Avis sur Marionette

Le fait de se centrer sur l'actrice principale, après coup, est l'erreur fatale à ne pas faire pour la compréhension de ce film dont la révélation se fait en toute fin.


Ce film est l'histoire "réelle" imaginée par Manny.

Ce film est l'histoire virtuelle de Marianne, personnage qui n'existe pas sauf dans l'esprit torturé et bloqué de Manny qui gère le scénario qui nous est proposé en nous faisant entrer dans "la tête" d'un de ses personnages fictifs, à savoir Marianne.
Là, prend toute la dimension quasi diabolique de ce qui nous est faussement proposé et trop souvent faussement explicité dans les critiques, à mon sens. Ce que nous pensons regarder depuis le début du film comme une réalité n'est que la face cauchemardesque imaginée par Manny depuis son... placard.

nous étant servi sur une réflexion récurrente touchant à la réalité des choses, des instants, des pouvoirs maléfiques, voire des mondes parallèles qui ne sont là que pour mieux nous égarer dans les méandres du scénario.
Le désarroi grandissant au 3/4 du film de Marianne correspond à la rémission, qui arrive enfin, de la maladie psychologique, voire psychiatrique de Manny qui gagne le combat contre lui-même par personnages fictifs interposés.
Une sacrée fin, tout à fait inattendue, complexe mais clairement aboutie

Le thème classique de l'enfant maléfique doté de pouvoirs spéciaux est ici revisité à l'aide de rebondissements qui nous épargnent les poncifs les plus utilisés comme les yeux phosphorescents ou la maison qui brûle à la fin. Ce petit film fantastique est plutôt bien mené et bénéficie du charisme d'une excellente comédienne. On regrettera tout de même que le scénario ne soit pas toujours très cohérent. Mais chacun pourra l'interpréter à sa guise à la fin. Si l'originalité n'est pas vraiment au rendez-vous, c'est bien rythmé et ça se laisse voir agréablement, d'autant que les paysages écossais donnent un peu d'ampleur à cette réalisation.

Un scénario intelligent nous emmène dans de sacrés méandres. Le mécanisme des poupées russes illustre cette imbrication des univers. Rêves, réalité, prémonitions, tout s'enchevêtre habilement. Le film est une construction à plusieurs étages avec des flash-backs surprenants. L'enfant ne surjoue pas le maléfique. C'est normal vu le dénouement!

Ressemble à « la grande menace » avec Lino Ventura. Pour ceux qui avaient adoré ce film à l'époque, n'hésitez pas ! La fin est un peu trop longue dommage.

Je ne m attendais à rien de spécial en lisant le synopsis de ce film, et en effet question scénario on reste sur des standards d un enfant mystérieux voire maléfique puis d une enquête. Mais c est plutôt une bonne surprise la réalisation et gestion de l intrigues restent bien menée. Pas trop amateur du genre j ai quand même pu apprécier ce film tenu par une forme de tension et de rythme relativement bien maintenus.

J'ai beaucoup aimé ce film. D'abord lent durant toute la mise en place de l'histoire puis ça s'accélère, la peur s'installe progressivement, je cherche à comprendre et la chute final qui amène chacun à sa conclusion et au sens qu'il va y donner.
Je l'ai vu comme une réflexion très spirituelle sur la destinée, la perception de la réalité et la manière dont nous pouvons l'interpréter et comment cela influence notre vie.

Une grosse surprise ! Un thriller très ambitieux qui s'en sort vraiment bien.
Un très bon casting, une histoire complexe bien racontée et plutôt bien ficelée.

Plusieurs thèmes sont abordés ici, tout aussi intéressants les uns que les autres.

Un film haletant qui mérite d'être vu et connu !

Un drame, en rien un thriller. Egalement pas de fantastique, uniquement pour servir le scénario. Nul enfant maléfique mais de la colère spoiler: face au deuil et 'l'immersion" dans la psychose, le refuge dans l'isolement
. Orchestrée comme un polar/mystère, souvent déconcertante (volontaire), l'histoire plutôt prenante car inquiétante, nous livre un final assez décevant. Prestations convaincantes toutefois. 2.5/5 ! (sans plus, il manque le côté tension/thriller).

doit être à peu près le seul, avec Dick “Ascenseur” Maas. Passé ce classique fondateur, la filmographie postérieure de Maas n’est jamais parvenue à s’éloigner suffisamment de ses références américaines, et le cinéma d’épouvante néerlandais n’a plus beaucoup fait parler de lui en dehors des cénacles spécialisés…ce qui pourrait changer avec ‘Marionnette’ qui, à défaut d’être totalement abouti, fait montre d’une ambition scénaristique peu commune. Les bases, très classiques en apparence, voient une psychiatre américaine s’efforcer de redémarrer sa vie en Ecosse, après un drame dont on devine rapidement la teneur. Sa rencontre avec un jeune patient qui semble convaincu qu’il peut créer la réalité en la dessinant va bouleverser sa vie. Van Strien aurait pu s’arrêter à l’analyse des pouvoirs du jeune garçon (réels/irréels, bénéfiques/maléfiques, etc…). Il s’y occupe d’ailleurs durant les deux tiers du film, avec des rebondissements certes attendus mais correctement menés. En revanche, il rebat totalement les cartes dans le dernier tiers, assumant un choix clair quant aux interrogations qui ont surgi auparavant avec dans l’idée de provoquer un twist qui bouleverse radicalement la compréhension de tout ce qu’on a vu. On peut imaginer la difficulté de faire passer ce retournement intégral de point de vue de façon limpide : Van Strien s’est plutôt bien débrouillé pour y parvenir, du moins, il semble peu probable de se retrouver face en générique en n’ayant rien compris à ce qu’on vient de voir mais ce choix implique que ‘Marionnette’ soit typiquement le genre de film qui ne fonctionne bien qu’une seule fois puisque le scénario concentre tous ses efforts à amener le spectateur aussi loin que possible du twist qu’il se prépare à provoquer…mais qu’un modeste thriller fantastique puisse encore fait preuve d’une telle ambition narrative et métaphysique est plutôt encourageant.

Ça aurait pu être bien mais non,le film te fait réfléchir pour rien,car l'enfant dit la vérité à un moment donné du film,mais tu te dis que c'est autre chose et on nous explique tout à la fin au lieu de nous laisser imaginer,la fin est pas terrible je vous avoue,tout le mystère s'est ecraser dans du déjà vu. Le film nous mets à certains moments sous pression mais qand vous verrez la fin vous vous direz "tout ça pour ça? mais c'est exactement ce que je pensais au début du film" . Le petit garçon joue bien et tu te pose encore des questions pourquoi il est aussi méchant avec les gens ils les harcele, j'ai compris pour le harcèlement mais c'est tout, car le comportement du gamin à la fin est illogique

Elijah Wolf est assez classique dans son jeu ; ne voulant même pas avoir un jeu singulier. Thekla Reuten est incroyable avec une manière paisible de jouer même les émotions les plus dures. Emun Elliot est tout aussi bon que Rebecca Front ; tout deux jouant avec facilité. Peter Mullan et Bill Paterson font de bons acteurs un peu défectueux. Dialogues un peu maladroit au niveau de la discussion de Marianne avec ses patients. Mais sinon le scénario est très malin, cherchant à toujours intéressé le spectateur. Les personnages sont assez moyen mais cela est expliqué à la fin. Au début, "Marionette" est extrêmement classique. Mais le film avance, se détaille, pour laisser place à des sujets intéressants (se cacher dans un monde, l'aliénation, la divinité suprême). Le film se tient sur une mystérieuse paranoïa anxiogène qui n'est efficace que par étincelle.

A la frontière entre le film d'angoisse et le conte philosophique, je me serai demandé tout au long du film, dans quel direction la réalisation veut mener le spectateur, tant il louvoie dans ses errances, probablement à l'instar de l'interprète principale, psychiatre, et de la relation qu'elle entretient avec un des ses patients, un garçon de 10 ans qui prétend que le monde ne dépend que de lui, qui aurait le pouvoir de faire exister les autres et qui prévoit les évènements par des dessins. A partir de là intervient un coté psychologico-métaphysique dont la réflexion plutôt emberlificotée demeure tout de même maîtrisée dans la narration. Je me serai également demandé entre la 43eme minute et la fin si ce film est un pamphlet pour ou contre la religion - la chrétienne du moins. Car le final du film semble tourner autour de ça. Avec une surenchère de propos laconiques autour d'une une rhétorique de fin de monde. Si on tue l'enfant tout cessera d'exister, on ne croit que par intérêt, les convictions sont contraintes.
Notre psychiatre reçoit le droit à une seconde vie. Mais encaisse le même acharnement.
On s'étonne que quelqu'un de non croyant puisse alors sortir cette phrase "Mon dieu!"
Et tout cela se conclut inondé de lumière comme si Raël était la réalisation. Bref le film m'aura laissé dubitatif en long, en large et en travers. Si abscons ne peut être bon signe.
Techniquement j'aurai noté l'aspect plus que réducteur de la direction artistique avec le coté lumineux et ensoleillé des USA et celui sombre et morne de l'Ecosse. Respect tout de même pour l'actrice principale qui porte le film sur ses épaules et apporte la touche de crédibilité qui manque à toute l'histoire.

On pense à un film très riche à faire avec cette histoire mais ce n'est pas celui-là. L'auteur se lance dans des illustrations loufoques* de la théorie des univers parallèles et de la physique quantique, où le chat de Schrödinger est remplacé par un révolver !
*peut être ne sont-elles pas loufoques pour lui

Mais qu'est ce que c'est que cette daube ! J'ai stoppé le film au bout de 20 minutes tellement on s'ennuie !
Perso, le groupe de psy qui cherche à comprendre lors de réunions pathétiques ce qu'ils ont les gamins, ça va j'ai ma dose. Acteurs dialogues doublage niais ! A fuir

L'histoire , le scénario ,et interprétation sont intéressants, il y a une recherche dans l'idée, une intigue qui vous tiens jusqu'au bout du film, les 1h47 passe très vite, on ne s s'ennuie pas et je rajouterai que la musique est très bien choisie.