Derniers Avis : The Hours - Page 5

Drame suivant l'histoire de trois femmes, "The Hours" se démarque surtout par son casting alléchant où Nicole Kidman, Juliane Moore et Meryl Streep jouent très bien leur rôle. De plus, la réalisation est convenable mais le scénario bien qu'écrit avec finesse, il reste parfois difficile de compréhension. En effet, on a du mal à être vraiment captivé. Au final, c'est donc un beau film, réussi mais qui manque parfois d'intérêt.

Je suis resté plutôt imperméable au film, malheureusement. Dès le départ je n'ai pas été emporté par le parti pris de la mise en scène, et à partir de là difficile d'accrocher au récit. L'intérêt manqué pour moi, pour que je m'investisse vraiment. Malgré cela, de très belles scènes parsèment le film, et surtout, la distribution assez magistral rehausse le niveau du film et j'ai pu le regarder jusqu'au bout sans trop de mal. Mais il faut le dire, cette fois-ci le film ne m'a fait ni chaud ni froid (ceci étant dit, j'ajoute que le travail de Daldry ne m'a jamais emballé plus que ça auparavant).

Film surprenant , Nicole Kidman est méconnaissable , très bon film

Un film magnifique, des acteurs magnifiques... Bref, on frôle le chef d'oeuvre. Cette adaptation croisée autour de Mrs Dalloway est remarquablement bien mise en scène : on y croit et c'est vraiment très bien joué !

Un drame marquant de par le désœuvrement psychologique dont les acteurs s'adonnent et s'abandonnent, un lâché-prise total et irréversible. Les notes d'espoir pèsent bien peu face au mal-être de ces destins croisées qui sombrent, debout et surtout conscient, dans les abîmes obscures des leurs espérances inaccessibles ou inassouvies. Un film sombre aux émotions à fleur de peau qui planent dans l'air, là, tout prêt. Une musique enivrante, une mise en scène précise et des interprétations de haut vol (même si j'aurais bien vu Jodie Foster à la place de Meryl Streep, trop dure !). Un Ed Harris déchirant l'écran que l'on ne voit que trop peu (mais adaptation du roman oblige). Un film fort mais tout est dans la nuance, suggestion, par petites touches. Un très bon drame ! 4/5 !!!

Un bon film abordant le suicide, l'homosexualité..., un très bon jeu de Nicole Kidman, mais Julianne Moore et Meryl Streep joue aussi bien qu'elle selon moi..Le fait que l'histoire se déroule à différente époques en même temps nous propose d'essayer de faire des liens entre les personnages principaux. Une bonne mise en scène, et des bons dialogues, on suit chaque personnage dans son évolution.
Le film reste un peu long, et un peu mou dans le sens où il n'y a pas beaucoup de "retournement de situation", de suspense,de but précis pour certains perosnnages : un peu ennuyant par moments.

Tout d'abord, la prestation de Nicole Kidman est remarquable!!!!
Dans ce film, elle est méconnaissable, je comprends mieux pourquoi, elle a remporté l'Oscar de la meilleure actrice pour "The Hours" en 2003.
La musique est superbe, ce qui ne m'étonne pas, puisque c'est Alexandre Desplats qui est aux commandes, c'est un pur génie en matière de musique de film.
Julianne Moore et Meryl Streep sont remarquables, mais peut-être légèrement moins que d'habitude, car là, c'est vraiment Nicole Kidman qui porte le film sur ses épaules, à un niveau très élevé.
Cependant, ce n'est pas un film à voir, quand on est triste, car le film est très mélancolique et parle beaucoup de la mort, alors regardez-le plutôt quand vous êtes dans une humeur égale à tous les jours.
Vous aurez un peu le moral dans les chaussettes, mais après une heure ou deux, à faire autre chose, vous vous direz finalement, que c'est une bonne chose de connaître ce film, car il apporte beaucoup, en terme de réflexion sur la vie.
On se dit que parfois, il vaut mieux se séparer de la partie de notre vie, qui nous apporte de la tristesse et des malheurs, pour pouvoir enfin avançer et vivre pleinement notre vie.
Mention Spéciale à Ed Harris, qui est excellent dans son rôle, ainsi que Claire Danes, qui joue la fille de Meryl Streep, brièvement, mais qui nous apporte un peu d'humour et de joie de vivre durant quelques scènes, ce qui fait du bien avec un film sur un thème aussi lourd et pesant que la mort.

L'idée de départ était excellente (le destin croisé de trois générations de femmes), la réalisation est convaincante, sans plus. On passe un bon moment, mais on ne s'extasie pas devant cette adaptation. Il manque parfois un "je ne sais quoi" pour faire d'un bon film un chef-d'oeuvre ...

Je n'imaginais pas combien ce film pouvait être bouleversant. Que les spectateurs en quête de rire et de gaieté passent tout droit leur chemin, tant la noirceur du film est présente. Les personnages sont toutefois plus réalistes que dépressifs; et le long-métrage ne commande pas de baisser les bras face à l'adversité et la mélancolie des "heures", bien au contraire. Qu'est-ce qui lie ces trois femmes au caractère saisissant et aux interprètes des plus talentueuses ? Les interprétations peuvent être diverses, et d'autant plus que la mise en scène est des plus soignées. Les réflexions issues du film, l'hymne à la création qui en émane et les tourments des personnages sont fascinants, bien que le film s'adresse, de cette façon, à un public relativement restreint. Il est honnêtement difficile de citer tous les points forts de The Hours. La bande originale mémorable de Philip Glass ou le casting taillé sur mesure, jusqu'à chaque second rôle ? Un film probablement incontournable.

L’intérêt principal de ce film provient des performances pleines de retenue des trois actrices prestigieuses que sont Nicole Kidman, Julianne Moore et Meryl Streep. C’est en effet l'intense profondeur que leur jeu donne à leurs personnages tiraillés entre l’amour et le désir de mourir qui permet de donner sa force passionnelle à ce mélodrame. Son concept de mettre en parallèle les trois histoires de ces femmes aux destins similaires est une excellente idée qui, sur la durée, provoque malheureusement des chutes de rythme du fait d’une mise en scène purement contemplative. Ce maniérisme stylistique, passant avant tout par la qualité léchée des images et sa splendide musique, est sans doute un frein regrettable à l’implication émotionnelle d’une bonne part du public.

Un film magnifique, très littéraire bien sûr, mais est-ce un défaut ? Malgré (ou grâce à) ce parti-pris des 3 femmes, 3 époques, on touche de près la douleur infinie d'une dépression existentielle qui oscille-vacille et finit par se jeter par la fenêtre dans la rivière.
De beaux portraits, incarnés par de grandes actrices, superbement filmées, bercé par la musique à la fois apaisante et angoissante de Philip Glass. Il ne faut pas oublier non plus un Ed Harris métamorphosé en mourant, pathétique. spoiler:

Cette oeuvre sensible et délicate raconte sans se dévétir de longues minutes d'ennuis la lente et obsédante conception d'une oeuvre littéraire intemporelle réalisée par une romancière suicidaire aux portes de la folie.

Une réalisation et une consultation fastidieuse baignant de sourires et de larmes le visage de trois femmes confrontées à trois époques différentes au même constat.

Un mal de vivre tenace et durable privant l'esprit d'une luminosité choisie élaborée sur un statut d'être.

Comment se réaliser dans trois époques n'offrant qu'un vide oppressant, une éthique ménagère sans surprises ou un assistanat sans espoir?

Ces trois femmes n'en font qu'une en tentant désespérement de conquérir leurs "MOI " respectif en se débarrassant de manière immorale de leurs contraintes domestiques répétitives et mal récompensées.

"The Hours" opus d'une grande détresse révèle l'immense difficulté qu'éprouve une femme toutes époques confondues à être ce qu'elle désire être uniquement pour elle même sans se sacrifier à temps complet pour un intérieur sans âme.

Un film difficile, lassant mais fédérateur d'un ailleurs libérateur convoité au détriment d'une déontologie assassine

Un film qui se déroule en deux temps. Dans ce qu'on pourrait limiter au premier tiers du film, Stephen Daldry, sans pour autant nous déranger, tombe dans une stylisation ostentatoire de son récit et commence par nous montrer trois portraits extrêmement romancés, et ça sent la morale superficielle sur la recherche du bonheur ... Mais cette impression mitigée est nettement rehaussée par la suite, notamment grâce au jeu fantastique des actrices en particulier de Nicole Kidman, méconnaissable et tout simplement formidable. L'intrigue gagne de plus davantage d'intérêt lorsque l'on commence à cerner davantage les liens qui existent entre ces trois destins de femmes. Ainsi, la recherche du bonheur personnel, la fragilité de la vie, la futilité de l'existence dans un corps et dans une vie que l'on peine à appréhender prennent alors tout leur sens et leur force. Malgré un départ poussif, le film se présente comme un bijou d'interprétation et comme une chronique sociale et littéraire convaincante. On en ressort bon prince, surement, mais conquis !

Trois histoires, trois destins, trois beaux portraits de femme incarnés par trois actrices au sommet (d'ailleurs pour faire ma parenthèse casse-couilles je ne comprends pas pourquoi on a donné un Oscar particulièrement à Nicole Kidman alors que les trois actrices sont à égalité niveau talent (quoique pour moi Julianne Moore a peut-être une courte tête d'avance !!!), parce qu'elle porte un maquillage ???) et trois récits finement "entrecroisés". Le tout sous un scénario qui joue intelligemment sur la notion de "coïncidence" autour du roman de Virginia Woolf (qui est d'ailleurs un des trois portraits de femme !!!) "Mrs. Dalloway". La BO de Philip Glass est en outre excellente et quelques véritables scènes d'émotion sont présentes (je pense notamment à la scène sur le quai de la gare très émouvante !!!). "Mrs. Dalloway" est dans ma PAL depuis trop longtemps, grâce à ce film remarquable je sais au moins qu'elle sera ma prochaine lecture.

A la base il y a Virginia Woolf, sa vie, son œuvre, son suicide. Et surtout son roman phare, Miss Dalloway, qui bercera trente ans plus tard de sa litanie douce-amère l’existence morne et pleine de regrets de Laura Brown. Puis qui, à l’aube du nouveau millénaire, donnera à Clarissa Vaughn son surnom, celui par lequel l’appelle son ami poète condamné. Trois destins croisés aux ramifications multiples, complexes, enfouies. Du manuscrit original, pour lequel Michael Cunningham reçut le Pulitzer, on pouvait craindre une adaptation au mieux réductrice : il n’en est rien. Daldry illustre les innombrables imbrications par un montage magistral, donne un corps à l’infinité de parallèles et de niveaux de lectures, leur rend tout leur sens, toute leur force. La reconstitution de la banlieue trop calme où s’éteint la romancière anglaise, celle du quartier 50’s empli de joie artificielle sont éminemment réussies. Mais c’est bien le casting qui crève l’écran. Nicole Kidman est éblouissante, Julianne Moore bouleversante ; en face Meryl Streep, pourtant pas manchote d’habitude, respire l’Actor studio. Derrière elles se croisent un Ed Harris très appliqué, un Jeff Daniels étonnamment subtil, un Claire Danes délicieuse, un épatant petit Jack Rovello. Tant de mélancolie n’atteint pas toujours sa cible, mais l’ensemble est indéniablement d’une puissance rare. Ramenez vos mouchoirs et éloignez les cordes.