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    Seule la terre est éternelle
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    4,0
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    32 critiques spectateurs

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    Bob
    Bob

    1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 31 mars 2022
    SUBLIME !
    Un film qui donne un goût plus vivant à la vie
    merci pour ce cadeau, je vais me plonger dans l'oeuvre de Jim Harrison dès aujourd'hui - en tout cas Dalva me dit-on est celui par lequel commencer !
    Yves G.
    Yves G.

    1 305 abonnés 3 308 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 31 mars 2022
    Jim Harrison (1937-2016) est un immense écrivain américain, l’auteur de "Légendes d’automne" et de "Dalva". François Busnel est allé le filmer dans les paysages splendides de l’Ouest américain durant le dernier été de sa vie. Pour des raisons qu’on peine à comprendre, son documentaire a attendu le sixième anniversaire de sa mort pour sortir sur les écrans.

    Le brillant présentateur français est fasciné par les Etats-Unis et sa littérature. Il a lancé le mook "America" en 2017. Il consacre aux auteurs américains une place d’honneur dans son émission télévisée "La Grande Librairie". Dans son panthéon, il classe au sommet Jim Harrison. En 2011, il lui avait consacré un des épisodes de ses "Carnets de route", filmés au travers des Etats-Unis, où il partait à la rencontre des plus grands romanciers américains vivants (Philip Roth, Paul Auster, Joyce Carol Oates, James Ellroy…).

    Quelques années plus tard, il a réussi à le retrouver pendant trois semaines. L’écrivain vit ses derniers moments. Il est exténué, à bout de souffle, même s’il continue à fumer cigarette sur cigarette. Obèse, il se déplace avec difficulté. Mais il n’a rien perdu de sa lucidité et son oeil (droit, il a perdu le gauche tout enfant) continue à briller d’une lueur malicieuse.

    Seule la terre est éternelle n’apprendra pas grand chose au spectateur sur la vie ou sur l’oeuvre de Jim Harrison qu’il évoque à petites touches. Deux ou trois romans à peine sont mentionnés : "Wolf" qui lui apporte la célébrité, "Dalva" son oeuvre maîtresse… L’écrivain est filmé chez lui, à table (c’est un fin gourmet), à son bureau d’écrivain où il écrit au Bic avant de faxer (sic) ses pages à une dactylo qui les tape. Il est surtout filmé au cœur de cet Ouest sauvage qui constitue l’écrin majestueux de ses romans.

    À tort comparé à Hemingway dont il partage la silhouette, mais pas le virilisme, Jim Harrison est un auteur « terrien », profondément lié à la nature, écologiste avant l’heure. Ses journées alternent l’écriture et la pêche et on l’accompagne sur la Yellowstone River. Il est devenu le porte-drapeau des peuples premiers amérindiens dont il entretient la mémoire et dont il a raconté l’histoire.

    Il n’est pas nécessaire de connaître l’oeuvre de Jim Harrison (je n’ai guère lu de lui que "Dalva") pour apprécier ce documentaire bien léché, qui vaut autant par la beauté sublime de ses paysages que par la figure étonnante de ce « monstre sacré » de la littérature américaine.
    Tara S.
    Tara S.

    1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 30 mars 2022
    Je n'ai pas eu l'impression d'être devant un documentaire (je n'aime pas les docs, je les trouve plat). Comment dire j'ai eu le sentiment qu'un proche me racontait son histoire, toutes les phrases dîtes mon parler et les paysages étaient magnifiques. Je recommande :)
    Paul
    Paul

    2 abonnés 60 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 29 mars 2022
    Certaines scènes comme les paysages ou les animaux sont vraiment très belles, et la musique est agréable également. Mais le récit n'est pas particulièrement touchant et surtout le narrateur est désagréable à écouter. Il a beaucoup de tics oraux ("You know" pour ponctuer toutes ses phrases) lorsqu'il s'exprime qui l'a rendu irritant tout du long du film pour moi. Je m'attendais à une grande prise de recul et à la place, l'auteur qui dit aimer la Vie, avance fièrement qu'il a spoiler: tué plus 1000 serpents car l'un d'eux a tué son chien
    . Ca manque de sensibilité.
    Cinephille
    Cinephille

    137 abonnés 627 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 mars 2022
    Film intéressant sur un monument de la littérature mais pourquoi ce systématique cadrage en plans serrés ? Ca n’apporte rien c’est même à mon sens assez désagréable. De magnifiques paysages, des propos liés à la vie de Jim Harrison comme à l’histoire de l’Amerique : un homme lucide sans être désabusé. Un beau témoignage d’un admirateur.
    Cdum
    Cdum

    2 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 27 mars 2022
    Un grand homme, des paysages époustouflants, et surtout beaucoup d'humanité et d'humilité des deux côtés de la caméra
    jfayet
    jfayet

    1 abonné 17 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 mars 2022
    Beau travail de François Busnel qui réussi a mettre en images l'univers de Jim Harrison, sûrement un des plus grand écrivain américain. La mise en scène privilégie les images, magnifiques, et les réponses de Jim Harrison à des questions sous entendues. Son univers se recrée peu à peu par petites touches.Je n'ai pas vu le temps passer, certainement parce que les très nombreux aspects de la vie de l'auteur sont abordés avec finesse. Formidable témoignage.
    Jean-luc G
    Jean-luc G

    47 abonnés 742 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 mars 2022
    Plus qu'un documentaire, c'est un portrait attendri par un aficionado de l'écrivain. Busnel est sous le charme et on peut découvrir ainsi le parcours épicurien, chaotique et hors du commun d'un homme proche de la nature et ceux qui en sont restés proches - les indiens en particulier. Morrison attend philosophiquement la mort, et s'offre en notre compagnie une dernière ballade dans les immensités américaines du Montana à l'Arizona. Le grand écran permet d'être pleinement immergé dans des paysages toujours époustouflants par leur démesure, en écoutant la voix éraillée de Janis Joplin. Cet homme atypique, élevé dans une ferme, issue d'une famille d'immigrants suédois est devenu un "blue collar poet", un poète issu d'une famille d'ouvriers, pas d'intellectuels. On a déjà envie de réécouter sa voix éraillée nous distiller ce qui l'a rendu heureux. Maintenant, je sais pourquoi j'avais adoré l'adaptation de "Légendes d'automne" par Zwick. On y parle d'hommes rugueux, pas de chiffes molles. De ceux qui vivent isolés dans une région infestée de serpents à sonnette!!
    cinéma - mars 2022
    Yann SIBILLE
    Yann SIBILLE

    1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 mars 2022
    Nul besoin de maîtriser l'œuvre de Jim Harrison pour apprécier ce merveilleux documentaire.
    Le recul sur sa vie et sur l'histoire de son pays ainsi que les somptueux paysages du Midwest nous touchent et nous transportent avec lui.
    Ninideslaux
    Ninideslaux

    67 abonnés 225 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 25 mars 2022
    Une petite réserve: presque deux heures, n'est ce pas un peu long -sauf pour les inconditionnels de Jim Harrison, comme moi, qui en aurait bien pris trois....- un format de, disons 80 minutes, aurait peut être été mieux adapté au spectateur moyen?
    Pendant deux heures nous écoutons donc un des plus grands écrivains du siècle, avec Cormac McCarthy (version plus noire des grands espaces), un de ceux qui honorent la littérature quand d'autres (je pense hélas à certaines créatures de sexe féminin, à défaut de genre, et de nationalité française, mais chut!) la déshonorent. Il envahit l'écran, édenté, obèse, à bout de souffle mais fumant cigarette sur cigarette.... et pourtant de toute sa personne émanent sagesse, noblesse, grandeur.
    Il ne parle pas de lui, spoiler: même si il dit que la mort de sa soeur et de son père tués par un chauffard ivre a été le drame de sa vie, qu'il est marié à Linda depuis 54 ans et qu'ils ont eu deux filles.
    Il parle du monde, de la beauté du monde, de son rapport au monde. Il est exceptionnellement cultivé, pour un fils de paysan du Michigan; il connait toute la poésie européenne. Il a commencé, d'ailleurs, à écrire des poèmes avant de passer aux romans.
    Il aime manger, pêcher, glisser en barque au long de ces rivières cristallines, parcourir la nature avec ses chiens, il ne tient pas en place, passant d'une demeure à une autre: le Montana, le Michigan, l'Arizona, et aussi le Nebraska, même s'il n'y réside pas, les Sand Hills le fascinent. On a peine à imaginer qu'il ait pu, un temps, vivre à New York....
    spoiler: Il parle des Indiens, du massacre de Wounded Knee et de cette tache, ineffaçable, impardonnable sur le drapeau des Etats Unis; il voit notre temps avec pessimisme.
    Mais, tant qu'il y aura la beauté du monde... tant qu'on pourra s'arrêter et contempler la beauté du monde, alors, tout sera bien.
    On parcourt, le long de ces routes droites où il fait si bon conduire à 70 km/h, ces paysages sublimes de l'ouest américain, Wyoming, Dakota, ces paysages qu'on aime tant, plaines herbeuses où galopent les mustangs entre deux chaînes enneigées où vivent les grizzlis; formations rocheuses extravagantes, et bien sûr, vous n'échapperez pas à Monument Valley -comment échapper à Monument Valley?
    Et nous autres, urbains, nous pensons à tous ces mômes qui grandissent dans des HLM sordides, qui n'auront jamais le chance de découvrir la beauté du monde. Etonnez vous qu'ils tournent mal...
    Une leçon de vie. Merci à François Busnel d'avoir délaissé le petit écran pour le (très) grand...
    Adelme d'Otrante
    Adelme d'Otrante

    151 abonnés 1 030 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 mars 2022
    Jim Harrison a élargi la Littérature américaine en y intégrant les Grands Espaces qui composent les Etats-Unis. C'est un homme à bout de souffle, dans tous les sens du terme, que nous suivons au volant de sa voiture, du Montana à l'Utah, du Wyoming au Dakota. Il parsème ce road trip langoureux avec quelques anecdotes sur sa vie ou sur l'histoire américaine avec une certaine platitude il faut le reconnaître. Les paysages traversés sont horizontaux et somptueux, les propos du grand écrivain de l'Americana, qui décèdera quelques mois après le tournage, sont plats et assez quelconques. Au point qu'on cherche un peu l'utilité de ce documentaire.
    Emmakai
    Emmakai

    1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 mars 2022
    Juste superbe: de grands espaces qui racontent la vie extraordinaire de cet homme.
    Ça aurait pu être triste, mais non, ce film est drôle et émouvant, il file la pêche.
    Il donne envie de lire et de profiter de la vie.
    Willie Cicci
    Willie Cicci

    24 abonnés 24 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 mars 2022
    Ce documentaire humain fait la part belle au plus grand écrivain et poète américain du siècle dernier. La bonne distance trouvé par les réalisateurs offre une tribune à Jim Harrison qui sait trouver les mots justes , et les silences, pour décrire la face cachée de l'empire américain. Le visage de Big Jim est si touchant que ses soupirs vont droit au coeur
    Cyberbuzz
    Cyberbuzz

    1 abonné 2 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 23 mars 2022
    Après l'enferment physique et psychologique suite à la pandémie, ce film redonne confiance et envie de vivre et donne les clefs du monde.
    Foncez le voir, c'est un voyage enrichissant.
    Liam Boogar-Azoulay
    Liam Boogar-Azoulay

    1 abonné 1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 mars 2022
    Magnifique ! Un must-see ! La vue d'Amerique à travers le prisme de Jim Harrison fait de se film et un excellent documentaire et un documentaire sur la nature.
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