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florentbalme
49 abonnés
516 critiques
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5,0
Publiée le 13 décembre 2008
Un film indescriptible, qui possède une force dramatique terrifiante. Rarement film n’aura eu une influence si forte sur le spectateur, le plongeant durant deux heures dans une bulle de terreur et de martyr. Une violence intelligente, montrant l’homme dans sa plus splendide déchéance et son inhumanité la plus horrible ; une lente descente aux enfers, que tout fan de cinéma se doit de voir.
Difficile de noter ce film. Tous le coter technique est très bon (réalisation, mise en scène) pour un film aussi vieux il n'a pas beaucoup vieillit. Ensuite vient le coter morale et la c'est autre chose. Certains y verrons un film pédophile et trash et d'autres comme moi chercherons à comprendre. Si Pasolini l'a payer de sa vie c'est qu'il à montrer une vérité. On écoute attentivement les récits d'une femme accompagné par de très belles mélodies au piano qui par la suite sont acter. Les images sont durs mais ce n'est pas gratuit contrairement à ce que beaucoup peuvent dire. Il n'y à peut-être pas de message mais il y à une vérité. Ques-ce qui est le plus cruel? Faire un film comme celui la ou se faire tuer à cause d'un film comme ca? Certains cherchent encore moi j'ai ma réponse.
Je préfère être enterré vivant dans mon propre cercueil que de visionner ce film une seconde fois. C'est pour vous dire. Je vais pas vous faire le pitch de l’œuvre, je risquerais de faire pipi dans ma culotte. Et j'ai 24 ans. Après ce film, j'étais plus mal que le pire lendemain de gueule de bois de ma plus grosse cuite. Après ce film, pendant une demi-heure, les équilibres de l'univers et de mon estomac se sont modifiés. Après ce film, la vie n'était plus la même. La vie ne DEVAIT plus être la même. L'horreur quoi. Pire encore que couper des spaghettis devant moi. On dit que tout est relatif, sauf dans ce film où l'horreur est absolu (Tatatataam tatatataaaaaaam).
PS : surement la phrase critique la plus juste à propos de ce film -> "C'est le film d'un artiste qui entend renoncer à son art, pour se proclamer malade et fou, tout en accusant la société d'en être la cause: terrifiant, pour le moins." Zurban
Ce qui m’inquiète le plus est le nombre non négligeable de critiques 5 étoiles y compris dans la presse. Nous sommes entouré de fous !!! J'ignorai qu'il était possible de trouver du génie dans la merde, la pédophilie et la torture. Si le talent est de montrer l'inimaginable côté sombre de l'humain c'est gagné et si l'enfer séduit autant de monde, j'aurai plus de place au paradis. Il faut être tordu et avoir un grain pour aimer ce film.
Les intentions ne font pas tout... Car même si les intentions de Paolo Pasolini sont bonnes, à savoir montrer les dérives de l'être humain ainsi que le fascisme dans toute sa splendeur, on ne retient de ce film que du dégoût, de la déception et de la honte. Choquant et humiliant, Salo ou les 120 journées de sodome ressemble plus à un fantasme glauque qu'à une oeuvre cinématographique. Il porte bien son titre au moins, de film déroutant face auquel il est difficile de sortir intact. Mais à part pour l'expérience proposée (aussi mauvaise soit-elle), ce film ne vaut même pas un coup d'oeil. Tout finit par se répéter au point que ce qui devrait nous choquer devient lassant. Sûrement est-ce là le point que Pasolini visait, la violence abondante devient tristement normal. Mais, ça ne sauve pas le film.
Les scènes de torture de la fin sont très difficiles à regarder encore plus que celles des torture porn de type Saw car pas de musique ou de montage haché seule la mise en scène crée un peu de recul. La dernière scène du film est très belle elle montre que dans toute cette horreur il demeure un peu d'humanité.
Un film qui faut le dire n’est pas très bon. Pourquoi ? Car il s’appuie sur l’œuvre de Sade. Et le problème de l’œuvre Sade c’est qu’on se fait très vite chier en la lisant. Au débit c’est rigolo, mais au bout de 20 pages l’ennui tombe irrémédiablement. Il ne sait plus trop faire pour garder l’excitation, par devant, par derrière, puis on invite la voisine, puis le jardinier… On tourne rapidement en rond et on s’ennuie ferme. Film à l’image de Sade donc, terriblement ennuyeux passé les 20 premières minutes de découverte (qui regarde un film porno en entier ?).
C'est franchement horrible et assez malsain. Des scénettes toutes plus délurées les uns que les autres au fil de récits érotiques et fantasmes d'hommes et de femmes dérangés ou recherchant dans le sexe "mis en scène" une certaine autorité en rapport avec la politique de l'époque.
"Salo ou les 120 journées de Sodome" se place dans la droite lignée de la trilogie de la vie. Pier Paolo Pasolini conserve l'ingrédient principal des ses précédents films à savoir beaucoup de sexe et de discours scabreux. Il rajoute à cela une dose de torture et de sadisme. Le long métrage est un monument de la subversion tout comme l'aidé l'oeuvre littéraire du Marquis de Sade ayant inspiré ce film. Mais derrière cette intention de choquer (pari réussi!), il n'y a pas grand chose à quoi se raccrocher. Le propos est creux et le film ne présente guère de qualités cinématographiques. Cela donne néanmoins quelques scènes croustillantes et osées mais enfouies sous une bonne couche de grotesque. Tous les classiques ne sont pas forcément bons à voir.
D'un ennui abyssal et finalement très survendu dans le soi-disant côté "choquant"... Une simple complaisance sexuelle et scatophile, aussi puérile que gratuite, qui m'aura laissée complètement de marbre. Le film aurait pu être vraiment marquant s'il avait été bien fait : les scènes "chocs" sont filmées de très loin ou sous un mauvais angle (au final on voit peu de choses), les histoires érotiques racontées par la vieille bobo sont infernales d'ennui et recommencent toutes les cinq minutes, les scènes de tortures sont à mourir de rire (un bout de caoutchouc tout juste rosé qui est censé être une langue, un espèce de litchi pour faire un œil...). Ne parlons pas de la redondance du film, qui récite inlassablement sa leçon sur le fascisme avec un manque évident de finesse. Franchement cela ne m'a fait ni chaud ni froid : la coprophagie, quand vous avez toujours eu des lapins, on s'en fiche un peu (beaucoup), et les scènes de sexes sont tellement mal filmées que les films de Guiraudie font figures de vrais chefs-d'œuvres à côté (et là, oui, les scènes peuvent être "étonnantes"). Tellement mal mis en scène que ce qui est censé être dérangeant devient surtout ridicule.
Franchement assez ridicule. A l'époque on peut comprendre que le film puisse avoir fait grand bruit mais maintenant franchement, la violence que montre le film ça fait longtemps qu'elle a été banalisé dans de nombreux films bien plus choquants. Qui plus est les acteurs sont assez nul, la mise en scène quelconque et surtout le scénario est plus que discutable malgré le pamphlet plus que nécessaire. Je suis pas du tout convaincu par la raison d'être de ce film franchement loin d'être un chef d'oeuvre.
Perversité, voyeurisme, esclavage, et folies humaines sont dans ce film très dérangeant et très difficile à regarder jusqu'au bout sans avoir de relans au fond de la gorge. Il semble néanmoins être comme une expérience tirée de "I comme Icare" (Ou jusqu'à quelle minute décidez-vous d'éteindre la télé ?) et d'"Orange Mécanique" (Les nausées d'Alex après sa "guérison").