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    L'Idiot
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    Sergio-Leone
    Sergio-Leone

    158 abonnés 1 096 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 5 décembre 2010
    Un peu déçu par la qualité d'adaptation de Kurosawa qui n'a pas comme pour ses adaptations de Shakespeare transposé les codes de la littérature russe dans une culture japonaise. Il y a tout au long du film une désagréable sensation de voir des japonais faire de la comédie russe ou plutôt de l'imitation. Mis à part ce détail gênant, l'adaptation est correcte et prend en compte les passages essentiels du roman.
    Eowyn Cwper
    Eowyn Cwper

    85 abonnés 2 038 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 14 juin 2016
    Un film suffisamment artistique pour ne pas donner l'impression au spectateur qu'on lui fait perdre son temps, mais pas assez pour éviter toutes les foudres du critique moderne. Car même pour l'époque, les effets neigeux sont décevants et il faut se réfugier dans le très bon jeu des acteurs sur qui pèse la responsabilité d'interpréter des personnages d'inspiration occidentale, conçus par le Russe Dostoïevski. La teneur est restée et seuls les noms et un peu de l'aspect culturel ont été remplacés par des pièces neuves. Mais il est très dur de conserver l'intégrité de sa patience en tant que spectateur d'une histoire qui peine à faire un choix entre dialogues trop denses et périodes de vacuité audiovisuelle extrêmement longues.
    ygor parizel
    ygor parizel

    197 abonnés 2 503 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 novembre 2012
    Kurosawa qui adapte Dostoievski on peut difficilement faire mieux en qualité. La mise en scène est moins entraînante plus posée que dans la plupart des long-métrages du cinéaste. Par contre les textes et les acteurs sont tous parfaits. L'esthétique du village enneigé est super et la fin est forte.
    Uncertainregard
    Uncertainregard

    91 abonnés 1 285 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 juillet 2011
    Dostoïevski par Kurosawa...cela donne une oeuvre somptueuse totalement orientée sur l'amour et la passion dans des scènes d'une grande intensité que le Maître aura ornementées à la perfection de tintements en tout genre, de musiques magnifiques et de sa mise en scène monumentale pour un tournage hivernal sans nul doute des plus difficiles...
    stebbins
    stebbins

    453 abonnés 1 747 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 novembre 2008
    L'Idiot est un film bouleversant. L'Idiot est un film d'une incroyable modernité. L'Idiot est un cauchemar apaisant, un rêve tourmenté. Une claque. Intégrale. L'Idiot, c'est le miroir de l'âme humaine. C'est un personnage héroïque, c'est la beauté dans sa forme la plus pure. C'est une succession de visages : regards hostiles ou baignés de larmes, terriblement émouvants. C'est aussi le bruit du silence, vacarme envahissant brisé par un rire effroyable, plein de détresse. C'est l'amour avec tout ce qu'il implique : jalousie, passion, haine et sacrifice... L'Idiot, c'est la neige incessante, c'est la lointaine évocation d'une Russie en plein Japon. L'Idiot, c'est un bal masqué sur glace, un petit théâtre de la conspiration diabolique. L'Idiot, c'est un voyage aux tréfonds du coeur humain. C'est l'Art d'accoucher les âmes, qu'elles soient bonnes ou mauvaises, innocentes ou perverties. C'est un sourire invisible, celui de la révélation. C'est une fable sur la compassion d'un Homme ayant caressé les flammes de l'Enfer, désormais incapable de nuire à ses semblables. L'Idiot, c'est un chef d'oeuvre... Si Akira Kurosawa possède une telle générosité, une telle bonté palpable à chaque plan, alors on peut le dire sans nul honte : Kurosawa, c'est L'Idiot le plus noble du Cinéma.
    cylon86
    cylon86

    2 228 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 janvier 2011
    Rendre le livre de Dostoievski passionnant à l'écran était un dur labeur auquel Kurosawa arrive parfaitement. Cette adaptation arrive à nous montrer la beauté des sentiments humains grâce à un jeu d'acteur et une mise en scène subtile. Quelques longueurs viennent malheureusement alourdir l'ensemble mais sur une telle durée, on sera clément.
    Flavien Poncet
    Flavien Poncet

    205 abonnés 1 024 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 octobre 2008
    Parmi les multiples sauts d'Akira Kurosawa du côté de l'Occident, l'un des plus beaux, avec «Ran» est «Hakuchi» (Japon, 1951), adaptation de l'ouvrage homonyme de Dostoïevsky. Au retour de la guerre, comme dans «Nora inu», un jeune homme traumatisé, Kameda, se retrouve piégé par sa naïveté et sa propension imparable à dégager un élan de bonté. Kurosawa forme, autour de cette intrigue tragique par son astreinte, une figure récurrente du triangle. Souvent se situe en point hégémonique, la figure vampirique et ensorcelante de Nasu (magnifique Setsuko Hara qui quitte l'émotion douce de chez Ozu pour vêtir un personnage noir et faustien). Dans un cadre souvent composé en triangle, répartissant les points de lecture du cadre en une figure parfaite du dialogue et du mouvement (le triangle et sa disposition parfaite à l'ambivalence n'est-il pas le plus proche du cercle ?) permet à l'esthétique du film de formuler le caractère même de la tragédie : l'angoisse du choix. Pour cette raison, «Hakuchi» avère, par une composition somptueusement signifiante, la place de Kurosawa comme grand tragédien du cinéma. Des facultés du 7ème art à exprimer la condition humaine, sont employés la mise en correspondance au sein même du cadre de différents objets par un positionnement judicieux du regard sur le monde. En choisissant tel angle et tel axe, Kurosawa permet de révèler, par un moyen très expressionniste, la «substantifique moelle» de la scène. Des couteaux, exposés dans une vitrine, qui se dirigent vers le coeur de l'idiot mettent en évidence le suspense de la séquence. Autre moyen de dynamique cinématographique : la mise en correspondance au sein des séquences, parmi les plans. Les fondus ou les volets sont les moyens le plus répandus pour rendre visible cette perpétuelle cinétique. La profonde tristesse du film, outre de prendre place dans les yeux accablés de Kameda, provient de cet insaisissable trialectique entre la vie, la mort et l'amour, entre l'homme, la femme et le destin.
    Lenalee23
    Lenalee23

    34 abonnés 369 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 7 novembre 2009
    Franchement le moins bon de tous les films de kurosawa que j'ai vu pour le moment mais reste quand même un très bon film. Tire un peu trop sur la longueur
    Arthur Debussy
    Arthur Debussy

    124 abonnés 675 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 21 octobre 2021
    Avec Shakespeare, Dostoievski est l'autre grande influence occidentale d'Akira Kurosawa pour ce qui est de l'écriture. Et une fois de plus Kurosawa transcende l'oeuvre de départ en l'adaptant, respectant l'esprit d'origine tout en lui insufflant une vision nouvelle connotée par le destin du Japon au sortir de la guerre, qui fait état de ses nombreuses victimes physiques et psychologiques. «L'Idiot» est le récit de la prise de conscience d'un homme de la valeur de la vie, après avoir frôlé de très près la mort. Cet homme miraculé devient alors la bonté même, inévitable victime de la cruauté des autres dans une sorte d'apathie qui lui vaut le mépris de ceux qui l'entourent, ne voyant en lui qu'un simple "idiot", à l'exception d'une jeune fille innocente qui l'aime secrètement et d'une femme meurtrie qui trouve en lui la compassion et la compréhension qu'elle n'a jamais pu recevoir par ailleurs. Bouleversant les personnages et leurs rapports avec son arrivée dans leur vie, « l'idiot » sera bien sûr celui qui en subira les conséquences, comme si la bonté pure était insupportable pour les hommes. D'une mise en scène magistrale, «L'Idiot» est un drame déchirant et intense, porté par des acteurs d'exception au sommet de leur art : Masayuki Mori, Setsuka Hara et Toshirô Mifune. Un chef-d'oeuvre. [4/4]
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Suite à un traumatisme durant la guerre, Kameda est devenu simple d’esprit. Du moins est-ce ainsi que les gens le voient, car Kameda est devenu aussi pur qu’un nourrisson, incapable de faire du mal et ne cherchant qu’à prodiguer le bien. Taxé d’idiot, méprisé, moqué, il n’y porte pourtant aucune attention. Il est ainsi et ne souhaite pas changer ni en avoir honte. Les gens autour de lui se retrouvent transformés par sa gentillesse qui semble les brûler de l’intérieur, mais ces flammes ne s’avèrent pas forcément salvatrice et vont même jusqu’à dévorer les personnages les plus extrêmes, comme si l’existence d’une telle gentillesse les rendait fou, se sentant incapables de la mériter comme de s’en passer. Quant à Kameda, son souhait d’être bon envers tout le monde et de ne laisser personne souffrir, s’avère finalement tragique car incapable de faire des choix, il en vient bien malgré lui à blesser tous les gens autour de lui et leur apporte plus de mal que de bien… Adaptant la pièce de Dostoïevski, Akira Kurosawa a réalisé une de ces premières œuvres qui s’avère inégale. Entendons nous bien, c’est un très bon film, mais peut-être parce qu’il s’agit de Kurosawa, l’on se montre plus critique. Car le film souffre parfois d’une faiblesse dans le rythme et d’effets poussifs en ce qui concerne le personnage de Kameda, dont les apparitions sont souvent accompagnées d’une musique douçâtre visant à le béatifier mais qui finalement dessert la crédibilité du personnage qui est déjà si étrange et singulier qu’il se suffit à lui-même. Quoiqu’il en soit, même si ce n’est pas une des plus grandes œuvres de l’Empereur, on a le plaisir de retrouver à la fois tous les acteurs qui l’ont suivi dans de nombreux films, Toshiro Mifune et Takashi Shimura en tête, ainsi que le profond humanisme de Kurosawa.(+de critiques sur http://www.guillaumetauveron.com/Textes/chroniques_films.htm)
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 5 avril 2008
    Une adaptation à la fois originale et fidèle au roman éponyme de Dostoïevski. Un Japon glacial, presque russe, disons où l’hiver sera trop court pour dire déjà au revoir à ces personnages presque plus qu’humains. Une fin tranchante, blessante et triste. Une fin soignée, une fin réalisée par le grand Kurosawa !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 28 octobre 2010
    Grand moment de cinema!!!!!!!!kurosawa atteind encore des sommets dans sa vision de l ame humaine!!
    Les meilleurs films de tous les temps
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