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    Conann
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    36 critiques spectateurs

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    Stéphanie G
    Stéphanie G

    19 abonnés 15 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 décembre 2023
    Le meilleur long métrage de mandico. Variation sur l'idée qu'a chaque âge une part plus jeune de nous meme meurt.
    La scène du repas final est un délice qui surpasse celle de sans filtre ( et l'égratigne un peu au passage) .
    capirex
    capirex

    75 abonnés 176 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 décembre 2023
    Film halluciné et où hallucinant que là de Bertrand Mandico , c'est un peu comme du du théâtre somptueux avec quatre euros six sous qui donne je trouve un côté Kitsch à l'ensemble , qui n'est pas pour me déplaire . Conann s’écrit là avec deux N et se décline au féminin ce qui contraste très fortement avec la version hyper-testostéronée qu’en fit Arnold Schwarzenegger au début des années 80 !
    Bertie Quincampoix
    Bertie Quincampoix

    81 abonnés 1 750 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 janvier 2024
    Librement inspiré du personnage de Conan le Barbare de Robert E. Howard, l’un des pionniers de l’heroic fantasy dans les années 30 – qui engendra un célèbre film avec Arnold Schwarzenegger en 1982 – Conann est une plongée sans filtre dans l’univers de Bertrand Mandico. À la fois fantasque, violent et ironique, le film nous fait suivre le parcours d’une Conann féminine sur plusieurs décennies, interprétée par six actrices différentes qui représentent chacune une phase dans la vie de l’héroïne, accompagnée tout au long de ses aventures par le bien nommé Rainer, un démon à tête de chien obsédé par la photographie (Elina Löwensohn). Une œuvre fascinante à bien des égards, qui conforte Bertrand Mandico dans son statut de cinéaste à l’univers fantastique et artisanal à la puissance indéniable.
    Marius M.
    Marius M.

    2 abonnés 18 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 juin 2023
    Conann est une fable, violente et belle, sur l'horreur humaine. Bertrand Mandico y détourne la figure canonique de Conan le barbare pour en faire une héroïne polymorphe, incarnant les différents visages de la barbarie. Son esthétique singulière participe grandement à la séduction du spectateur, et adoucit la violence crue du film. Le travail sur les costumes et le maquillage, en particulier, est remarquable. Le cinéaste, à travers la représentation d'une violence presque exclusivement féminine, déjoue et se joue des genres, dont les personnages ne cessent d'affirmer la porosité.
    Retrouvez ici l'intégralité de ma critique de Conann: https://mariusmirone.wixsite.com/chimeres/post/conann-ovni-queer-et-sanglant
    Fabien D
    Fabien D

    170 abonnés 1 111 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 14 décembre 2023
    Mandico continue de réaliser des films audaciesement quee, follement kitsch et flamboyant traversé de fulgurances esthétiques, d'images gores et obscènes visuellement délectables et ponctué de références et de symboles plus ou moins lisibles. Visuellement le film est grandiose mais il l'est aussi d'un point de vue narratif. Cette relecture de Conan donne lieu à un grand film sur le temps où vouloir tuer son passé est signe de renaissance mais aussi d'empoisonnement. Par ses multiples incarnations, le personnage de Connan fascine. Mandico interroge les métamorphoses du corps et sa déliquescence d'une manière quasi cronenbergienne tout en s'amusant à multiplier les références cinématographiques de Fassbinder à la nazisplpitation en passant par Cocteau et les surréalistes. L'œuvre est folle, peut-être trop, interrogé le statut de l'art et de l'artiste, critique foncièrement le capitalisme et raconte l'histoire puissamment métaphorique d'une femme en souffrance. Mandico a réalisé un film qui a le mérite de ne ressembler à rien d'autre qu'à lui-même.
    Le Chat du Cinéphile
    Le Chat du Cinéphile

    18 abonnés 22 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 janvier 2024
    Avec le recul, Conann est bien plus proche de son matériau d’origine - les nouvelles de Robert E. Howard - qu’on ne veuille le croire : des fragments de vie que l’on suit de manière épisodique et protéiforme, à la différence près qu’ils nous sont présentés ici de manière chronologique, chaque épisode se clôturant par une acceptation de la mort toujours plus grande et cruelle à mesure que que l’âge s’épuise, plein de bruit et de fureur.

    Pour le reste, c’est film de Mandico : un objet d’art ovni qui peut séduire et dérouter ! Une esthétique sublime, une écriture symbolique (quitte à rendre certains dialogues un peu trop simplistes), un traitement expérimental et ultra-référencé (Fassbinder, Cavani, Preminger, les films de la RKO…).

    Un film sur la féminité et sur la création, sur la vie et sur la mort, avec en prime une séquence de fin magistrale sur la barbarie du monde de l’art et qui n’est pas sans rappeler un certain film choc de Pier Paolo Pasolini.
    Isis Klam
    Isis Klam

    3 abonnés 11 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 décembre 2023
    Des paillettes dans les enfers. Plusieurs femmes en une. Des corps découpés et des cœurs volés. Et la mort plus vivante que jamais. Du sang en noir et blanc et de la cruauté comme de la poussière brillante. Aveugle. Belle.
    Les images sont sublimes et on s’accordera bel et bien ici pour constater à quel point B. Mandico a passé un cap encore plus fort dans le visuel à défaut de savoir écrire un scénario.
    Les dialogues sont ultras plats et l’histoire flotte pour finalement disparaître. C’était pourtant si excitant, de parcourir les enfers.
    Je n’ai jamais été contre les histoires spectrales et inevidentes mais ici, cela semble s’apparenter à de la flemmardise.
    C’est le seul point qui est dommage dans ce film à l’image sublime, surréaliste, comme le plus beau des cauchemars.
    On retrouve tous les thèmes si chers à son auteur qui refait le même film en boucle. Boucle infernale sans lecture : le premier degrés règne. Recherche du corps, l’esprit cherche peu.
    Les actrices sont superbes, coup de cœur particulier à Sandra Parfait particulièrement brillante dans le rôle de Connan la romantique.
    Immense surprise et joie pour toute la partie US, jamais je n’aurai attendu Mandico dans ce type d’univers qui lui va pourtant si bien.
    Il n’était pas loin du chef d’œuvre si seulement ….
    Jeremy Ho
    Jeremy Ho

    7 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 8 décembre 2023
    Conann essaie de se démarquer par son esthétique dérangeante. Les dialogues sont nombreux et ennuyeux. La musique est pompeuse.
    La prétention prend le pas sur la liberté artistique.
    FaRem
    FaRem

    7 708 abonnés 8 983 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 1 mars 2024
    Bertrand Mandico nous plonge une nouvelle fois dans son univers inimitable bien qu'il diffère de film en film. Ici, on suit l'histoire de Conann à travers les âges, les décennies et ses six vies. Un nom qui fait directement référence à l'œuvre de Robert E. Howard et ce n'est pas la seule chose puisque le cinéaste français reprend le principe d'un anti-héros barbare en quête de vengeance. Cependant, il ne faut pas s'attendre à une épopée sanglante et gore, ce qui m'a personnellement déçu. Les effets sont bien faits, mais ce n'est jamais choquant, car on est trop dans la surenchère et pas dans le réaliste. "Conann" se veut plus philosophique qu'un simple déferlement de violence avec un questionnement sur la nature humaine, sur l'immortalité, sur la vie au-delà de la violence et si cette vie de violence vaut la peine d'être vécue. Malheureusement, c'est un film hyper bavard et répétitif à la narration totalement décousue et répétitive. La proposition est singulière, mais j'ai trouvé l'ensemble pénible et ennuyeux. J'ai beaucoup aimé "Les garçons sauvages" et un peu moins "After Blue", mais là ce n'était juste pas possible...
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    2 880 abonnés 3 961 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 mars 2024
    Mandico veut faire sa version de Conan et ça donne un film de Mandico... à savoir décors délirants, Elina Löwensohn, du sexe, du dégueu, des costumes improbables sexy et dégueu et re Elina Löwensohn...

    C'est rare d'être un réalisateur qu'on peut identifier en regardant n'importe quelle scène de n'importe lequel de ses films et Mandico fait partie de ces cinéastes là. Ceux qui aiment Mandico et son univers aimeront Conann, tandis que les autres resteront sur le carreau, comme à leur habitude. On est sur une interprétation très libre du héros de Robert E. Howard, mais malgré tout je dirais que l'esprit est là. Conan dans les nouvelles est tour à tour voleur, roi, combattant... dans des lieux et des époques variées. Robert E. Howard n'ayant pas publié les aventures de Conan dans un quelconque ordre chronologique.

    On retrouve cet aspect chez Mandico, où un coup Conann est une sortie de nazie pendant la seconde guerre mondiale, puis une sortie de dandy mécène à une époque plus contemporaine après avoir débuté dans quelque chose ayant des airs plus antiques (je ne dis pas que l'âge hyborien fait d'aussi grands écarts, mais il possède également des ressemblances avec notre Histoire réelle, sans pour autant y être réellement fidèle non plus).

    Chaque segment, comme chaque nouvelle peut plus ou moins être pris à part et raconte sa propre histoire avec sa propre version de Conann. Et chaque histoire finit par la mise à mort de Conann pour une Conann plus âgée. On retrouve juste un chien humanoïde joué par Elina Löwensohn qui fait le lien entre les différentes parties. Et chaque changement de période dans la vie de son héroïne permet à Mandico de proposer autre chose, dans des décors et des tons différents (bien que ça soit toujours macabre et sexy). Alors forcément lorsqu'on a cette structure narrative, on a des segments plus réussis que d'autres (j'avoue être moins charmé par celui qui se passe en 98 alors que Conann a 35 ans)

    Parce que c'est le soucis de Mandico, il a toujours parfois un peu de mal à gérer le rythme de ses longs métrages, avec quelques séquences qui tirent en longueur. Ce qui, lorsqu'on le sait, renforce le côté dérangeant avec des scènes glauques et étranges qui semblent ne plus en finir. Le sommet du glauque étant je pense le repas entre artistes sur la fin du film. De toutes façons c'est une constante chez lui, transgresser toutes les barrières morales et jouer sur le double jeu du sexe et de la mort.

    En tous cas si on accepte que c'est parfois un peu long, Conann est un film incroyable...
    BMWC
    BMWC

    75 abonnés 789 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 décembre 2023
    Bertrand Mandico dans toute sa splendeur revient, après le petit coup de frein d'After Blue (Paradis sale), avec Conann qui se réinvente autant de fois que son héroïne barbare, allant des tréfonds des enfers au Bronx des années 80.
    Vareche
    Vareche

    36 abonnés 191 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 décembre 2023
    Mandicco est de moins en moins subtil. Ou il ne l'a jamais vraiment été On hesitera pas à dire de plus en plus lourd. Connan est son film le plus populaire, parce que tout entier dédié à un maniérisme pop qui le fait passer pour un clip géant, aux références manifestes (Satyricon, Lola Montés, Fassbinder, Bersek, Marketa Lazarova) et au premier degrés sympathique. Il tire un parti plutôt brillant de ces dialogues surrécrits (avec une emphase jamais ridicule) et c'est ce qui fait que les longs métrages de Mandicco sont plus réussis que ces moyens, Il révèle un talent pour diriger ses acteurs et leur donner un texte théâtrale et grandiloquent qui demande du coeur et de la conviction qui fonctionnent et créent une forme épique obligée. Conann n'en manque pas, de coeur, de tenus, de convictions. Transformant les amandiers en Pinewood, le réalisateur use et abuse de tous les trucs possibles, pour concrétiser un rêve touchant et obsessionnel, faire revivre un glorieux cauchemar. Tous les trucages semblent ici se regrouper pour permettre à Mandico de faire son "Qu'Il est difficle d'être un Dieu" pop. Et si il sidère parfois, il interroge beaucoup. Que voit-on ? Est-ce inspirant ? Original ? Ou veut-il en venir ? Et bien malgré tout ce travail et ce talent on dira que ce n'est pas très original ni très inspirant mais bel et bien surprenant. Le film garde une rigueur bienfaisante dans la mise en place de situation quasi shakespearienne (la visite de Rainer à la première incarnation de Soja dans le Bronx, l'initiation de la narratrice au sang et à la chaire) , bien qu'il accumule certaines facilités de goûts (les personnages queer décadent ou lesbos guerriers, le chien faustien pas toujours inspiré, et les voix off redondantes), il reste une bonne grosse BD filmée, et c'est déjà pas si mal. Bien qu'à la fin on se sente plus proche de Jodorowsky que de Jaromil Jirés, Mandico est quand même beaucoup plus doué que Zack Snyder. Blague à part, le film a du mal à décoller des obsessions de son cinéaste, son portrait en forme Lola Montés, d'une Bruhnilde qui mute à chaque renaissance, à la recherche de l'immortalité et/ou d'une humanité, ne provoque pas un intérêt démentiel, ni constant, mais sur un sujet aussi casse gueule, Mandico s'en tire bien, il faut convenir qu'on pourra toujours avoir du mal a trouvé son esthétique fascinante (la musique ici n'aide pas) et qu'on a l'impression parfois, d'un cache sexe, mais jamais au détriment de l'efficacité du spectacle et de la sincérité de son auteur
    Baruch Jorgell
    Baruch Jorgell

    9 abonnés 15 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 15 décembre 2023
    Bertand Mandico fait un cinéma singulier. Cela veut dire que l’on va devoir faire un effort pour regarder le film. On va devoir se laisser porter par les images, le son… bref, vivre une expérience.
    Le cinéaste belge Olivier Smolders donnait une belle définition du cinéma expérimental : quand c’est court, on dit : c’est génial et quand c’est long : on dit c’est expérimental.
    Conann (on prononce « Conane ») est trop long et donc expérimental. Les Garçons Sauvages, le premier long métrage de Bertrand Mandico était expérimental et génial, Conann (« Connane ») est expérimental et ennuyeux. La faute aux dialogues, trop sentencieux. La faute aux actrices, pas assez charismatiques. On peut épargner Elina Löwensohn et surtout Nathalie Richard qui sauve (un peu) le film. La séquence avec Nathalie Richard est magnifique, dommage, elle ne dure que 10 minutes.
    En regardant « Conane », on regrette l’absence des écrans du canadien Guy Maddin qui savait faire des films longs, expérimentaux et géniaux.
    Les Garçons Sauvages n’étaient peut-être qu’un feu de paille. Mandico arrivera-t-il à se relever ?
    La suite au prochain long mais après 2 films ratés, on commence à désespérer…
    Luuuuuuuuc
    Luuuuuuuuc

    9 abonnés 610 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 23 avril 2024
    La plupart des autres critiques que j'ai pu lire ici-même résument parfaitement bien mon embarras face à ce film que, je l'avoue, je n'ai pas terminé, raison pour laquelle, puisqu'il faut impérativement lui attribuer une note, je l'ai pointée à la moitié.

    Esthétisant, proche du théâtre contemporain (Nanterre-Amandiers est associé à l'oeuvre), mêlant poésie surréaliste et romantique (au sens le plus sombre du terme), ce film voit les premières minutes plonger dans la genèse de l'héroïne à travers des images complaisamment gore où les tirades sont ponctuée du mot "barbare" une phrase sur deux, ce qui a fini par soûler : on avait compris dès le début de quoi il s'agissait !

    En outre, la caméra en mouvements constants et gros plans procure un désagréable ressenti nauséeux. On notera toutefois l'originalité réelle du propos et de la réalisation, qui ravira les amateurs et amatrices d'innovation narrative et visuelle.
    Eponineccp
    Eponineccp

    2 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 novembre 2023
    CONANN est un chef d'oeuvre comme il est rare d'en voir. Un voyage d'un onirisme pur et génial! Bertrand Mandico fait du bien dans le paysage du cinéma français! Merci à lui!
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