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Photo-cineaste
53 abonnés
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2,5
Publiée le 14 janvier 2009
De tous leurs films c'est celui que j'aime le moins ( il ne m'en manque plus que deux à voir ) Oui, la photo en noir et blanc est magnifique, oui les acteurs sont très bon. Le scénario est très bon, la fin est prévisible, mais en en même temps surprenante. Mais alors que c'est long, p**** je me suis vraiment fait chier. non sérieux c'est trop long, y'a pas de rythme, je veux bien que le rythme soit à l'image du film mais il y a des limites. J'ai connut pire, mais les frères Coen eux m'ont habitués à mieux. Malgré un très bon scénario, les frères Coen ( que je vénères ) ont faillit endormir le public... regardez ce film pour leur technique irréprochable, mais pensez à l'oreiller. 5/10
The Barber, l’homme qui n’était pas là (The Man who wasn’t there), 2001, des frères Coen, avec Billy Bob Thornton, Frances McDormand et…une petite débutante, Scarlett Johanson. La forme de ce film (inspiré des films noirs des années 40) m’a autant séduite que le fond : esthétique glaciale, au service d’une belle intelligence dans le traitement de l’absurde qui conduit une parodie de L’Etranger (Camus) droit dans le mur, ou plus exactement sur la chaise électrique. Mais quand le Meursault de Camus « meurt sot », l’anti-héros des Coen, qui nous la joue magnifiquement étranger au monde et à lui-même, aura au moins tenté sa chance (parce que le hasard la lui proposait) pour sortir d’une vie lamentable en extirpant du fin fond de sa personnalité, une once d’audace. Ca ne lui a pas été facile, au coiffeur trompé qui, en plus, souffre de devoir supporter les tronches de demeurés de ces clients, que les coupes tendance n’arrangent pas, et ça lui sera fatal. Il y a un décalage génial entre le classicisme du film épuré, en noir et blanc, et les personnages, Ed Crâne en tête, mus par des ressorts psychologiques qui balayent la palette du minable au surréaliste. Plus les actes sont lamentables, plus les images sont belles, plus les évènements nous tirent vers l’amorce d’une émotion, plus la mise en scène s’aseptise. De ces oppositions, mettant en relief des dialogues soignés, et des silences terriblement parlant, naît un humour distancié, élégant, qui signe une très belle œuvre, nettement moins déjantée que d’autres productions des Coen.
Encore un excellent Coen! Qui est non sans rappeler les films noirs. L'esthétique du film est parfaite, trop parfaite même, ce qui ajoute à la profondeur de l'histoire. Un excellent film, mais chut!
Où comment livrer un bon film à partir de rien. Retour à l'univers polar-qui-se-passe-mal des Coen, avec un BB Thornton moins casse-pied qu'à l'habitude, qui au contraire joue juste, et dans un rôle qui lui convient à merveille, taillé pour lui par les deux frères cinéphiles. On se trouve au croisement de Blood Simple et de Fargo, le côté road movie - hérité peut-être de leur récente odyssée - en plus. Sauf que chez les Coen, la fuite en avant amène rarement la rédemption. Un beau film noir, à la fois drôle dans sa structure, et tragique dans ses enjeux.
Magnifique film, au scénario très noir et au noir et blanc superbe. Billy Bob Thornton joue son personnage "d'impassible" à merveille et Scarlett Johansson transcende l'écran par sa beauté.. et le rythme lent permet de savourer le film. Un très bon Coen.
Au début, on se dit "Mais c'est quoi ce truc??" Au milieu, on se dit "C'est pas mal finalement!" Et a la fin, on se dit "C'est un super film, classe!"
Oui, ce film noir est excellent, ça m'a fait bizarre car c'est le premier drame des Coen que je vois, état habitué a "Burn After reading" et "The Big Lebowski".
Ce film est un très grand film; prodigieux et puissant! Bravo aux frères Coen!
Ce film est noir de chez noir mais c'est un pur chef d'oeuvre! Le personnage principal a une classe folle, ce fumeur invétéré et barbier ne mourira pas d'un cancer du poumon mais d'autre chose, je n'en raconte pas plus....L'intrigue est bien ficelée et ce noir et blanc retranscrit parfaitement l'ambiance de l'époque. Un film quasi parfait des frères Coen qui méritait bien plus la palme d'or que Barton Fink
Un retour au film noir réussi avec classe, pour un film monstrueusement beau et mélancolique. Une histoire très classique, mais mise en scène magistralement par les sacrés frères Coen, qui ne cessent chaque jour de nous dévoiler de nouvelles facettes de leur talent. Marquant.
Je me demande pourquoi les frères Coen ont autant de succès. Je trouve leur film inintéressant, j'arrive pas a accrocher, j'arrive même pas a savoir si c'es le fond, la forme ou les deux que je n'aime pas.
Ed Crane est un simple coiffeur sans prétention : il coupe les cheveux, sa femme le trompe avec un notable et il est si avare de ses paroles que pour la plupart des gens, il n'existe même pas. Il est juste "the barber". En décidant de changer le cours d'une existence monotone et insatisfaisante, il va provoquer une série de catastrophes avec un systématisme proche de la fatalité. Les frères Coen jouent avec leurs thèmes de prédilection : arnaques foireuses, fatalité du minable, incapacité des hommes à s'extirper de leur condition... C'est d'ailleurs ce trait qui est le plus marquant dans le film ; comme si cet homme recevait une punition du destin pour n'avoir pas accepté ce qu'il était, pour avoir voulu être un autre, pour avoir voulu être là pour quelque chose ou quelqu'un. Le film est noir et grave mais les réalisateurs ne peuvent s'empêcher de conclure sur cette petite touche de méchanceté ironique si caractéristique de leur oeuvre : cet homme insignifiant, que personne ne voyait (pas même sa femme), trouve tout au fond de sa déchéance la reconnaissance et l'intérêt qu'il avait si maladroitement cherché toute sa vie. Et il en semble satisfait. Tout cela est filmé avec une incomparable maestria, dans un noir et blanc sublime et souvent symbolique. Un très grand film.
Difficile à dire mais bon: c'est tout simplement le meilleur Coen(s)avec the big lebowski, fargo, miller's crossing, no country for old men, Blood simple...vous l'aurez compris --> GRAND FAN DES COENs. Contemplatif et jubilatoire, fin et grossier. Du très bon cinéma.
A travers l'incroyable personnage d'Ed Crane, mutique, absent, mais profond, les Freres Coen s'offrent le culot de dépeindre une Galerie de personnages opposés au barbier : des êtres pas si vivants et qui gigotent et se debattent. Billy Bob Thornton, est lui, en dehors de tout, en dehors du coup cherche sa place. L'Homme qui n'etait pas là, touche alors une sphere métaphysique, en apesanteur, grace à une mise en scene ultra-graphique, referentielle et superbe. La Grande Classe au service des petits gens.
Les fréres cohen ont une fois de plus réalisés un chef-d'oeuvre à la hauteur de leur talent. Ce film trés noir est vraiment scotchant, notement grace au jeu d'acteur de thorton qui, décidement a quelque chose de bogart.
The Barber est merveilleusement bien filmé, certains plans/scène sont magnifiques (comme la dernière scène dans cette pièce). La photographie est superbe et est beaucoup plus importante que dans un film classique étant donné que celui ci est en Noir et Blanc. Techniquement ce film est grandiose et d'un esthétisme rare dont savent nous faire partager les Frères Coen. L'histoire n'emballe pas des masses bien qu'elle soit assez originale et plutôt plaisante mais assez longue et lente. Je suis donc assez mitigée sur ce film qui reste tout de même très beau visuellement parlant.
Profondément déçu par ce film des frères Coen,qui est à mon avis leur moins bon.Alors bien sur,la photographie noir et blanc est superbe,et les références au polar des années 40 sont nombreuses.Mais sous ce soin tout particulier,se cache un aspect clinique,peu engageant.A force d'emprunter à gauche à droite,les Coen oublient de conter une histoire qui se tient.On navigue entre policier,drame et comédie sans savoir sur quel pied danser.Bien sur,la question morale est là,tout comme les catastrophes en chaine d'un acte de départ.Mais on a la sensation d'ètre en face d'un exercice de style vain.Navrant.Mème si Bob Thornton assure avec son air triste de Bogard du pauvre.