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    Michael Cimino, God Bless America
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    CharlesBronson
    CharlesBronson

    2 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 6 juillet 2022
    Bien plus qu'un film sur Michael Cimino, un film sur le cinéma de Michael Cimino qui dans son approche impressionniste plus que didactique approche au plus prés de l'essence même du ciné de Cimino.
    À voir sur grand écran.
    Et pour ceux qui l'ont déjà vu, un bon petit complément avec cette présentation du film par Jean-Baptiste Thoret, lui-même.
    https://www.youtube.com/watch?v=BD9muIvTm-g&t=1640s
    Yves G.
    Yves G.

    1 288 abonnés 3 294 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 avril 2022
    Michael Cimino a marqué de son empreinte le cinéma américain avec des chefs-d’œuvre comme "Voyage au bout de l’enfer" ou "La Porte du paradis". L’abyssal gouffre financier creusé par la production de ce film-là lui a à jamais attaché la réputation d’un cinéaste maudit que les succès ultérieurs de "L’Année du dragon" ou de "Desperate Hours" n’ont pas réussi à l’en débarrasser.
    Le critique et historien du cinéma Jean-Baptiste Thoret avait rencontré Michael Cimino en 2010, six ans avant sa mort. Il avait avec lui effectué un improbable "road trip" sur les lieux mêmes du tournage de "La Porte du Paradis", au Montana et au Colorado. Il en avait tiré un livre publié en 2013. Il est revenu début 2020 aux Etats-Unis pour y retrouver les lieux de tournage des films de Cimino, notamment ceux du "Voyage" en Ohio.

    Le documentaire que Jean-Baptiste Thoret consacre à Michael Cimino est passionnant. Il passionnera ceux qui ont vu et aimé les films de ce cinéaste maudit autant qu’il excitera la curiosité de ceux qui ne les ont pas (encore) vus.

    Mais il souffre d’un grave problème de construction. Toute sa première heure se déroule à Mingo Junction, une ancienne cité sidérurgique de l’Ohio où a été tourné "Voyage au bout de l’enfer". C’est autant un documentaire sur le film et son tournage que sur une ville désindustrialisée de l’Amérique profonde et de ses white trash – dont il y a lieu de craindre qu’ils aient encore donné leurs suffrages à Trump en 2020. À lui seul ce sujet là aurait pu faire l’objet d’un documentaire. Mais Thoret ressent le besoin d’en tourner un second, à l’autre bout des Etats-Unis, dans les paysages enneigés et majestueux du Montana, en y mixant la voix enregistrée en 2010 de Michael Cimino.
    Le film en sort boiteux, trop long d’une bonne quarantaine de minutes.

    Thoret a réussi à interviewer quelques grands témoins. Parmi eux Quentin Tarantino replace en quelques phrases l’œuvre de Cimino dans l’histoire du cinéma américain, dans celle du Nouvel Hollywood. Il souligne sa filiation au cinéma de Ford, auquel Cimino vouait une admiration révérencieuse, et de Visconti, dont il avait la même élégance.
    Thoret interviewe aussi Oliver Stone. Sous couvert de faire le panégyrique de son collègue défunt, le réalisateur de Platoon lui décoche quelques flèches vipérines. On pourrait reprocher à Stone cette mauvaise manière ; mais force est de reconnaître que les critiques qu’il fait à Cimino (son intransigeance, son refus de tout compromis, son manque de sociabilité) ne sont pas sans fondement et participent aussi de son identité.
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    6 192 abonnés 7 235 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 janvier 2022
    En 2010, le critique cinématographique Jean-Baptiste Thoret souhaite rencontrer Michael Cimino pour y dresser son portrait dans Les Cahiers du cinéma. Ce dernier accepte à la seule condition que cet entretien soit l’occasion d’un road-trip « si vous voulez comprendre mes films, vous devez voir les paysages où ils ont été tournés ». Voilà comment a débuté ce road-trip de plus de 2500 miles à travers les États-Unis, de Los Angeles au désert Mojave, de Las Vegas au Nevada, jusqu’aux Rocky Moutains du Colorado. Ces échanges ont été enregistrés et publiés par la suite en 2013 dans "Michael Cimino, les voix perdues de l'Amérique" et plus récemment, sur ARTE, il en a tiré ce documentaire de 52min : Michael Cimino : God Bless America (2021).

    10ans se sont écoulés depuis cette rencontre, riche en enseignements et en anecdotes. Depuis, Michael Cimino s’en est allé (il est décédé en 2016 à l’âge de 77ans), mais le cinéaste continu de hanter Jean-Baptiste Thoret qui s’est replongé dans ses enregistrements et est parti à la rencontre de ceux qui l’on côtoyé, de près comme de loin.

    Durant l’hiver 2020, il s’est rendu aux États-Unis, sur les traces de cette Amérique réelle & fantasmée par Cimino, celle qui a magnifiée chacun de ses films, de l’Ohio en passant par le Montana, de l’Utah au Colorado, jusqu’en Arizona. Un voyage de 130min durant lequel le réalisateur revient sur la carrière de Cimino, avec ses hauts et ses bas, ses réussites et ses désillusions. De ses 5 Oscars pour Voyage au bout de l'enfer (1978) au fiasco qui a poussé à la banqueroute United Artists avec La porte du paradis (1980), la carrière de Cimino est à son image, complexe et difficile à cerner.

    La première partie du film s’intéresse essentiellement à Voyage au bout de l'enfer (1978) où le réalisateur a posé sa caméra à Mingo Junction à la rencontre de ses habitants. Cette ville sidérurgique se meurt à petit feu depuis que l’aciérie a cessé d’être son poumon économique. Ces derniers se souviennent parfaitement de l’arrivée de Cimino dans leur petite ville, le tournage du film jusqu’au casting sauvage (avec des métallurgistes recrutés à la sortie de l’usine). La seconde partie quant à elle, s’intéresse à l’autre grand film du cinéaste, le maudit La Porte du paradis (1980), dont on connait que trop bien sa destinée tragique. Le film évoquera (ou survolera) aussi ses autres films, Le Canardeur (1974), L'année du dragon (1985), Le Sicilien (1987), La maison des otages (1990) ou encore Sunchaser (1996). Mais ce documentaire se focalise essentiellement sur les deux principaux films du cinéaste, entrecoupé par les interventions des habitants de Mingo Junction qui ont assistés (et/ou participés) au tournage, ainsi qu’à trois grandes figures hollywoodiennes : Oliver Stone, Quentin Tarantino, James Toback & John Savage (qui incarnait Steven dans Voyage au bout de l'enfer).

    Grâce aux enregistrements sonores réalisés en 2010, le film s’avère être une brillante immersion dans la psyché du cinéaste, de ses désirs à ses ressentis, de ses anecdotes (le souhait de Clint Eastwood de lui racheter le script du Canardeur (1974), ce que Cimino refusa catégoriquement) jusqu’aux films qui ne verront jamais le jour, comme le remake du Rebelle (1949) de King Vidor (Clint Eastwood craignant trop la comparaison avec Gary Cooper, il déclinera le rôle).

    Michael Cimino - Un mirage américain (2022) est bien plus qu’un film sur un cinéaste de talent, ce documentaire s’avère aussi dense que riche en témoignages, le tout, magnifié par de somptueux plans en CinémaScope des décors de l’Amérique profonde et des paysages que n’aurait pas renier John Ford.

    ● http://bit.ly/CinephileNostalGeek ● http://twitter.com/B_Renger ●
    François Lécuyer
    François Lécuyer

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    5,0
    Publiée le 24 janvier 2022
    Si vous aimez Michael Cimino (Voyage au bout de l'enfer) ou si vous ne connaissez pas encore Michael Cimino, ou simplement vous aimez l'histoire du cinéma, si vous vous intéressez à l'Amérique profonde que personne ne va voir celle de la désindustrialisation de la Rust Belt dans l'Ohio et la Pennsylvanie, si vous aimez les grands espaces du Colorado, si vous êtes sensible aux plans larges et à la qualité de la photo, si une bande musicale réussie vous plait, si vous pensez qu'un documentaire peut être aussi une création, si vous voulez entendre les interview de grands réalisateurs comme Tarantino, Oliver Stone parlant de Cimino et du cinéma, si vous êtes sensible à la qualité des effets comme cette interview de John Savage acteur de Voyage au bout de l'Enfer qu'il écoute préenregistré devant sa grande fenêtre en Californie ou ces effets de palimpseste de pellicule où se surimpressionne le film ancien comme le firent Eisenstein ou Vertov autrefois, pour tout cela courrez voir ce film de cinéphile fait avec amour et sensibilité. Et enfin si vous pensez que le film n'est pas qu'un divertissement mais une part de votre vie, comme cela le fut pour les habitants du bourg déshérité de Mingo Junction, alors venez communier sur la phrase de Cimino « Faire du cinéma, c’est inventer une nostalgie pour un passé qui n’a jamais existé » !
    Dahrar
    Dahrar

    11 abonnés 115 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 23 janvier 2022
    Le film est extrêmement mal rythmé. La durée est officiellement de 2h10, j'ai eu l'impression de passer 3 heures dans la salle, c'était interminable.
    Dois-Je Le voir ?
    Dois-Je Le voir ?

    307 abonnés 1 701 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 janvier 2022
    C’est une réalisation de Jean-Baptiste Thoret qui par le passé avait fait deux documentaires avec des thématique approchante : Dario Argento: Soupirs Dans Un Corridor Lointain sur un réalisateur et We Blew It sur l’Amérique. Il est aussi l'auteur d'une quinzaine de livres sur le cinéma. Michael Cimino, un mirage américain a été dans la sélection du Festival du Cinéma Américain de Deauville 2021.



    Pour ceux ne connaissant pas Michael Cimino, il est temps de faire un petit point sur lui afin de bien comprendre ce documentaire. Ce fut un réalisateur américain qui est mort le 2 juillet 2016 à 77 ans. Il est connu pour avoir fait La Porte du paradis et surtout Voyage au bout de l'enfer. Pour ce dernier, Michael Cimino remportera d’ailleurs l’Oscar du meilleur réalisateur en 1978. Grâce à lui, la carrière de nombreux acteurs a été lancée à l’image de Jeff Bridges, Meryl Streep, Christopher Walken, John Savage et Mickey Rourke.



    La première partie de ce documentaire est tout simplement géniale. Elle va nous faire revenir sur l’Amérique d’antan à travers la petite ville de Mingo Junction. C’est une véritable immersion dans cette commune de l’Ohio qui dépérit depuis la fermeture de l’aciérie locale. Le ton utilisé plonge dans la nostalgie de cette véritable Amérique loin du strass et des paillettes. Une époque et un État où un jeune homme se baladait avec un fusil dans la rue pour aller à la chasse sans que personne ne soit choqué, où le bar du coin était un véritable point de passage obligé avant de rentrer chez soi. Tout cela raconté avec air de bon vieux temps. C’est très touchant ces témoignages.



    Si cette ville est importante, au-delà de sa symbolique, c’est pour le rôle qu’elle a joué dans la vie de Michael Cimino. En effet, elle a accueilli le tournage de Voyage au bout de l'enfer. Le documentaire va donc revenir sur ce sujet en nous ayant bien mis dans l’ambiance. C’est extrêmement intéressant d’écouter les habitants, jeune à l’époque, raconter leur souvenir de tournage. Les anecdotes croustillantes et amusantes vont s’enchaîner. On sent un côté vivant et l’événement que cela avait été pour toute cette ville. Pour le plaisir, on aura même le droit à des extraits du film afin d’agrémenter.



    La suite va être moins enjouée. On va dériver sur les autres films de Michael Cimino qui n’ont pas eu le même succès. Le fil conducteur devient l’audio enregistré par le réalisateur avant sa mort. Forcément, le côté interactif va être beaucoup plus réduit. Le rythme va se ralentir. Les histoires sont beaucoup plus ciblées sur l’homme et donc le public visé un peu plus restreint. Le changement de tonalité va être défavorable et donne encore plus l’impression que rien ne peut surpasser Voyage au bout de l’enfer, même dans le documentaire. Heureusement, il va avoir de super intervenants qui vont donner du caractère à cette seconde partie. La présence notamment de Quentin Tarantino est du pain béni. Cela permet de finir sur une bonne note.
    Cinephille
    Cinephille

    135 abonnés 627 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 janvier 2022
    La première heure consacrée à Voyage au bout de l’enfer est passionnante avec les témoignage des habitants de Mingo Junction ancienne cité industrielle tombée dans la décrépitude où le film a été tourné. Ensuite ça se gâte, d’une part car on revient par moments et inutilement à Mingo Junction, d’autre part car on reste clairement sur sa faim concernant les autres films de Cimino notamment la Porte du paradis et l’Année du dragon. Ces autres films sont brièvement évoqués surtout par le biais d’interviews de personnalités comme Oliver Stone ou Tarantino alors qu’on aimerait vraiment voir beaucoup plus de choses les concernant. Au global c’est un film qui n’est jamais pontifiant et que je recommande -aussi pour la très belle photo de grandioses paysages américains- même s’il souffre de ce déséquilibre entre les différents films.
    Patrice V.
    Patrice V.

    19 abonnés 5 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 décembre 2021
    Casquette militaire sur le crâne, dans la pénombre du Schützen Club délayée par un néon Budweiser, Boom-Boom explique comment il a été embauché par Cimino pour servir de coach à Robert de Niro (https://bit.ly/38KM8DK).

    Mingo Junction, petite cité minière de l'Ohio, voit débarquer durant l'été 1977 l'équipe de tournage de ce qui restera comme l'un des plus grands films américains, The Deer Hunter, au titre français imbécile, Voyage au bout de l'enfer.
    On cherche des figurants. Il faut chasser le cerf, travailler dans l'aciérie, parler russe.
    Boom-Boom répond aux deux premiers critères, pas au dernier. Il y va quand même, au culot, se fait présenter à Cimino qui ouvre une porte et Boom-Boom tombe sur… Bob de Niro.
    Qui ne le quittera plus, s'inspirera de son comportement au bar avec ses potes, de sa façon de marcher dans la rue, de son vocabulaire de steel worker pour composer le personnage inoubliable de Michael Vronsky.

    Ancien des Cahiers du Cinéma et de Libé, touche-à-tout du cinéma, spécialement américain des années 70, Jean-Baptiste Thoret est parvenu à débusquer Michael Cimino qui vers la fin de sa vie vivait caché à L.A.

    La rencontre a si bien fonctionné que le cinéaste l'a convié à prendre la route vers les lieux de tournage de ses films. De cette expérience de road-movie, avec la voix off de Cimino sur fond de routes immenses, et aussi de l'extraordinaire plongée dans la communauté de Mingo Junction, rebaptisée Clairton dans The Deer Hunter, est sorti un grand documentaire sur l'Amérique vue par Cimino, une Amérique de grands espaces, de routes désertes entaillant le Montana "où les cieux sont si vastes qu'on devine la courbure de la terre", dit Cimino à Thoret.

    Ce magnifique et long film (2 heures 11) est construit comme un film de Cimino, comme Heaven's Gate par exemple, sur des ruptures de rythme, de narration éclatée.

    Sa première heure est absolument renversante, immersion 45 ans après le tournage de The Deer Hunter dans la vie des gens de Mingo Junction dont, pour beaucoup, cette expérience a changé la vie.
    Ils se voient à l'écran les pairs, les frères de Mike, Stan, Nick, John, Axel quand ils s'engouffrent dans la Cad de Mike pour chasser le cerf.

    Ils portent Cimino et de Niro au firmament comme nous portons aux nues ce très grand film dont le choc à sa vision en avril 79 nous avait poursuivi durant tout un voyage dans l'Ouest américain.
    patrice vatan
    patrice vatan

    10 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 24 novembre 2021
    Casquette militaire sur le crâne, dans la pénombre du Schützen Club délayée par un néon Budweiser, Boom-Boom explique comment il a été embauché par Cimino pour servir de coach à Robert de Niro (https://bit.ly/38KM8DK).
    Mingo Junction, petite cité minière de l'Ohio, voit débarquer durant l'été 1977 l'équipe de tournage de ce qui restera comme l'un des plus grands films américains, The Deer Hunter, au titre français imbécile, Voyage au bout de l'enfer.

    On cherche des figurants. Il faut chasser le cerf, travailler dans l'aciérie, parler russe.
    Boom-Boom répond aux deux premiers critères, pas au dernier. Il y va quand même, au culot, se fait présenter à Cimino qui ouvre une porte et Boom-Boom tombe sur… Bob de Niro.
    Qui ne le quittera plus, s'inspirera de son comportement au bar avec ses potes, de sa façon de marcher dans la rue, de son vocabulaire de steel worker pour composer le personnage inoubliable de Michael Vronsky.

    Ancien des Cahiers du Cinéma et de Libé, touche-à-tout du cinéma, spécialement américain des années 70, Jean-Baptiste Thoret est parvenu à débusquer Michael Cimino qui vers la fin de sa vie vivait caché à L.A.
    La rencontre a si bien fonctionné que le cinéaste l'a convié à prendre la route vers les lieux de tournage de ses films. De cette expérience de road-movie, avec la voix off de Cimino sur fond de routes immenses, et aussi de l'extraordinaire plongée dans la communauté de Mingo Junction, rebaptisée Clairton dans The Deer Hunter, est sorti un grand documentaire sur l'Amérique vue par Cimino, une Amérique de grands espaces, de routes désertes entaillant le Montana "où les cieux sont si vastes qu'on devine la courbure de la terre", dit Cimino à Thoret.

    Ce magnifique et long film (2 heures 11) est construit comme un film de Cimino, comme Heaven's Gate par exemple, sur des ruptures de rythme, de narration éclatée.
    Sa première heure est absolument renversante, immersion 45 ans après le tournage de The Deer Hunter dans la vie des gens de Mingo Junction dont, pour beaucoup, cette expérience a changé la vie.
    Ils se voient à l'écran les pairs, les frères de Mike, Stan, Nick, John, Axel quand ils s'engouffrent dans la Cad de Mike pour chasser le cerf.

    Ils portent Cimino et de Niro au firmament comme nous portons aux nues ce très grand film dont le choc à sa vision en avril 79 nous avait poursuivi durant tout un voyage dans l'Ouest américain.
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