réfère ce haut dignitaire de Zion, qui dans une pirouette prend le temps de voir et de constaté que les machines ont elles aussi un double rôle, à l'instar des humains.

De point de vue, il est ici question. Après un petit combat des familles avec Séraph, un autre, et pas des moindre entre en piste. L'Oracle, troc sa cuisine pour un banc, et nous accrédite de son programme ! Théorie, confiance, là aussi croyance deviennent des définitions, une philosophie en soi. La mamie, n'en oublie pas ces petits bonbons rouges pour autant ... Un passage fort de la Saga, ou un mot, prend d'ailleurs une tournure qui donne le ton à la suite, pouvoir !

Les retrouvailles avec Smith, qui s'en suivent, ont de quoi avoir un stimuli accru par cette conversation haute en confection de style et de métaphore. Le défouloir du Fight, aussi spectaculaire, à nouveau à dans sa besace le bon mot, la terminologie qu'il faut. Une rencontre, pas n'importe laquelle, aura également de pareil attrait !

Le Mérovingien, Lambert Wilson parfait au passage, gagne à être reconnu pour son gout et sa passion du vin et de la langue - française - et en délivre une prestation remarquée et remarquable. L'introduction dans sa demeure et la découverte de son entourage, à commencer par Perséphone ( Monica Bellucci inimaginablement divine ), entre et de quelle manière dans le citron de son auditoire. Suivent les jumeaux et le maitre des clés, tenant eux aussi leurs rang. Après le pouvoir, le contrôle et sa perception passera d'ailleurs par tout ce petit monde.

Une fois les balles enclenchés et stoppés par la main de son élu, son ultime partie reconfigure la donne et file vers ses encablures les plus aisées de technique et de folie visuelle. La musique démarre, on suit. Du parking avec Trinity et Morpheus, jusqu'à cette dingue de course poursuite à contre sens, l'adrénaline est partout. Mention pour la conduite de la Ducati, les camions sont pas loin de suivre celle-ci ! Les arts martiaux et CGI ont aussi à être recensés comme étant géniaux.

La nuit intervient, les explications avec, la " source " que l'on découvre à encore des cartes à joués question agitation. L'attaque des machines en simultané de la quête de la bonne porte est à cité, à cet instant. L'arrivée de l'Architecte dans le calcul mathématico-philosophique accrédite la thèse des plus relevées en la matière et constitue un pic dans ce second voler. La 6e Matrice, la multiplication des écrans, et tout l'échange autour de la question donne une réponse sur la vrille complète de sa croissance d'évènements en étroite gestion des parallèles et de ses démesures.

Passé cela, un bouclage un peu facile et bancale se fait ressentir. La succession de petites faiblesses bâcle un final convenu. A faire vite, les Wachowski englobe toute la bouftance et la roule dans la même sauce et gâche une partie de sa si gigantesque texture. Vitesse et précipitation ne fond pas bon ménage, toutefois on passe le désagrément tant la mise en scène de l'image et de l'histoire concrétise ses plus beaux succès. Matrix Reloaded n'est plus le petit film de SF punk et révolutionnaire des débuts, il est bien plus attendu, mais se distingue avec un certain sens de la provoc, qui l'inscrive encore dans une tranche underground malgré ses plus hautes ambitions. J'insiste, mais le revoir en 2023, après quelque années sans le retrouver à bien égayé ma soirée, et ma journée qui en a suivi. Comme quoi ...

Après le CULTE et la baffe du 1er opus, on redescend ici de notre nuage avec une suite longuette voir bavarde.En plus de reprendre les géniales ficelles engendrées elle nous fait plus découvrir un monde réel beaucoup plus terre à terre et qui à mon gout lorgne un peu vers la saga STAR WARS, erreur qu'il aurait fallu éviter!!
Les scènes d'actions restent cependant époustouflantes et prenantes, mais on reste un peu sur sa fin peut être à cause de l'immense surprise apportée par le 1er.
La fin annonce un troisième épisode qu'il ne faut absolument pas rater!!

absolument parfait, une trilogie d'un complexité rare. Il ne faut pas se contenter d'être simple spectateur, il faut aller chercher en profondeur la signification de chaque scène, de chaque plan, de chaque ligne de dialogue ! d'une richesse absolue, où cette frénésie d'images, ancré dans une réalité Cyber-punk, n'est qu'une façade qui dévoile une vision philosophique tout à fait censé de notre monde ! une saga qui aura également et tout simplement révolutionner la SF, voir le cinéma par son aspect visuel ! Matrix trilogie est un chef d'oeuvre !

Certainement un bon film d'action spectaculaire avec une pseudo histoire mystico-religieuse assez légére...
Les dialogues sont parfois risibles au possible (lorsque néo discute avec l'oracle) et il y a vraiment beaucoup de dialogues... Faisant lorgner matrix du coté de Star Wars (en bien moins abouti).
Et même au niveau des effets, le procédé de duplication numérique de l'agent smith et la numérisation de néo lors du grand combat entre néo et les smiths est pleine de défauts !
Que reste-il de l'inventivité et de la magie de l'épisode 1 ?

Certains ont crié au scandale : une suite au cultissime "Matrix", sacrilège ! Mais, pour ma part, j'ai adoré ce 2nd opus à la fois spectaculaire et chiadé ! Le casting marque le retour du trio vedette (et notamment Keanu Reeves encore plus à l’aise dans le nouveau costume de Néo) et de Hugo Weaving dans le rôle du terrible agent Smith (son retour est d’ailleurs très bien exploité) mais s'étoffe également de 2nd rôles géniaux tels que Lambert Wilson en Mérovingien tellement français, la belle Jada Pinkett-Smith et la vénéneuse Monica Bellucci. Le scénario est particulièrement touffu (peut-être un peu trop) et on ne compte plus les scènes d’anthologie avec le 1er affrontement entre Néo et les agents, son combat face à une centaine d'agents Smith (malgré des effets spéciaux un peu trop voyants), la scène de l'autoroute... Et puis, on retrouve la musique de Don Davis, les chorégraphies toujours aussi hallucinantes de Yuen Woo-Ping et les tons verts si reconnaissables de l’image. Dommage que le film soit parfois un peu trop bavard (les explications de l’Oracle, le monologue de l’Architecte…) et qu’il perde le spectateur lors d’une des scènes les plus inutiles de l’Histoire du cinéma (la fête à Zion qui parait interminable). Reste une suite géniale (à mon sens donc) mais qui souffrira de la faiblesse du dernier opus. A ne pas manquer : le monologue de Lambert Wilson ponctué par une série d'insultes en français !