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    Dans les Griffes de l'Aigle
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    0,5
    Publiée le 9 décembre 2021
    Après que trois agents de l’antidrogue aient été tué par un mafieux, la DEA décide de faire appel à un flic de New York expert en arts-martiaux pour l’envoyer sous couverture infiltrer l’organisation criminelle. Ce dernier fera équipe avec un flic de Toronto et vont tous les deux devoir intégrer un tournoi d’arts-martiaux s’ils veulent pouvoir approcher le mafieux.

    Dans les Griffes de l'Aigle (1992) boxe dans la catégorie nanar et pour s’en assurer, il suffit de voir quels sont les acteurs qui s’affichent dans cette purge. Dans le rôle du mafieux, on y retrouve l’increvable James Hong (à la filmographie aussi volumineuse qu’un bottin), son sbire Matthias Hues (Digital Man - 1995) et le tandem Billy Blanks (TC 2000 - 1993) & Jalal Merhi. On retrouve toute cette clique au cœur d’une histoire complètement naze où clairement le scénario n’avait aucun intérêt aux yeux de Michael Kennedy, lui tout ce qu’il voulait, c’était foutre torse-poil Billy Blanks & Matthias Hues et les faire se cogner dessus pendant 90min.

    Bien évidemment, le film ne peut s’empêcher de faire du remplissage (c’est inévitable, face à une intrigue aussi anémique). On assiste ainsi à l’entrainement du tandem auprès du maître Pan Qing Fu. Ce dernier va leur enseigner l'art de la « griffe d'aigle », une technique redoutable, que dis-je, effroyablement efficace, puisqu’elle consiste à griffer violemment son adversaire comme le ferait mistigri sur son arbre à chat. Une longue, très longue séquence d’entraînement de 12 minutes (du bon gros remplissage !) pour une technique qui sera expédiée et torchée à la va-vite, on ne la verra qu’une seule fois, à la toute fin du film (29ème minute). Sachant que l’entièreté du film repose sur cette technique (à en croire le titre), on peut clairement affirmer qu’ils se sont bien foutus de notre gueule.

    L’ensemble s’avère à l’image du projet, très médiocre dans son ensemble et ne devrait même pas éveiller en vous une once d’intérêt, à moins que vous soyez fan de Blanks & Hues. En réalité, il n’y a que le tout dernier plan du film qui s’avère « beau » visuellement parlant, le freeze frame avec le lever du soleil apparaissant dans le creux des mains de Blanks & Merhi (faisant chacun leur prise de la « griffe d'aigle »).

    Pour la petite anecdote, Jalal Merhi & Billy Blanks se retrouveront quelques années plus tard dans le nanar Sans pitié, ni pardon (1995) aka "Virtual Kickboxing".

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