Avis sur Zouzou

Le film est construit autour de la célèbre Josephine Baker. Certes, Jean Gabin est de la partie mais son rôle n'est pas exceptionnel et ne rend pas le film d'un grand intérêt. Reste un réel plaisir à voir et revoir la fameuse danseuse et chanteuse dans tout son art.

Zouzou est un film assez peu connu malgré son casting important. Pour ma part, sans le trouver mauvais, je n’ai pas non plus été super enthousiasmé.
En fait le souci de Zouzou c’est que c’est davantage un spectacle qu’un film. Ça chante, ça danse, parfois sur des prétextes assez futiles, et on évolue en pleine ambiance théâtre, cabaret. Alors c’est vrai, c’est du coup assez alerte et divertissant sur ce point, si toutefois on adhère au registre tout de même assez suranné des spectacles proposés. Jean Gabin poussant la chansonnette ce n’est pas spécialement mémorable. Le problème c’est que l’histoire ne suit pas. Après un départ moyen, le film va s’enliser durablement dans sa partie centrale où rien ou presque n’avance, jusqu’à un final qui, évidemment, se conclue en chanson ! Zouzou n’est pas ennuyeux en tant que tel, je ne peux pas dire que j’ai passé un moment mauvais, mais si l’on enlève l’aspect cabaret du film, et bien il ne reste pas grand-chose dessous.
Le casting est bon, mais sur le papier surtout. Josephine Baker impose sa présence, c’est vrai, et j’ai trouvé le film assez audacieux, car il se veut parfois tout à fait sexy ! Pas spécialement fan de Baker, elle a l’art de la scène dans la peau, et elle assure plutôt malgré quelques pointes d’humour surjoués. De son côté Jean Gabin n’est pas encore dans ses grands rôles ! Il se traine un peu mollement j’ai trouvé, pas foncièrement à l’aise dans ce registre comique et léger. Je l’avais déjà remarqué dans Les Gaietés de l’escadron d’ailleurs. En revanche le père est très bien campé, mais il reste un second rôle.
Visuellement, et bien ce qui retient l’attention c’est surtout l’ambiance cabaret, bien rendu. C’est coloré, il y a de jolis costumes, on ressent l’atmosphère de la scène de l’époque, et c’est déjà bien. Reste que la mise en scène manque de flamboyance vu le sujet. Zouzou aurait pu être plus mémorable. Après, comme l’annonce d’ailleurs un carton en intro du film, son état de conservation n’étant pas terrible, la photographie a pu morfler, rendant le noir et blanc moins soigné. La bande son est inégale, comme je l’ai dit la musique guinguette donne parfois du punch au film, en revanche les chansons ne présentent pas un intérêt majeur autre que la curiosité.
Zouzou est un film mineur, donc, qui pour moi a commis une erreur, celle de se mettre au service de son actrice principale plutôt que de plier l’actrice principale au contexte du film. Du coup, plutôt que de voir Baker faire l’actrice, on voit un film se transformer en spectacle de cabaret ! Le résultat n’est pas mauvais, mais insuffisant. 2.5

La rencontre en Jean Gabin ( dans le rôle d'un jeune séducteur ) et Joséphine Baker ( dans celle d'une jeune blanchisseuse, devenue meneuse de revue ) aurait pu donner une oeuvre étonnante, mais au lieu de cela " Zouzou" s'avère finalement un produit d'une très grande banalité. La faute à une histoire qui n'est jamais passionnante et surtout à un casting qui fait dans le minimum syndical, et c'est sur ce dernier point que l'on ne peut être que légitimement déçu.
Dommage, car la réalisation de Marc Allégret est n'a rien de catastrophique et elle se trouve même bien intéressante concernant les numéros musicaux, qui sont vraiment agréable à suivre. Il faut dire que ces fameuses scènes possèdent en plus des décors d'une grande richesse et des chansons somme toute bien sympathique.
En bref, on est tout de même en présence d'une grosse déception, et l'ensemble fait que l'on se trouve devant un des plus mauvais films tourné par Jean Gabin.

Ce film ne vaut pas tripette,la mise en scène est décevante malgré le nom du réalisateur et le scénario lamentable ,d'ailleurs pourquoi en avoir fait un ? Jean Gabin s'y promène nonchalamment,fredonne un air en dansant, file deux gnons et Larquey ne peut laisser libre à son talent. Que reste t il :quelques scènes bien agréables avec les jolies filles des années 30 soit dans une blanchisserie,soit au music hall. Question esthétique féminine,on a fait le grand écart et c'est tout a fait intéressant de le constater,cela relativise d'ailleurs l'importance attaché au physique du sexe dit ''faible'' puisque la mode y est si mêlée. Il n' y a ,en vérité que Josephine Baker ,mignonne comme tout et parée d'une joie de vivre communicative. Elle a 28 ans et brille de mille feux. C'est une belle occasion d'admirer cette femme courageuse,intelligente, modèle absolu pour libérer publiquement la ''femme '' de cette époque. La suite de sa vraie vie montrera en plus combien elle avait des raisons d'être prise comme modèle et aimée.

Débutant sous les meilleurs auspices avec une première demi-heure énergique, dynamitée par une réalisation efficace et des enjeux dramatiques, certes convenus, mais qui pouvaient déboucher sur un drame poignant, Zouzou perd progressivement tout intérêt lorsque les auteurs oublient de boucler leur histoire pour privilégier un enchaînement de numéros de cabaret servant uniquement à mettre en valeur les talents de Josephine Baker. Les dialogues pourtant percutants disparaissent peu à peu, on évacue même le personnage de Gabin, spoiler: envoyé en prison par méprise
et plus rien ne va. Le gros défaut de l’œuvre est donc de n’avoir pas pris la peine d’écrire un scénario qui tient la route. Le point positif, par contre, est d’avoir offert à Josephine Baker un personnage qui lui va à ravir et qu’elle interprète avec fougue et enthousiasme. Gabin et Larquey, eux, se contentent de capitaliser sur des attitudes qui ont fait leur succès. Zouzou, tentative pas toujours heureuse de concurrencer les "musicals" américains, est donc un film inégal et finalement totalement inconséquent que l’on oublie aussitôt après la projection.

« Zouzou » arrive dans la carrière de Jean Gabin au moment où celui-ci commence à sérieusement entrevoir le créneau qui sera le sien, assez éloigné des rôles à la Maurice Chevalier de ses débuts où il n’était visiblement pas aussi à l’aise que son illustre modèle déjà star à Hollywood. Le film de Marc Allégret est en réalité né d’une idée de Giuseppe Abatino, tailleur de pierre italien se prétendant comte qui après avoir été l’amant de Joséphine Baker était devenu son manager et qui en la faisant se produire à travers le monde dès 1928 avait contribué à en faire une énorme vedette. Le parcours atypique de l’Américaine de Saint-Louis tout comme le scandale provoqué par ses spectacles où la sexualité était nettement mise en avant, lui donnèrent l’idée de s’inspirer de ses mémoires pour en réaliser un film. Joséphine Baker est au même moment adoptée par La France qui en fait l’héritière de Mistinguett.
Le film est réalisé par Marc Allégret et le scénario concocté par Carlo Rim. Jean Gabin sollicité pour jouer le « frère » de Zouzou dont celle-ci est secrètement amoureuse doit laisser la place à Joséphine autour de laquelle s’orchestre la narration. Qu’à cela ne tienne, dans un rôle qui comprend quelques-uns des éléments qui feront sa gloire (le prolétaire au destin tragique), l’acteur rôde son jeu, Julien Duvivier et « La Bandera » n’étant qu’à une poignée de semaines pour la suite que l’on connaît. Joséphine Baker de son côté est telle qu’on l’imagine, pétillante et éclatante de naturel même si parfois un peu trop exubérante. Peu importe, Miss Baker meneuse de revue n’était pas destinée à devenir actrice autrement que par épisodes.
Il ne faut pas attendre autre chose de ce film léger parcouru de numéros de danse plutôt agréables même si on est loin des chorégraphies de Bugsy Berkeley et se régaler à entendre Jean Gabin entonner « Ah ! viens Fifine » (Vincent Scotto) ou encore admirer Joséphine chantant « C’est lui » de Georges Van Parys perchée nue tel un oiseau en cage, suivie de « Haïti » de Vincent Scotto. Enfin il ne faut surtout pas oublier la prestation de Pierre Larquey toujours juste et émouvant en bonimenteur-rabatteur, protecteur depuis leur enfance des deux petits orphelins auxquels par-delà leur différence de couleur de peau, spoiler: il s’est évertué à leur faire croire qu’ils étaient frère et sœur. L’une n’a pas été dupe tombant amoureuse de son petit frère, l’autre s’étant persuadé de la fraternité de leurs liens.

Sympathiquement dèmodè, "Zouzou" de Marc Allègret est avant tout un film tout entier à la gloire de la vedette de la « Revue Nègre » pour laquelle Paris a eu le coup de foudre: Josèphine Baker! Une pittoresque chanteuse et danseuse noire qui n'a guère ètè utilisèe par le septième art avec juste une poignèe de films qui ont fait les dèlices de quelques aficionados de la meneuse de revue amèricaine! A ses côtès, on y trouve Jean Gabin qui, toutefois, ne s'imposera vraiment qu'un peu plus tard avec ce film très datè! Comèdie, mèlodrame, policier, musical, "Zouzou" passe par trop de genres pour emporter totalement l'adhèsion! Avec un Marc Allègret qui se prend le temps d'une sèquence pour Busby Berkeley: peigne, lit, tèlèphone, tout y est immense avec une Josèphine Baker qui chante dans une cage d'oiseau gèante « Tahiti » . Mais qui s'effacera par la suite pour le bonheur de Gabin! Qu'elle est gentille cette Zouzou...

Ce film a deux gros problèmes. Joséphine Baker était une chanteuse et une danseuse extraordinaire mais comme actrice, ce n'était pas vraiment ça et Allegret n'a pas su la diriger. L'autre problème c'est le scénario qui part dans tous les sens et qui ne nous épargne ni lourdeurs, ni mauvais dialogues, ni grosses ficelles. Reste la chorégraphie d'une inventivité qu'il convient de signaler. Ce n'est pas un grand film.

Un film un peu trop centré sur Joséphine Baker, qu'elle porte toutefois à sa façon, agitée dans un mode aujourd'hui tellement démodé dans son exotisme à deux francs. Pittoresque à la fois dans sa représentation et dans ce qu'il représente.

Gentil petit film qui met en vedette Joséphine Baker, bien plus que Jean Gabin. Ce film vaut surtout comme témoignage des spectacles des années folles, sur un scénario assez simple. Joséphine est splendide et vaut à elle seule le visionnage de ce film.
A voir par les amateurs de film façon années folles, de Joséphine Baker et bien sûr de Jean Gabin, qui ne démérite pas du tout.