Avis : L'Arnaqueur de Tinder - Page 2

Documentaire qui retrace le parcours de cet escroc notoire Israélien, via les réseaux sociaux, trois étoiles et demie.

Il faut être honnête, ses films documentaires se ressemblent un peu tous même si les histoires sont différentes. Ce qui est bien dans ce cas précis, c'est la chute parce que franchement, je ne m'attendais pas du tout à ça. Après dans le fond et la forme, c'est plutôt moyen et les témoignages sont ... pas très convaincants je trouve. C'est dur dit comme ça mais c'est la vérité. En fait, c'est assez dur de l'évaluer parce qu'il faut prendre plusieurs choses en compte. Donc mi-figue mi-raisin. 10/20.

Un synopsis accrocheur, une réalisation made in Netflix... Tous les ingrédients semblaient présents pour un divertissement de qualité.
Néanmoins, sans être mauvais, ce documentaire surjoue le sensationnalisme, multiplie les mêmes coupes, et tente de nous vendre un plat plus goûteux qu'il n'est réellement.

Un reportage sur un fait réel et donc, intéressant sur le principe. On se demande vraiment comment certains peuvent se laisser à ce point berner. On nous montre ici quelques femmes qui ont été prise au pièges, mais c'est un nombre bien plus grand d'hommes qui se vont avoir sur les sites de rencontre avec des femmes étrangères, et ça, le reportage n'en parle pas et ce n'est pas justice.
Cela dit, c'est intéressant parce que le gars, au final, a maitrisé le principe de la pyramide de Ponzi, pour son bon plaisir du moment.

Un documentaire bien scénarisé, intéressant avec une histoire digne d'une comédie dramatique.
Entre histoires scénarisées et témoignages, ce documentaire amorce ces destins tragiques d'une arnaque grossière, répétitive, mais pas si mal menée. Un Toy Boy des temps modernes où les victimes refusaient de voir la vérité en face, aveuglées par cet arnaqueur.

Dans ma période « documentaires », je me délecte de ces histoires vraies beaucoup plus originales que les scénarios des films qui sortent en salle actuellement. Ici on peut suivre la vie de l’escroc des escrocs, du plus grand pique-assiette au monde, du parasite qui a fait du mensonge un art. Il mène impunément grand train avec l’argent de ses victimes. Mais désormais, à l’ère des réseaux sociaux, des smartphones et de l’internet, tout mensonge laisse des traces… Et ces traces (vidéos, messages vocaux, photos) sont très bien utilisées pour faire vivre ce récit « bigger than life ».

3,5/5 Bien. Documentaire bien monté qui tient en haleine de bout en bout. Assez dingue comme histoire...

Précis et concis, le documentaire ne manque pas cependant d'être bien rythmé et passionnant pour être captivant.

Un film documentaire ahurissant sur un génie ayant utilisé son intelligence dans le mal.
Felicity Morris revient sur l'escroquerie qu'a menée Shimon Hayut (alias Simon Leviev) sur l'appli de rencontre Tinder. Son processus diabolique était bien huilé. spoiler: Il faisait miroiter de belles promesses à ses victimes rencontrées sur l'application et leur soutirait de l'argent après avoir gagné leur confiance. Il avait inventé un système pyramidal où chaque victime payait pour faire tomber la suivante dans le piège. Recherché en Israël, en Suède, en Angleterre, en Allemagne, au Danemark et en Norvège, l'escroc a été arrêté par la police en utilisant un faux passeport en Grèce en décembre 2019 et extradé vers Israël. Condamné à quinze mois de prison, Hayut n'est finalement resté derrière les barreaux que cinq mois avant de retrouver sa liberté. La première victime à nous être présenté est Cecilie Fjellhøy, une jeune Norvégienne résidant à Londres et cumulant les dates Tinder (plus de 1000 matchs à son actif). Jusqu'au jour où elle est tombée sur le profil de Simon Leviev. Israélien, il se présente comme un grand businessman, héritier d’une multinationale du diamant, LLD Diamonds. Pour leur premier rencard, il lui en met plein la vue : hôtel cinq étoiles, voyage en jet privé, repas fastueux, séance shopping VIP… Une nuit, il lui envoie une photo de son garde du corps, le crâne ensanglanté ; l’œuvre de ses « ennemis ». Par peur qu'ils ne le retrouvent, il confie ne plus pouvoir utiliser ses cartes de crédit dont ils peuvent retracer ses paiements et même les bloquer. Logiquement, Cecilie lui envoie la sienne puis contracte différents prêts pour qu’il puisse vivre « convenablement ». En tout, elle s’endette auprès de neuf créanciers, lui offrant 250 000 dollars. Mais Simon n’est ni en danger ni un grand héritier. A l'instar d'un Bernard Madoff, il a bâti une pyramide de Ponzi implacable, vivant à crédit et aux crochets de ses proies qui, in fine, finançaient son train de vie. En tout, ce sont 10 millions de dollars qu’il a réussi à dérober à ses multiples victimes dans le monde entier. Il réitérera le même modus operandi pour Pernilla Sjöholm et Ayleen Charlotte. Malgré les témoignages de trois de ses victimes et une enquête publiée par un grand journal norvégien d'investigation, Verdens Gang, Leviev n’a jamais eu à répondre de ces actes d’escroquerie. Le fait qu'il ne reste jamais très longtemps dans les pays qu'il sillonne lui permet de passer entre les mailles du filet. Même après les révélations de l'enquête, avec un nom et un visage s'affichant partout sur Google et avoir été signalé à la Police dans sept pays, rien ne bouge. Il a toutefois passé deux ans en prison en Finlande pour avoir escroqué trois femmes, dont l'une se serait depuis reconvertie comme « complice » (en tant que mère de son enfant), et quelques mois en prison dans son pays natal pour des faits de fraude. Selon le Times en Israël, il aurait escroqué environ 10 millions de dollars (8,7 millions d'euros) à des victimes à travers le monde de 2015 à 2019. Simon Peter, son "garde du corps", et son associé Avishay n'ont jamais été poursuivis pour leurs activités illégales. Actuellement âgé de 31 ans, Simon Leviev vit désormais en homme libre en Israël où il a retrouvé une vie de luxe grâce à de nouvelles affaires (il a monté une société de conseil) et l'amour en la personne de Kate Konlin, un mannequin israélien. Shimon Yehuda Hayut est le fils du rabbin Yohanan Hayut, de la compagnie aérienne israélienne El Al. En 2019, ce dernier était soupçonné par la police du pays d’avoir escroqué des centaines de millions de shekels à des personnalités des affaires en utilisant la fausse identité de son fils… Depuis la diffusion du documentaire, l'application de rencontre a supprimé tous les profils pouvant appartenir à Shimon Hayut. Pernilla, Cecilie et Ayleen Charlotte sont aujourd’hui ruinées. À elles trois, elles doivent rembourser une somme estimée entre 300 000 et 600 000 livres sterling (soit entre 350 000 et 710 000 euros). Les trois femmes ont décidé de lancer une cagnotte en ligne afin de faire appel à la générosité des internautes. Elles ont déjà récolté 49 000 livres sterling
.
On aurait juste aimé comprendre un peu plus les ficelles : quelles ont été les premières arnaques de Hayut afin qu'il puisse payer des sommes conséquentes et donner l'illusion d'une vie fastueuse à ses victimes lors des premiers dates ?

Et oui le prince charmant est dur à trouver ! L'arnaque de Shimon (ou peu importe son nom) était plutôt bien ficelée surtout avec des femmes aveuglées par l'amour et -il faut le reconnaitre- l'argent.
Le documentaire est plutôt bien tourné et on comprend très vite le fonctionnement de Shimon. La vengeance d'une de ses victime est assez drôle aussi.

C'est dommage que tout n'ait pas été traduit (notamment les échanges sms par exemple) pour les gens qui ne parlent pas du tout anglais.

On voit finalement le problème de cette affaire spoiler: elle se déroule dans plusieurs pays et les victimes ont agi en pleine conscience. Il est donc difficile de juger juridiquement cette affaire.

Bon documentaire dans l'ensemble... Dans la ligné de "Don't Fuck With Cats" que j'avais tout particulièrement apprécié... Ici on se rend compte de la naïveté de certaines femmes (sûrement vénales et attirées par le pouvoir malgré elles etc...) sur les réseaux sociaux et aussi de comment il semble facile d usurper une identité sur le net pour se faire passer pour le fils d un milliardaire par ex... Par ailleurs, cela ne m'étonne pas que cet escrocs de Tinder soit israélien tout comme les escrocs de la taxe carbone, Epstein et consorts etc... Le montage de son escroquerie est basé sur la pyramide de Ponzi utilisé par Modoff, encore un israélien... Bref, ce que je trouve surprenant, c'est le fait que ces escrocs parviennent toujours à trouver refuge en Israël (notre escrocs n a passé que 5 mois de prison et il est à présent un homme libre) pendant que ses victimes elles paient encore leur dette jusqu'à la fin de leur vie... Évidemment, les dettes c'est pour les goys... Au final, le documentaire laissé un goût amer pour les victimes qui n'ont pas obtenu justice à ce jour...

C’est un très bon documentaire, les témoignages sont vraiment intéressants et elles expliquent super bien leur histoire. L’enquête est immersive et prenante, c’est raconté de façon chronologique et c’est très très clair. Personnellement je ne trouve pas ce documentaire voyeuriste (comme certains le disent), il permet de nous renseigner et c’est un appel à faire attention, c’est une forme de prévention. Par contre c’est peut-être un peu trop long même s’il y a de la matière.
En tout cas, je recommande, et félicitations aux femmes qui ont eu le courage de témoigner contre le gars.

Excellent documentaire, bien amené, intéressant et même un peu choquant. Une caricature de coach en développement personnel sévit sur Tinder, les victimes racontent comment elles se sont laissées berner. L'ensemble a un petit quelque chose d'un peu indécent et les détracteurs des mythes façon "50 nuances de Grey" vont grincer des dents mais il mérite largement le coup d'œil.

Une très belle surprise que je ne connaissais pas et j'ai découvert dans ce docu comment cette incroyable spoiler: Pyramide de Ponzi
a pu être élaborée.
Cette histoire restera parmi les plus incroyables arnaques de l'histoire des arnaques !

Au début, on est pas certain, ça part un peu en mode témoignage bidon d'une blonde un peu cruche...
Mais rapidement ça devient vraiment intéressant et on se prend au jeu.
C'est pas mal du tout