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    Ninjababy
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    traversay1
    traversay1

    3 086 abonnés 4 622 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 décembre 2021
    Rares étaient jusqu'alors les films qui présentaient l'instinct maternel autrement que comme naturel et épanouissant. Mais les temps changent, les femmes cinéastes ont enfin voix au chapitre et un long-métrage comme Ninjababy peut, sans choquer, mais en provoquant un peu quand même, s'attaquer à un portrait de jeune femme n'ayant aucune envie d'être mère, même si la découverte tardive de sa grossesse ne lui laisse pas le choix. Rakel, l'héroïne du film de la norvégienne Yngvild Sve Flikke, est loin d'être sympathique de prime abord, égoïste, fêtarde, irrésolue et irresponsable, avec un franc parler qui s'exprime sur tous les sujets, y compris les plus intimes. Mais la crudité décomplexée de Ninjababy. est un élément comique efficace dès lors que le film s'affranchit assez aisément de toute bienséance, ayant décidé de ne respecter aucun tabou autour de son personnage principal. C'est risqué de se couper ainsi de toute recherche d'émotion et de tendresse mais c'est assumé et les séquences animées avec un fœtus qui s'adresse directement à sa génitrice, et avec quelle verdeur de langage, enfoncent le clou, pour rendre le film encore plus sincère dans sa radicalité agressive et pas très politiquement correcte. Ninjababy est l'anti comédie romantique par excellence, plus mélancolique qu'elle en a l'air, cependant, dans un récit qui ne fait pas de compromis dans sa logique irrévérencieuse.
    Benito G
    Benito G

    581 abonnés 3 159 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 septembre 2022
    Une production Norvégienne assez déroutante mais qui perd pas son file conducteur. Bon, si vous vous attendez à une condamnation bien moraliste d’une pécheresse punie par le destin, que c’est bien fait pour elle ; vous vous tromper totalement. C’est un film profondément féministe (au passage, il y a une discussion au cours du film sur les différents moyens de contraception faisant pertinemment et implacablement comprendre que c’est un peu trop souvent à la femme de morfler à ce niveau-là !) et qui a le grand mérite d’assumer son propos jusqu’au bout.
    Il y a du Juno dans le portrait de cette femme qui ne veut pas élever soi-même son enfant, mais le confier à quelqu’un d’autre. Ici, c’est affiché, la thématique centrale bien concis. Non, toutes les femmes ne sont pas faites pour être mère. Non, certaines d’entre elles sont capables de s’accomplir ailleurs, sans passer forcément par la case “enfanter”. Voilà une évidence pas si évidente que cela pour une partie non négligeable de la société.

    Mais ce n’est pas par le regard de cette dernière (ce qui évite un angle “tract” qui aurait pas mal phagocyté la subtilité du tout !) sur le refus d’être mère que l’ensemble se déroule, c’est à travers la vision de notre personnage principal. Une vision dans laquelle sa psyché, ses pensées s’incarnent dans des parties animées (par le biais des graphismes de ses dessins !), lors desquelles elle peut être amenée à dialoguer avec son fœtus qui ne cesse de la hanter mentalement. En conséquence, ce type de séquences n’est pas là pour faire genre, mais a une véritable utilité, une véritable fonction narrative.

    Autrement, la réalisatrice Yngvild Sve Flikke n’alourdit jamais le trait, ne tombe jamais dans la caricature. Certes, le ton est principalement à la comédie (même si dans le dernier quart l’émotion prend naturellement et graduellement sa place dans le récit !), mais la description des personnages n’est jamais méchante. Chacun d’entre eux est attachant, est juste plus ou moins dépassé par les événements. Ainsi, si on prend par exemple la protagoniste, OK, elle ne souhaite pas élever son enfant, OK, elle souhaite le confier à quelqu’un d’autre, mais si elle est incapable d’avoir le point de vue d’une mère, elle se montre profondément empathique en ne voulant pas confier à n’importe qui le fruit de ses entrailles au lieu d’être en mode “je m’en bats les ovaires !”.

    Qu’ajouter de plus ? Ah si, quand même, la charismatique Kristine Kujath Thorp, dans le rôle principal, est absolument remarquable. Elle réussit à équilibrer la vivacité et la drôlerie, insufflant beaucoup d’énergie ainsi que provoquant de nombreux éclats de rire, avec de la sensibilité.

    Pour conclure, Ninjababy est féministe, juste et marrant
    velocio
    velocio

    1 160 abonnés 3 024 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 septembre 2022
    Norvégienne née en 1974, Yngvild Sve Flikke a réalisé des séries TV et des documentaires pour la télé norvégienne pendant 17 ans avant de réaliser en 2015 "Kvinner i for store herreskjorter", son premier long métrage de cinéma, un film qui n’est jamais sorti dans notre pays. Travaillant particulièrement autour de sujets féministes et désirant faire un film sur la grossesse dans lequel prendraient place des séquences d’animation, l’idée d’adapter « Fallteknikk », un roman graphique de Inga Sætre, s’est imposée à elle, d’autant plus qu’elle s’intéressait depuis longtemps au travail de cette dessinatrice de bandes dessinées. "Ninjababy" a été présenté dans de nombreux festivals et a glané de nombreuses récompenses, la plus importante étant sans doute le Prix de la meilleure comédie lors des European Film Awards de 2021.
    Alors que le cinéma norvégien semble actuellement reposer sur les seules épaules de Joachim Trier, voilà qu’arrive sur nos écrans ce remarquable deuxième long métrage de Yngvild Sve Flikke, une réalisatrice très inventive qui excelle à faire passer des messages au milieu des rires générés par son sens du comique. Un film à ne pas manquer !
    Dois-Je Le voir ?
    Dois-Je Le voir ?

    304 abonnés 1 694 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 18 septembre 2022
    C’est une réalisation d'Yngvild Sve Flikke. Ninjababy est adapté du roman graphique Fallteknikkétait de l'animatrice, dessinatrice et illustratrice norvégienne Inga Sætre. Cette dernière a écrit le scénario avec Johan Fasting et la réalisatrice.

    Le style nordique est toujours à part entier. À l'image de Tout le monde aime Jeanne sortie récemment, Ninjababy aussi sera hybride en ajoutant des touches d'animation.

    L'histoire de cette femme enceinte va être très forte alors qu'elle n'a pas envie d'avoir d'enfant. Rakel va être coincée dans cette condition et doit s'adapter. Parfois drôles, d'autres fois plus tristes, chaque passage a un sens et permet de faire évoluer le personnage. La légèreté permet de s'évader, mais les remises en question vont faire réfléchir profondément. Ninjababy va réveiller plein de choses. Tout est placé au bon endroit afin d'émulsionner le tout. La fin peu conventionnelle va nous ramener à la réalité. Tout n'est pas fleurs bleues, et petits oiseaux, des fois la vie est plus compliquée. Chaque être humain à sa vision de la vie.

    Les passages d'animation sont primordiaux. Ils vont être à l'image du film en arrivant à être drôle mais aussi sérieux. Le bébé est symbolisé par ce petit ninja communicant avec sa mère. Avec ces échanges, elle fuit le réel. Le lien, qui se construit entre une mère et l'image d'un enfant qu’elle ne veut pas, est très fort émotionnellement.

    Kristine Kujath Thorp est fantastique. Cette femme est un beau symbole d'une jeunesse ne voulant pas forcément d'enfants et qui ne supporte plus que la société la pressionne. Les acteurs secondaires vont venir parfaitement illustrer le propos.
    AZZZO
    AZZZO

    267 abonnés 728 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 septembre 2022
    C'est un "Juno" norvégien, l'histoire d'une jeune femme qui assume difficilement une grossesse imprévue venant perturber son quotidien. Rien de bien nouveau : la mise en scène est classique et les inserts dessinés font penser à ceux du film de Céline Devaux ("Tout le monde aime Jeanne") sorti à la même période. Pourtant, on prend plaisir à suivre la fougue du personnage magnifiquement interprété par Kristine Kujath Thorp. Une histoire touchante et drôle à la fois.
    Anne Gauducheau
    Anne Gauducheau

    1 critique Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 mars 2022
    Un film sans pathos qui aborde la sexualité, le désir d’enfant ou pas, la maternité, la paternité ...dans un joyeux bazar plein d’humanité. L’humour est présent tout au long du film malgré la détresse de Rakel et les dessins qui accompagnent les images sont parfaits!
    FaRem
    FaRem

    7 387 abonnés 8 816 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 mai 2023
    Le ciel nous tombe parfois sur la tête et c'est ce qui arrive à Rakel qui découvre qu'elle est enceinte de six mois. Elle était déjà paniquée à l'idée d'être enceinte de quelques semaines, mais de plusieurs mois... C'est la panique totale pour la jeune femme qui tente de trouver des solutions à droite à gauche... Oubliez le glamour et les pincettes, "Ninjababy" est une comédie naturelle, authentique et sans tabou sur le déni de grossesse, sur la grossesse non désirée, sur la peur de ne pas être à la hauteur, sur l'absence d'instinct maternel, mais aussi sur les inégalités hommes-femmes. Dans un univers proche de la BD puisque Yngvild Sve Flikke a gardé le style de l'œuvre originale, on voit débarquer ce petit personnage représentant le fœtus dans le ventre de Rakel. Un personnage qui n'hésite pas à dire ce qu'il pense. "Ninjababy" est bien écrit, incisif, créatif, frais, amusant et touchant. Un film rafraichissant à l'image de l'excellente Kristine Kujath Thorp qui incarne donc une femme à la fois drôle, touchante, forte et fragile. Bref, un bon film.
    selenie
    selenie

    5 425 abonnés 6 014 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 mars 2023
    Le film est un peu différent du roman graphique, il ne s'agit plus d'une lycéenne de 16 ans mais d'une jeune femme de 23 ans, il n'y a plus de notion de solitude mais au contraire une jeune femme moderne, libre et indépendante. Rarement on aura vu une jeune femme aussi libérée jusque dans sa façon de parler, parlant sans réfléchir ou plutôt sans tabou mais en même temps sans être vulgaire ni dans la provocation. Le récit prend son envol surtout quand Rakel apprend la grossesse, et donc quand s'éveille le bébé dessiné par Rakel. Un bébé qui prend vie comme un petit génie qui harcèle sa maman par procuration. Dans le genre on pense un peu au bébé de la série TV "Ally McBeal" (1997-2002), dans une sorte d'anti-thèse puisque Ally voulait justement un bébé alors que Rakel n'en veut pas. Mais évidemment, une grossesse c'est aussi important, un accouchement arrive et le sérieux commence à prendre le pas sur l'humour jusqu'à cette séquence qui bouscule, réveille, secoue, une Rakel paumée à un point de non retour. On rit un peu, on sourit beaucoup, malgré ses nombreux défauts Rakel reste touchante et surtout femme avant tout qui a droit de choisir ce qu'elle veut pour sa vie et pour son corps. Rakel est un symbole qui renvoie très loin la ménagère du 20ème siècle. Un bon moment.
    Site : Selenie.fr
    moket
    moket

    432 abonnés 4 201 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 juin 2023
    Une petite pépite venue de Norvège, une comédie à la fois cynique, mordante, drôle et touchante. Les personnages, bien qu'imparfaits, sont attachants.
    Hotinhere
    Hotinhere

    413 abonnés 4 735 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 juillet 2023
    Une comédie norvégienne drôle, irrévérencieuse et punchy qui aborde le thème de la maternité non désirée avec une utilisation astucieuse de l'animation pour illustrer le bébé ! 3,25
    PLR
    PLR

    405 abonnés 1 474 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 septembre 2022
    Entre humour et sérieux, une grossesse inattendue (à cause du raté d’une pilule contraceptive, quelle confiance aussi ! sans autre protection du mâle pour son plaisir... à lui). Occasion d’explorer les affres de la jeune femme enceinte avec la touche originale et sympathique qu’est l’incrustation de l’image graphique du fœtus, en relation avec sa (future) mère et traduisant ses doutes et interrogations sur leur avenir à tous les deux, ensemble ou pas, voire avec le papa un peu déjanté. Le procédé scénaristique et narratif n’est pas étranger à celui du récent sur nos écrans “Tout le monde aime Jeanne” (2022). Il faut croire que les bonnes idées se passent et se partagent en dépassant les frontières. En marge du sujet, ce sera aussi l’occasion d’une incursion dans la société Norvégienne ou tout le monde est (normalement) “social démocrate”, lire bien-pensant, solidaire, ouvert à l’autre, tout ça... Ce qui va bien avec l’idée d’adoption. Mais là comme ailleurs, quand on gratte le vernis il y a des choses pas très reluisantes qui émergent.
    Gentilbordelais
    Gentilbordelais

    263 abonnés 2 793 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 6 septembre 2023
    Une réflexion autour de la découverte (tardive) de la grossesse, jusqu'à l'adoption. Outre le chamboulement dans une vie et la bonne humeur de départ, le traitement ne fait pas toujours dans la finesse et certaines scènes sont insignifiantes. Le principe des dialogues avec les incrustations animées n'est pas très nouveau et peut lasser. Pour autant, quelques jolis moments subsistent dans cette histoire chaotique.
    Arthus27
    Arthus27

    73 abonnés 431 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 août 2023
    A la fois drôle, pop et bien rythmé, Ninjababy est une comédie sans grande prétention. L'énergie qui s'en dégage tient principalement de son actrice principale, à la fois rayonnante et électrique. La mise est scène est assez simple, mais se trouve renforcé par l'insert d'animation par petites touches. Le propos global sur la maternité, les relations de couple, ou l'affirmation de soi sont assez simplistes mais évitent certains pièges de mauvais goût. En revanche, la psychologie des personnages (notamment secondaire) semble un peu confuse, et donnent lieu à une résolution qui tombe comme un cheveu sur la soupe.
    Shiki
    Shiki

    65 abonnés 165 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 septembre 2023
    Film drôle et touchant, porté par une actrice convaincante. Une réalisation soignée, et une utilisation de la 2D plutôt sympa.
    Yves G.
    Yves G.

    1 275 abonnés 3 287 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 13 octobre 2022
    Rakel a vingt-trois ans, des rêves plein la tête (devenir astronaute, garde-forestier ou dessinatrice de BD), une vie de bâton de chaise entre soirées copieusement arrosées et amants d’un soir, et un mal au bide qui se révèle bientôt, à sa plus grande stupéfaction, un foetus de six mois. Les délais légaux pour avorter sont largement passés. Que faire de ce bébé dont Rakel ne veut pas et qui déjà s’invite dans sa vie sous les traits d’un cocasse personnage de BD ? Le faire adopter par sa sœur qui essaie désespérément de concevoir ? responsabiliser son père génétique, un adulescent égocentrique ? Ou l’élever avec Mos, le professeur d’aïkido dont Rakel est en train de tomber amoureuse ?

    "Ninjababy" nous vient de Norvège – un pays dont l’existence sur la planète cinéma se réduit hélas à un seul réalisateur connu, Joachim Trier ("Oslo, 31 août", "Julie (en 12 chapitres)"…), et un seul acteur, Anders Danielsen Lie. "Ninjababy" est l’adaptation d’une bande dessinée – ou plutôt faut-il aujourd’hui écrire d’un roman graphique – de Inga Sætre publié en 2011.

    "Ninjababy" utilise la même technique que celle qu’on voit dans Tout le monde aime Jeanne – et qu’on voyait déjà il y a près de quarante ans dans le clip iconique du groupe norvégien A-ha "Take on Me" où une lectrice charmée voyait le charmant garçon de la BD qu’elle lisait prendre vie : des images animées sont surajoutées aux plans filmés et ces personnages imaginaires dialoguent avec les acteurs bien réels. Un moyen graphiquement innovant et scénaristiquement malin de donner corps aux sentiments intérieurs des personnages sans recourir à la voix off.

    Rakel incarne un personnage bien de son temps : une jeune femme indépendante qui ne veut pas que la fatalité lui impose un enfant qu’elle n’a pas souhaité. Rakel a ce mélange de dureté et de douceur (dans l’amour naissant qui se noue avec le timide Mos), d’égoïsme et d’altruisme (dans sa relation avec son bébé qu’elle ne veut pas abandonner à n’importe qui) qui la rend éminemment sympathique. Trop peut-être. Le thème de la grossesse non désirée a été si souvent traité au cinéma ("4 mois, 3 semaines, 2 jours", "Juno", "Never Rarely Sometimes Always") qu’il ne surprend guère. Qu’il soit ici traité avec humour et tendresse, sur un mode comique qui départ avec celui, plus grave sur lequel on le voit d’habitude traiter, ne suffit pas à lui donner beaucoup d’intérêt.
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