Portrait déchirant d'une jeunesse russe qui n'a connu que Poutine et ne se conçoit pas d'autre avenir que la mort par "overdose intentionnelle" et pourtant d'une folle créativité.
Le format est en soit ce qui définit le mieux le message de Marusya. Cette constance à filmer ce qui est d'emblée une agonie. C'est remarquable et d'une insupportable tension. On est emporté tel un voyeur dans l'intimité du désespoir. On ne peut que penser à "Moi, Christiane F." et regarder sombrer la jeunesse de l'Est.