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    The Palace
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    15 critiques spectateurs

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    Vador Mir
    Vador Mir

    235 abonnés 722 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 janvier 2024
    Une caricature savoureuse du monde des ultra-riches et de leur lubies, leurs angoisses existentielles et leurs excentricités. Avec des acteurs géniaux.
    Très drôle.
    andika
    andika

    98 abonnés 320 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 17 mai 2024
    Ce film au casting international mérite d'être vu. Il s'agit d'une comédie caustique, acide, irrévérencieuse, où Roman Polanski, bien que nonagénaire, garde se silhouette d'adolescent malicieux. L'histoire se déroule dans un hôtel luxueux à Gstaad en Suisse, pour le réveillon de la Saint-Sylvestre. On y retrouve des clients richissimes qui y ont leurs habitudes, dont Bernard Madoff, qui fera une apparition furtive, de dos, lors de la grande soirée de réveillon. On a droit à tous les personnages les plus extrêmes et les plus loufoques, mais qui ont en général un point commun en sus de leur richesse (réelle ou supposée), à savoir leur goût prononcé pour la chirurgie esthétique. Voir ce défilé de visages (mal) refaits, est d'un effet comique saisissant. D'autant plus lorsque ces personnages défilent devant un chirurgien esthétique, le Dr Lima (un Joaquin De Almeida au français excellent), qui séjourne également à l'hôtel, avec son épouse souffrant d'Alzheimer.

    On sent d'emblée des comédiens qui s'amusent et sont contents d'être là, dans un registre d'auto dérision assez assumé. Et tous ces excès ne font que monter crescendo après l'exposition avec le staff de l'hôtel qui se prépare à la grande soirée. Mais devant tant de folie et d'anormalité, il est très plaisant de suivre un protagoniste, plein de bonté, qui ne perd jamais son flegme et qui est toujours partant pour aider, et régler tous les problèmes que peuvent rencontrer les clients. Ce personnage, c'est Hansueli, le manager de l'hôtel, campé par un Oliver Masucci au sourire contagieux, et à la bienveillance à toute épreuve. Et devant cette myriade d'enfants gâtés, on ne cesse d'être étonné par son calme, sa maîtrise et sa tempérance. Il est un peu l'avatar du spectateur et on compatit avec lui devant tout ce qu'il a à gérer.

    Bien que les personnages soient excessifs, les événements relatés ne le sont pas tellement. On reste dans le registre de la farce, et tout ce qui sort un peu de l'ordinaire sert à merveille les effets comiques. Sans être jamais outrancier ou vulgaire. On se replonge dans cette fin de deuxième millénaire avant le passage de l'an 2000, et on goûte avec plaisir à toutes ces références au bug, et à la fin du monde qui était promise à l'époque.

    Mais cette fête dans ce contexte démontre également une certaine innocence de cette époque pré 11 septembre 2001, où la Russie commençait à peine à découvrir Vladimir Poutine, qui promettait de respecter les droits des citoyens de son pays lors de son accession à la présidence. Cette séquence télévisée regardée par les personnages russes au début du film résonne particulièrement 24 ans après.

    La mise en scène est une fois de plus impeccable. Les décors blancs extérieurs étant peu utilisés, la caméra se faufile dans tous les recoins de l'hôtel afin de nous révéler tous les vices de nos personnages. Il en résulte que chacun en prend pour son grade dans un festival d'autodérision. Mais chaque comédien le fait de bon cœur sans arrière pensée.

    Il en résulte une comédie très drôle et festive, mais qui pourtant, ne permet pas d'oublier totalement le monde dans lequel on vit. Car quand on voit la désolation de la salle de fête à l'issue du réveillon, on se dit que parfois, faire la fête cause aussi bien des dégâts. De façon intelligente, parfois subtile, parfois grossière, mais toujours authentique, Roman Polanski livre un film qui n'a au final qu'un seul but, divertir le spectateur qui osera encore regarder un de ses films en 2024. Et le faire rire aussi.
    traversay1
    traversay1

    3 206 abonnés 4 661 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 14 janvier 2024
    Si J'accuse avait été le dernier long-métrage de Roman Polanski, l'aura du cinéaste, artistique s'entend, serait resté intacte, dans une carrière constellée de chefs d’œuvre. Quelle a été la motivation du réalisateur de Chinatown pour tourner The Palace, aidé au scénario par Jerzy Skolimowski (les deux ont travaillé ensemble sur le tout premier Polanski, Le couteau dans l'eau), si ce n'est l'envie d'adresser un dernier pied-de-nez, pour ne pas dire un doigt d'honneur, au monde ? Hélas, bâti à la manière de Grand Hotel (1932) de Goulding, avec Garbo, et de tas de films 'hôteliers" et chorals qui ont suivi, The Palace ne brille pas par son intrigue, avec aucun personnage qui mérite de sortir du lot, ni par sa mise en scène et pas plus par son interprétation embarrassante (Ardant, Cleese, Rourke). Dans cette évocation du dernier jour de l'an 1999, dans un hôtel luxueux des Alpes suisses, Polanski semble marcher sur les traces de Ruben Östlund, en s'attaquant aux ultra-riches et aux méga-célèbres, mais l'exercice manque d'esprit créatif et se vautre surtout continuellement dans le mauvais goût, scatologie compris, et parfois le n'importe quoi spoiler: (présence incongrue d'un pingouin et de Poutine)
    . Bien tenté, le coup de la comédie noire grotesque, mais Polanski y croit-il lui-même, dans ce film qui risque d'être considéré comme celui de trop, y compris par ses admirateurs inconditionnels ?
    Vincent L
    Vincent L

    12 abonnés 24 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 mai 2024
    Heureusement que je n'ai pas suivi le boycott des médias et me suis fié à mon instinct, un film de Polanski ne peut pas être raté. Il s'agit donc de l'inverse et d'une vraie réjouissance. Une galerie des horreurs, un défilé de monstres blindés de pèse, vulgaires, cyniques mais vraiment drôles. Si vous êtes fan de Fanny Ardant, soyez prêts à la découvrir dans un rôle déjanté, un peu dans le style de celui de Pédale Douce. Me suis régalé devant cet ovni qui ne méritait vraiment pas cette mise à mort.
    Henripaulk
    Henripaulk

    1 abonné 4 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 21 mai 2024
    J'ai eu la chance de voir ce superbe film de Polanski (puisqu'il n'est programmé que dans une salle, une fois par jour). Très drôle. Une mise en scène impressionnante, comme toujours avec Polanski. La salle a applaudi, ce qui est rare. Je ne comprends pas tout ce que je lis de méchant sur ce film.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 4 septembre 2023
    VUE EN AVANT-PREMIERE : Un an après le suédois Ruben Ostlünd qui livrait sa fable comico-sadique sur le monde des ultras riches, voici le franco-polonais Roman Polanski qui fait de même avec THE PALACE étrange mélange entre le jouissif "Sans Filtre" de son homologue deux fois palmé à Cannes, et l'excellent "Grand Budapest Hôtel". Cependant, THE PALACE n'a ni la verve ni les qualités de ces compères. Le réalisateur franco polonais au-delà de toute les polémiques qui l'entourent n'arrive pas à nous embarquez. Tout semble faux, creux, et sans saveur. Ce qui est assez dommage venant de sa part. Qu'on aime ou pas, Polanski fait partie des grands noms du cinéma, triste cependant qu'il se complaise à ce point et soit tomber aussi bas. Cinéaste de talent, il nous avait habituer à bien mieux. Entre le magnifique "Le Pianiste" et ça, difficile de croire qu'il s'agit du même réalisateur.
    Bernard M
    Bernard M

    21 abonnés 444 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 mai 2024
    Le dernier film de Roman Polanski n'est pas un de ses meilleurs!mais il n'est pas non plus catastrophique! loin de là l'absencre d'un banc titre au début est navrante.C'est un film chorale donc avec une multitude de personnages et comme dans tous ces films là, on a parfois du mal à s'y retrouver.Les acteurs font donc trois petits tours et s'en vont ( en revenant parfois plus tard), mention particulière à Fanny Ardant qui semble sortir du lot mais qui reste un second rôle car dans un tel film, il n'y a pas de rôles principaux.Un film qui est un huis-clos, où on a unité de lieu ( un grand hôtel), unité d'action ( une soirée de réveillon) et unité de temps( un à deux jours)..Quand on y regarde d'un peu plus près, on a un film très kitch; on aime ou on n'aime pas...mais aussi des gags parfois d'un goût douteux mais le plus souvent fort hilarant et plein de clin d'oeil....on verrait surgir un Jerry Lewis qu'on ne serait pas surpris!il y a d'ailleurs beaucoup de clins d'oeil dans cette comédie en marge de ce que fait habituellement Roman Polanski.A chacun d'y voir ce qu'il veut....on n'est pas loin par moment d'un film à la " play time" de Jacques Tati.Le réalisateur semble aussi régler ses compte avec une certaine presse et autres revers de sa propre vie mais toujours avec un humour omniprésent.Pourtant quand on sort de là, on sait qu'on va oublier très vite cette histoire car le film manque cruellement de profondeur.
    MARC BULTEAU
    MARC BULTEAU

    1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 mai 2024
    Un film jubilatoire qui m’a rappelé un des premiers film de Roman Polanski, le bal des vampires, courrez y, vous ne le regretterez pas
    FaRem
    FaRem

    7 705 abonnés 8 979 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 3 février 2024
    "The Palace" se déroule à l'aube de l'an 2000 alors que tout le monde se demande si le bug tant médiatisé va vraiment avoir lieu... Cela ne semble pas les préoccuper plus que ça puisqu'ils profitent tous de ce luxueux hôtel suisse où ils séjournent. En huis clos, cette satire de la haute société mise principalement sur cette galerie de personnages comme spoiler: le milliardaire marié avec une jeunette sur le point de toucher son héritage, un célèbre chirurgien esthétique qui est appelé pour tout et rien, une ancienne star du porno, un investisseur vedette, une femme obsédée par son chien ou encore des Russes qui apprennent la nomination de Vladimir Poutine suite à la démission de Boris Eltsine, etc.
    Des personnages caricaturaux aux nombreux caprices et aux demandes plus extravagantes les unes que les autres. Malgré les très nombreux personnages et situations, "The Palace" peine à trouver son rythme et ressemble à une comédie un peu datée et pas franchement inspirée. C'est dans l'esprit d'une sitcom, ça se laisse voir, mais sans plus.
    Action Cedric
    Action Cedric

    5 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 mai 2024
    Une comédie sympathique de Roman Polanski, 90 ans au compteur et qui n'a rien perdu de son mordant. La première chose que je retiens, c'est le cadre temporel choisi par le réalisateur : la nuit de la Saint-Sylvestre entre 1999 et 2000 avec son fameux "bug de l'an 2000", l'un des plus grands canulars de l'Histoire qui a réussi à jeter dans la psychose une bonne partie du monde (pas moi, je précise ; je n'en avais rien à cirer, même). L'hystérie collective autour de ce "bug" est quelque chose qui a été très peu exploité dans le cinéma du 21ème siècle. Polanski nous montre aussi, par petites touches, les événements qui se déroulent en Russie à ce moment précis : la démission de Boris Eltsine et le passage de témoin à un Poutine au regard menaçant qui explique à l'écran que toutes les libertés seront maintenues dans son pays (ben voyons). Polanski filme donc un monde qui change, un monde qui glisse doucement mais sûrement vers l'esbroufe, le superficiel, le toc, mais aussi vers la censure, la malhonnêteté et la dictature morale, bref autant de choses que l'on retrouve chez ces ridicules personnages de jet-setteurs pleins aux as autour desquels le film s'articule. Ceci étant dit, on comprend pourquoi la presse française, qui fait partie de cette jet-set ou aspire de tous ses voeux à en faire partie, a détesté le film...
    Yves G.
    Yves G.

    1 342 abonnés 3 337 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 4 juin 2024
    La nuit de la Saint-Sylvestre 1999, alors que plane le spectre du bug de l’an 2000, des clients fortunés se pressent dans un palace des Alpes suisses : un milliardaire nonagénaire (John Cleese) fraîchement marié à une gironde donzelle, une ancienne star du porno (Luca Barbareschi), une marquise française encombrée d’un chihuahua diarrhéique (Fanny Ardant, dans le rôle de la marquise), un businessman américain (Mickey Rourke) tentant de corrompre son honnête comptable pour échapper au fisc, un chirurgien esthétique qui a tellement défiguré ses patientes qu’il peine à les reconnaître (Joaquim de Almeida), un trio d’oligarques russes que l’annonce de la démission de Boris Eltsine et de son remplacement par un bureaucrate inconnu inquiète vaguement, etc.

    La sortie du dernier film de Roman Polanski a fait polémique. Le film, projeté à la Mostra de Venise l’an dernier, n’avait pas trouvé de distributeur en France. La faute à ses défauts intrinsèques ? ou au statut de pestiféré de Polansky désormais blacklisté par #metoo ? Sans doute un peu les deux.

    Finalement, le film a trouvé un distributeur, Sébastien Tiveyrat, directeur de la société Swashbuckler Films, spécialisée dans le cinéma de répertoire. Son geste est militant. C’est au nom de la liberté d’expression qu’il a distribué "The Palace". La première semaine, il était projeté dans 82 salles en France, mais dans une seule à Paris qui l’a déprogrammé dès le premier soir en raison de l’émotion suscitée. L’exploitant du "Studio Galande", dans le cinquième arrondissement, a prétendu tout ignorer de la polémique #MeToo et s’être fait piéger par le distributeur.
    Preuve qu’il ne s’était pas tant fait piéger que cela : il a décidé de reprogrammer ce film que je suis donc allé voir le week-end dernier avec une vingtaine d’autres spectateurs, la cinquantaine bien entamée.

    Je considère en effet, pour le dire simplement, qu’il faut dissocier l’oeuvre de l’artiste. Je pense qu’on peut être un salaud ou pire un criminel et qu’on peut « en même temps » être un grand artiste. Je considère surtout – et c’est peut-être le juriste en moi qui parle – que, quels que soient les crimes qu’on a commis, qu’on ait d’ailleurs été inculpé ou pas, condamné ou pas, la commission de tels crimes n’entraîne pas l’interdiction de créer. Pour le dire simplement, selon moi, Céline a le droit d’être lu, Polanski le droit d’être vu, Cantat le droit d’être entendu. Certains les exècrent au point de désapprouver leurs oeuvres, de refuser d’acheter leurs livres, de regarder leurs films, d’aller à leurs concerts. C’est leur droit le plus strict. Mais ils n’ont pas le droit d’appeler à leur censure et de blâmer ceux qui s’y intéressent.

    Cette première étape franchie, non sans mal, passons au fond – un juriste dirait que la recevabilité de la requête étant admise, examinons le bien-fondé des moyens. Que vaut "The Palace" ? Là encore, disons-le sans détour : pas grand-chose.
    "The Palace" est une pochade, une satire (écrite par un satyre ? …. pardon… le jeu de mot était trop tentant). Ce genre peut produire des bijoux : qu’on pense aux Monthy Python. D’ailleurs la présence de John Cleese au générique montre que Polanski se revendique de cette veine-là.

    Mais hélas, "The Palace" est une pochade de la pire espèce : une pochade pas drôle. Ses situations, ses personnages, ses gags ne font pas souvent mouche. Pour autant, "The Palace" n’est pas aussi calamiteux que ce que j’en avais lu. Je ne me suis pas ennuyé une seule seconde et j’ai souvent souri, à défaut de rire à gorge déployée – ce qui m’arrive seulement les années bissextiles (un relecteur vigilant vient de me signaler en mp que 2024 est bissextile !).

    "The Palace" n’a pas de scénario. Il se borne à peindre une galerie de personnages tous plus caricaturaux les uns que les autres. Ruben Östlund avait fait la même chose en 2022 avec "Sans filtre" qui lui avait valu une Palme d’or, à mon sens surcotée. Roman Polanski a lui aussi décroché une Palme d’or en 2002 pour "Le Pianiste". Espérons simplement que The Palace ne soit pas le dernier film de cet immense réalisateur.
    Joëlle D
    Joëlle D

    1 abonné 3 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 mai 2024
    Marrant, foutraque, inventif. Un bon moment de détente. Ce n'est pas son meilleur film mais je ne regrette pas le déplacement.
    Coralie M
    Coralie M

    7 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 20 mai 2024
    Attention, l’image fait mal aux yeux, l’histoire ne passionne jamais, les acteurs sont too much, bref, on s’en passera. Et franchement, je sépare le cinéaste et l’homme : les deux sont juste mauvais !
    Colette K.
    Colette K.

    6 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 juin 2024
    Ne pas boycotter ce film réjouissant : satire féroce d'un monde en perdition ! Des acteurs talentueux au service d'un film qui mériterait une distribution digne de ce nom !
    Francois Roux01
    Francois Roux01

    4 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 7 juin 2024
    Il y a peu, lorsque Polanski était encore en grâce, on aurait crié au génie devant cette farce qui se moque des très riches, de leurs caprices et leurs ridicules.
    Maintenant le film sort "en catimini" et on en parle pas, sinon pour le dézinguer.
    Malheureusement, aujourd'hui, on "juge" les réalisateurs, plus les films.
    Moi j'ai bien rigolé et j'ai trouvé ce film bien fait.
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