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    Vedette
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    Coric Bernard
    Coric Bernard

    329 abonnés 513 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 février 2022
    Ce documentaire sur une vache est assez original. Les réalisateurs nous montrent l’attachement de ces éleveuses de montagne pour cette vache qui, après avoir été longtemps la reine respectée du troupeau dans alpages, vit ensuite retirée dans une grange mais continue à recevoir toute l’affection et l’attention de ces agricultrices qui considérrent cet animal comme une personne. C’est même parfois très émouvant. La réalisation montre bien cela avec de belles images de montagne et nous permet également d’avoir de vraies réflexions sur la cause animale.

    Bernard CORIC
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    6 167 abonnés 7 228 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 7 avril 2022
    Vedette n’est pas une vache pas comme les autres, elle ne se contente pas de ruminer toute la journée, elle mène aussi des combats, des « combat de reines ». Ces combats sont une tradition dans le canton du Valais en Suisse, cela fait près d’un siècle que cela existe.

    Mais ces combats ne sont qu’un prétexte pour approcher Vedette, les combats ne sont que le préambule du film, ce documentaire est aussi et surtout l’occasion de questionner le rapport entre l’homme et l’animal (la place de l’Homme au sein de la nature), le tout, abordé de manière philosophique, poétique mais aussi politique.

    Claudine Bories et Patrice Chagnard dresse un joli portrait de Vedette (une vache noire de 800kg), ainsi que de ses éleveuses Élise & Nicole. Vedette est un personnage à part entière, les réalisateurs nous expliquent pourquoi elle est la reine des reines et la hiérarchie qui existe au sein du troupeau.

    Si Vedette (2022) a le mérite de nous offrir de jolis plans des Alpes Suisse, ainsi qu’une étonnante scène de lecture dans l’étable (où la réalisatrice se met à lire auprès de Vedette la théorie de Descartes "l'animal-machine"), le film n’en reste pas moins creux et redondant. 110 minutes sur une vache, c’était osé.

    ● http://bit.ly/CinephileNostalGeek ● http://twitter.com/B_Renger ●
    Brol le chat
    Brol le chat

    8 abonnés 150 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 31 mars 2022
    Des bobos parisiens découvrent que chaque vache est unique en rencontrant le troupeau de leurs voisines, deux soeurs valaisannes. S'ensuit une catastrophique fable sur le "paradis" de l'alpage. Cela ne fonctionne ni en documentaire pur, ni en fable (Claudine Bories qui se met en scène sans aucun recul ni peur du ridicule: elle lit Descartes à Vedette pour tenter de se lier avec elle) tout étant pris à l'aune du bobo découvrant les charmes de la nature "authentique". Qu'ils ne s'avisent pas de faire une projection en Valais, ils seraient la risée du canton suisse. Les deux soeurs n'ont pas vu le film, auquel elles ne s'intéresseraient pas vraiment: tant mieux pour les rapports de voisinage.
    velocio
    velocio

    1 162 abonnés 3 024 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 mars 2022
    Désireux d’aborder dans un film les rapports entre les hommes et les animaux, dans une approche qu’ils souhaitaient à la fois poétique et politique, Claudine Bories et Patrice Chagnard sont venus passer de longs séjours à Evolène, dans le Val d’Hérens, dans un chalet rustique proche du chalet abritant à l’année Elise et Nicole Fauchère, deux éleveuses de vaches d’Harens. Parmi les vaches de leur troupeau, Vedette, une vache âgée, une Reine que l’âge était en train de rattraper. Une vache avec laquelle Claudine Bories a appris petit à petit, après des débuts difficiles, tout ce qu’il fallait faire pour qu’elles deviennent bonnes copines : lui parler, la caresser, lui donner du pain à manger, lui lire des extraits de textes de Kundera et de Descartes dans lesquels les rapports entre les hommes et les animaux sont évoqués. Oui, Descartes avec sa théorie de l’animal-machine qui met l’animal à peu près au même niveau qu’une horloge, « ne ressentant ni plaisir, ni douleur, ni quoi que ce soit d’autre », la différence étant que les horloges sont des machines faites par les hommes alors que les animaux sont des machines faites par Dieu.Ces longs moments avec Vedette et les conversations qu’elle a eues avec Elise et Nicole Fauchère ont permis à Claudine Bories de renforcer ses convictions sur les bonnes pratiques en matière de rapports entre les humains et les animaux. Elle a bien pris conscience que chaque animal avait sa propre personnalité et qu’une Reine sur le déclin du fait de son avancée en âge avait la capacité de ressentir ce déclin et d’en tenir compte. A contrario de l’élevage industriel et de son inhumanité, Claudine et Patrice ont apprécié le type d’élevage pratiqué dans ces montagnes du Valais, un élevage tellement familial qu’on a l’impression que les vaches font partie de la famille, avec les portraits des Reines qui sont accrochés aux murs de la pièce à vivre du chalet. Le sujet des rapports entre l’homme et l’animal lorsque ce dernier est servi dans une assiette et même celui de ce rapport lorsqu’il s’agit d’un animal que vous avez élevé vous-même sont traités avec finesse grâce, en particulier, au discours des deux éleveuses, Elise et Nicole Fauchère. Magnifiquement photographié par Patrice Chagnard, "Vedette" arrive à passionner le spectateur même si on peut penser que le fait de raccourcir certaines scènes, de couper en tout un petit quart d’heure, lui aurait donné encore plus de force.
    chas
    chas

    32 abonnés 180 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 mars 2022
    Vedette est reine des alpages suisses depuis des années et comptabilise toutes ses annuités pour faire valoir sa retraite. Au sommet de la hiérarchie d’un petit troupeau de vaches où chacune porte un nom, elle donne son dernier veau, et finira dans l’assiette de ses propriétaires. Les deux sœurs qui s’en occupent chaque jour lui ont offert toute leur attention, toute leur compréhension au cours d’une existence dans des paysages sublimes. Alors que je m’apprêtais à nourrir mon incompréhension envers les antispécistes en voyant le ridicule de la citadine lisant Descartes à la fenêtre de l’étable, le rebondissement final permet d’aller au-delà d’un moment contemplatif au rythme des saisons parmi des êtres pas vraiment impavides.
    Les combats entre vaches évoquent la violence des taureaux, sans le sang, si bien que pour mimer quelque obsession urbaine « trans » on pourrait penser que ces belles bêtes noires d’Hérens, nourries aux fleurs, transcendent leur genre.
    Yves G.
    Yves G.

    1 278 abonnés 3 288 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 13 juin 2022
    Élue reine de l'alpage, Vedette est une vache majestueuse de huit cents kilos. Ses propriétaires, Elise et Nicole, lui sont très attachées. Mais quand Vedette vieillit et est détrônée, elles doivent se résoudre à monter à l'alpage sans elle et à la laisser aux bons soins de leurs voisins.

    Claudine Bories et Patrice Chagnard forment un couple de documentaristes engagés unis par la même passion cinématographique et les mêmes valeurs politiques. J'avais beaucoup aimé "Les Arrivants", leur tout premier documentaire, en 2010, sur le parcours semé d'embuches des demandeurs d'asile, et je n'avais pas raté les deux suivants "Les Règles du jeu" (2014) sur la réinsertion professionnelle de jeunes chômeurs dans le Nord-Pas-de-Calais et "Nous, le peuple" (2019) sur la rédaction par plusieurs groupe de citoyens d'un projet de Constitution.

    Les deux septuagénaires changent radicalement d'horizon avec ce documentaire rural, tourné dans la vallée alpine où ils passent la moitié de l'année. C'est à eux qu'est échue la lourde responsabilité de veiller sur Vedette pendant l'absence d'Elise et de Nicole.

    Ce "cow-sitting" peu ordinaire va susciter avec le formidable bovin une relation que "Vedette" essaie de nous faire toucher du doigt. Vainquant ses réticences initiales, Claudine, que filme Patrice, se rapproche de Vedette, la nourrit, la caresse, lui parle.

    Le documentaire se veut politique, écologique : un plaidoyer antispéciste en faveur d'une cohabitation harmonieuse de l'homme et de l'animal et une réfutation par l'exemple de la théorie cartésienne de l'animal-machine qui a suscité trois siècles d'exploitation animale. Emmanuel Gras avait déjà exploré le même sillon avec "Bovines" en 2012.

    Tout cela est fort intéressant.... mais très ennuyeux. Quelques minutes après s'être réjoui de la beauté de certains paysages alpestres, à commenter par celle de son affiche - dont on sent que les co-réalsiateurs ne veulent pas faire le clou du film - on s'ennuie sec devant ce remake pas drôle de "La Vache et le Prisonnier".
    Le Nyctalope
    Le Nyctalope

    1 critique Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 12 juillet 2023
    Ce documentaire sur Vedette, ancienne reine de l'alpage de l'Etoile, a eu, apparemment, un certain succès. Tant mieux pour ses auteurs ! En même temps, si l'on dépasse l'anecdote et si on regarde attentivement le film, "Vedette" est un malentendu et une imposture cinématographique ! Sur le plan formel d'abord : les plans sont statiques, avec des cadrages répétitifs, abstraits (derrière une fenêtre). L'image est figée et ne rend absolument pas compte de la dynamique de l'animal en mouvement (voir la séquence de l'inalpe à l'Etoile). On a l'impression que Patrice Chagnard filme assis sur sa chaise. La prise de son est indigente, souvent inaudible. Sur le plan du contenu, c'est plus affligeant encore. Les transitions sont bâclées, le commentaire inexistant. Le spectateur attentif ne saurait se départir d'un malaise certain à la vue de ce "documentaire" censé établir une communication entre le monde animal et celui des hommes. Tout est surjoué dans les séquences et le "dialogue" entre Vedette et Claudine Borie, qui ne prête aucune attention réelle à la vache, ni aux éleveuses, les soeurs Fauchères, mais se met en scène en grande lectrice philosophique, est tout simplement ridicule. Et puisqu'il est question de respect de l'animal, Descartes à l'appui, on peut se demander pourquoi Vedette est affublée, sauf lors des séquences à l'alpage, d'une sonnette qui ne correspond pas à son statut ? Serait-ce parce que la musique d'une sonnette de reine dérangeait le voisinage de la Giette, parmi lequel le couple de réalisateurs ? Le spectateur est en quelque sorte pris en otage. Celui d'un documentaire réalisé à la dérobée, par grilles et filtres interposés : prises de vue fréquentes depuis sa fenêtre, téléphone pour communiquer avec les éleveuses qui habitent à 30 mètres, lectures philosophiques grandiloquentes, injonctions à l'animal comme s'il s'agissait d'un animal domestique : "Vedette, Vedette ! regarde-moi quand je te parle !" Et que dire enfin du regard condescendant sur le monde paysan et cette vision ethnologique fantasmatique d'un val d'Hérens qui n'a pas évolué.
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