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Maryane75
17 abonnés
435 critiques
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4,5
Publiée le 18 mars 2024
Bravo Zabou !!!
Le sujet est particulièrement angoissant pour un premier film et c’est plutôt réussi.
Terrifiant car nous sommes tous concernés par l’éventualité de perdre, un jour, la mémoire… nos souvenirs… notre histoire et notre cheminement… S’en rendre compte et ne rien pouvoir y faire doit être un véritable supplice de chaque instant et c’est très bien véhiculé dans le film de Zabou Breitman.
Très bon casting, tout le monde est à sa place, et Isabelle Carré est remarquable d’authenticité.
J’ai été bouleversée par ce film, son sujet, et l’histoire d’amour de ces deux écorchés vifs dont un retrouve progressivement la mémoire et l’autre la perd inexorablement.
César de la meilleure actrice pour Isabelle Carré César du meilleur premier film pour Zabou Breitman
C’est amplement justifié et, encore une fois, BRAVO Zabou !!!
Il est tellement fort ce film, tellement émouvant et tellement triste aussi. Le duo d'acteurs Carré/Campan est simplement extraordinaire, surtout Carré. C'est vraiment une histoire diaboliquement atroce et pourtant si réelle. Soyez plutôt en forme avant de le voir sous peine d'être complètement démoralisé après.
Un film merveilleux avec des acteurs qu on pas l habitude de voir avec une Histoire pas facile mais tellement bien interprétée et le message un super moment de passé avec une larme à la fin
Faire se côtoyer deux êtres insolites, dont l'un va retrouver la mémoire et l'autre la perdre toujours plus. Pari risqué. Et tenu grâce à Bernard Campan, Isabelle Carré et Bernard Lecoq, Zabout Breitman aussi, à la fois réalisatrice et comédienne (ici en psy serrée de près par le directeur du Centre). On est à la limite du trop-plein d'émotions parfois avec le survol permanent de tous les "cas"à traiter, pétages de plomb inclus, mais enfin, ça élargit la réflexion : sujet ardu, embarrassant malaise d'autrui, ce duo d'amoureux de la dernière chance reste miraculeux mais donne le vertige aussi de par son issue cruelle (Bernard Campan un peu trop "répandu" parfois, à la différence d'Isabelle Carré au regard céleste, excellentissime dans le registre de la femme qui s'évapore tout en s'armant de repères, retarder l'échéance, une malade consciente, et on frémit à ces retours de lucidité après que la mémoire a omis les détails les plus vitaux)... Au fond, c'est une intrusion pleine d'audace dans l'univers des soignants, approche on ne peut plus réaliste de la fêlure mentale, progression comme rémission, concertation de l'encadrement, désaccords, question de l'autorité, quand lâcher du lest, etc. On mesure l'importance des petites structures à taille humaine, moyens financiers suffisants sans obsession de chiffre. Film utile aussi pour remettre en cause cette mauvaise foi ultralibérale dans sa mise à l'index ultra-simplifiée de toute déviance, ce danger de mélanger psychiatrie et prison...
Pour son premier essai à la réalisation, Zabou Breitman frappe fort et haut avec "Se souvenir des belles choses". Elle réussit à traiter avec autant de délicatesse que d'intensité un sujet grave, douloureux, et nous propose un scénario (qu'elle a coécrit) plein de sensibilité, de drôlerie, de finesse et de tristesse. Des dialogues poignants aux moments d'intimité filmés dans un cadre qui est tout sauf intime, sa réalisation et sa direction artistique sont et demeurent tout au long du film exemplaires, permettant au duo de comédiens principaux d'illuminer le devant de sa caméra. En parlant des comédiens, il est impossible de faire l'impasse sur eux, car si la cinéaste "débutante" assure derrière la caméra, ce sont eux qui rendent son histoire aussi vivante, aussi déchirante : Isabelle Carré et Bernard Campan sont tout bonnement épatants et très complémentaires, Bernard Le Coq, Breitman, Anne Le Ny, Dominique Pinon et tous les autres admirables de simplicité et de naturel. La réalisatrice impose immédiatement un rythme, ni trop lent ni trop rapide, pour nous laisser savourer cet éloge à l'amour fou avec toutes les émotions qui vont avec. Un très bon premier film.
Ce film m'a barbé. Attendu comme un très bon film , il n'en a pas fallu longtemps pour que je comprenne le pourquoi ce film est aussi méconnu. A mon avis , ce film se voulait être une copie des films sur les malades mentaux , un peu comme Vol au dessus d'un nid de coucou , ou autres. En tout cas, Isabelle Carré et Bernard Campan , assurent , c'est sûr , mais le film reste beaucoup trop long ... Se Souvenir des belles choses avance lentement , sans qu'il y ait vraiment de l'intérêt pour ce film.
Un beau film tendre ,emouvant et touchant qui ne laisse pas insensible. Additionné d'une touche d'humour bienvenu dans le monde trés spécial et difficile d'Alzeimer nous soulignerons l'interprétation remarqué de B.Campan et de I. Carré. Reste une réalisation parfois trop simpliste mais un film à voir pour son émotion.
Wow ! Zabou Breitman réalise là un film intéressant et émouvant. Bernard Campan et Isabelle Carré montrent la grandeur de leur talent, leur interprétation est très juste et poignante.
C'est un film superbe,magistralement interprété par Isabelle Carré et Bernard Campan (étonnant dans son premier role dramatique).J'ai vraiment adoré cette histoire et le traitement qu'en fait Zabou Breitman,qui signe une première oeuvre d'une grande sensibilité.Les seconds roles,en particulier Bernard LeCoq et Anne Le Ny sont tout aussi excellents.Juste la musique peut paraitre un peu redondante mais la mise en scène est très belle,beaucoup d'inventions (le plan des pieds de Claire sur le sol changeant est empli d'une belle poésie tout comme les scènes d'orage).Un film qui m'a ému aux larmes et que je recommande hautement,succès mérité.
Ca faisait longtemps qu'un film ne m'avait pas autant ému. Pour son premier film, Zabou Breitman nous prouve qu’elle n’est pas qu’une talentueuse artiste. Sa caméra se pose durant une heure et demi sur deux amnésiques, leur rencontre, leur passion et l’évolution de la maladie très différente pour chacun d’eux. On passe du rire à l’émotion en très peu de temps grâce à une belle prestation des acteurs et notamment le duo Campan/Carré très touchant. Le scénario, les dialogues, la mise en scène, la BO… tout est parfait et on ressort bouleversé de ce film.
Pour la première fois qu'elle passe de l'autre côté de la caméra (c'était en 2001 déjà), Zabou Breitman signe un beau film, étrange aussi. Une histoire d'amour atypique dans un centre psychatrique entre deux «malades», une jeune femme amnésique, et un homme dans l'angoisse de l'accident qui a coûté la vie à sa femme et son fils... Film étrange car la réalisatrice utilise un ton assez insaisissable et nous fait passer du rire à l'émotion en un quart de seconde à peine, ce qui est assez déstabilisant... Elle part de situations comiques décalées voire absurdes (grâce aux personnages du centre vraiment caricaturaux et peu réalistes) et glisse vers un drame psychologique vraiment intéressant. Isabelle Carré est impeccable, à défaut de surprendre en jeune femme timorée, Bernard Campan tiens lui aussi son personnage même s'il en rajoute un peu... La prouesse du film, c'est que malgré l'aspect grand guignol qu'il propose (on est pas loin de l'hopital que dépeind Park dans «Je suis un cyborg»!), il arrive à toucher en déployant progressivement une jolie puissance dramatique. Drôle, poétique et émouvant donc, une jolie réussite.
Si on retire les 30 premières mauvaises minutes du film où on découvre cette maison de repos, ses patients et l'équipe médicale, où tous les défauts de ce film apparaissent (réalisation pataude, interprétations démonstratives, dialogues creux, rythme ennuyeux), "Se Souvenir des Belles Choses" (joli titre au passage) prend enfin son envol quand Zabou Breitman se concentre sur son vrai sujet: la liaison amoureuse entre Claire et Philippe et l'évolution dramatique de la maladie de cette dernière. A partir de là, la réalisatrice nous touche par ses cadrages, ses décalages relationnels, la brutalité du quotidien et la tendresse des sentiments simples. Le duo Carré/Campan est particulièrement émouvant, l'actrice impose un jeu convaincant et bluffant. Z.Breitman est moins convaincante dans la direction de ses trop nombreux seconds rôles. Malgré ses maladresses, ce film est suffisamment poignant pour qu'on s'en souvienne au final comme une belle chose.
"Se Souvenir des Belles Choses" de Zabou Breitman est un joli film - au joli titre - où Bernard Campan se révèle dans un registre émouvant inattendu et où Isabelle Carré campe joliment une jeune femme amnésique. Tous deux vont se rencontrer dans un centre spécialisé où une histoire atypique et poignante en découlera. Cette comédie dramatique est pleine de charme et de mignonnes trouvailles scénaristiques, mais je dois bien admettre que je me suis par moments ennuyé, notamment au début du film, qui tarde à trouver son sens. Un problème de rythme donc, mais un film que l'on n'oublie pas pour autant.