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    Vaincre ou mourir
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "Vaincre ou mourir" et de son tournage !

    Le choix du sujet

    L’idée de faire un film sur la guerre de Vendée à travers la figure de Charette s'est imposée comme une évidence pour Vincent Mottez, auteur, scénariste et réalisateur spécialisé en Histoire (en particulier de l’Histoire de France aux XVIIIe et XIXe siècles) : "Le Puy du Fou est ancré sur un territoire profondément marqué par la Guerre de Vendée (1793-96)."

    "C’est le territoire de Charette, l’un des plus célèbres généraux vendéens, dont la vie fait déjà l’objet d’un spectacle du parc. Il s’agit donc d’un thème familier pour le Puy du Fou, qui, en revanche, l’est beaucoup moins en dehors de la Vendée et du grand Ouest. Une grande partie du public va découvrir cette page méconnue de l’histoire de France", confie Le co-réalisateur, en poursuivant :

    "Pourtant, le sujet de la Guerre de Vendée a été une formidable source d’inspiration au XIXe siècle pour les grands écrivains français. Ils nous ont laissé des chefs-d’œuvre, tels que Quatre- vingt-treize de Victor Hugo, Les Blancs et les Bleus d’Alexandre Dumas, ou encore Les Chouans de Balzac. Même Jules Verne, en a tiré un roman, moins connu, Le Comte de Chanteleine."

    "Il est naturel que le cinéma s’en empare, au XXIe siècle, pour offrir au public un film historique original, conjuguant les attraits du langage cinématographique contemporain à ceux d’une histoire ancienne fascinante. La Guerre de Vendée est une fresque grandiose et tragique, peuplée de géants, dont François Athanase Charette de La Contrie."

    "Il est non seulement l’un des généraux les plus emblématiques, mais sans doute aussi le plus intéressant pour être porté à l’écran, de par sa longévité dans la guerre, sa stratégie visionnaire et son caractère pétri de contradictions. Il a des aspérités qui permettent un scénario dense et riche en nuances. Un scénario qui ne cède pas à la tentation de l’hagiographie. Charette est un héros, mais pas un saint."

    Une co-réalisation

    Le co-réalisateur Paul Mignot est arrivé sur Vaincre ou Mourir car la production avait repéré son dernier court métrage All blood runs red, qui retrace le destin du premier pilote de chasse noir de l'histoire. Il s'agit d'un film en costumes avec de l'action, car il se déroule en partie à Verdun et à bord d'avions pendant la Première Guerre mondiale.

    Se documenter

    Vincent Mottez et Paul Mignot se sont plongés dans une étude très précise de la période : ses enjeux, ses dates et bien sûr ses figures historiques. La première étape a été de faire des recherches iconographiques pour tenter de trouver des comédiens qui ressemblaient le plus possible aux véritables protagonistes de l'époque. Ils notent :

    "J’ai la chance d’avoir des comédiens formidables parmi mes proches. Certains jouent dans le film et d'autres m’ont permis d’approcher directement une grande partie du casting. Pour compléter cette palette de talents, j’ai été accompagné par l'une des meilleures directrices de casting que nous ayons en France , Emmanuelle Prevost."

    "C’est elle qui m’a présenté Jean-Hugues Anglade, Gilles Cohen, Olivier Barthélémy, Antoine Basler, et le jeune Léon Durieux."

    Puy du Fou Films

    Puy du Fou Films, une société créée en 2021 et dédiée à la production cinématographique et audiovisuelle, a vocation à proposer des créations guidées par l’inspiration originelle du Puy du Fou. Son premier long-métrage, Vaincre ou Mourir, est inspiré du Dernier Panache, spectacle du Puy du Fou narrant l’épopée du général Charette pendant les guerres de Vendée, qui a déjà conquis 12 millions de spectateurs. Ce film grand-public, produit avec le soutien de Canal+ et distribué par Studiocanal et Saje, s’appuie sur le savoir-faire artistique et les installations du Puy du Fou.

    Entraînement pour Hugo Becker

    Hugo Becker incarne Charette. Pour se préparer à ce rôle physique, il a suivi un entraînement intense à l’équitation et à l’escrime, avec des cascadeurs du Puy du Fou. Les cinéastes précisent : "Il a vraiment mouillé la chemise pour assurer lui-même ses scènes de galop et de combat. Il s’est beaucoup préparé et impliqué. Il est très exigeant avec lui-même et attentif à chaque détail."

    Un personnage complexe

    Pour incarner Charette, Hugo Becker a également dû faire ressortir sa psychologie subtile, car c'est un homme plein de contrastes. Les réalisateurs Vincent Mottez et Paul Mignot expliquent : "C’est un bon vivant, séducteur, au tempérament fougueux et bravache, pris dans la tourmente de cette guerre civile d’une violence inouïe. Il doit respecter les principes moraux qui sont les siens, tout en affrontant la réalité crue de la guerre, c’est-à-dire la loi du plus fort. Hugo a très bien interprété ce tiraillement dans la conscience de Charette."

    "Il est tout aussi capable de haranguer les soldats à cheval, que d’exprimer de la mélancolie dans ses silences lors de scènes plus intimes. Hugo pose beaucoup de questions et retient les détails qui font la différence. Il a senti d’instinct les forces et les failles du personnage, c’est pourquoi il l’incarne aussi bien. Il faut également rendre hommage aux autres comédiens du film qui ont été remarquables, très impliqués et sincèrement touchés par la trajectoire de leur personnages respectifs. Sans oublier toutes les équipes du Puy du Fou."

    Apartés presque fantasmagoriques

    Charette est mis en scène de façon récurrente dans un décor dématérialisé, une sorte de "quatrième dimension", hors du temps et de l’espace (qui prend tout son sens à la fin du film). Vincent Mottez note : "Il raconte sa propre histoire, qu’il revit au fil de ses souvenirs. Cette idée présentait plusieurs avantages."

    "La première est d’avoir un narrateur très présent dans le film, permettant de délivrer suffisamment d’éléments de contexte pour qu’un public qui découvre le sujet complexe de la Guerre de Vendée puisse comprendre sans mal les tenants et les aboutissants, les enjeux et les grandes étapes."

    "Le deuxième avantage est de créer une dimension introspective, une intimité avec le personnage, qui se confie, qui se livre et qui vibre. Le récit en est d’autant plus vivant. C’est donc une confession imaginaire, mais qui repose toutefois sur une solide documentation."

    "Tout le défi était de concilier cette approche, subjective et fictive par nature, avec le plus d’objectivité et de crédibilité possible, en s’appuyant sur les faits avant tout, en trouvant le bon équilibre entre le caractère épique d’un film d’aventure et la véracité historique d’un documentaire."

    "Cette exigence dans le récit de Charette n’est pas si différente des scènes de fictions dialoguées, qui composent l’essentiel du film. Malgré l’abondance de sources, notamment des mémorialistes, nous n’étions pas présents sur les lieux pour savoir ce qu’ils se sont réellement dits."

    "Il faut pourtant bien inventer des dialogues pour faire vivre les personnages ! On est contraint d’imaginer ce que l’histoire ne nous dit pas."

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